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Accueil Autoweb > Dossiers > Juillet 2012 : Nationale 7, de Nevers à ValenceNationale 7, de Nevers à Valence Deuxième jour de route. Sur le parking de l'hôtel, notre Honda CR-Z intrigue, surtout avec sa peinture mate. Il ne se passe pas 5 minutes sans que quelqu’un ne s’arrête devant elle ! Au petit déjeuner, de jeunes pilotes moto sont en train de consulter le bulletin météo pour savoir à quelle heure il va pleuvoir. Nous sommes dans l’ambiance d'un circuit… Car une fois traversé Nevers et franchi le pont de la Loire, on trouve 15 km plus au sud le circuit F1 de Magny-Cours. C’est la seule chose intéressante ou presque que vous pourrez trouver à Magny-Cours, car le village est réellement petit ! A partir de maintenant, on abandonne la Loire pour suivre la vallée de l’Allier, nous allons au coeur de la France ! L’occasion d’emprunter une nationale 7 refaite et doublée. On roule à 110, la CR-Z se dégourdit enfin les soupapes… Et on se paie une superbe ligne droite de 13 km : c'est la plus longue de la nationale 7. On arrive ainsi à Moulins, qui nous fait entrer en Auvergne par la même occasion. Là encore, il faut réfléchir à son itinéraire : la N7 est maintenant une voie rapide, et si l'on veut suivre l'ancien tracé il faut suivre la… D707, puis la N2007 à Toulon. Et oui, la nationale 7 passe par Toulon, qui l’eut cru ? Il s'agit de Toulon sur Allier, bien entendu, et pas de Toulon "tout court" ! Nous passons le cap des 300 km parcourus. La consommation moyenne de la Honda CR-Z descend toujours… Arrivé à Varennes, on abandonne l’Allier, et on met le cap au sud-est en direction de Lyon. C’est là que l’on va aborder l’un des passages les plus agréables de la nationale 7. Car il faut bien reconnaitre qu’elle n’est pas toujours marrante, cette route : de par son trafic important, on y a construit bien plus de zones d’activité que de petites rues typiques du terroir ! Quelques 20 km plus tard nous entrons dans Lapalisse, le village à l’origine des fameuses lapalissades que l’on retrouve sur certaines façades en ville. La N7 contourne une fois de plus l’agglomération mais on y entrera par la D707... Pensez à visiter le château, occupé depuis 1430 par la famille de Chabannes. Et surtout, pensez à venir participer à un grand classique : les embouteillages de Lapalisse. Pour cela, venez avec une auto d’avant 1968 ! En sortant de Lapalisse, la 7 serpente pas mal. La Honda CR-Z se lâche, et régale ses occupants : quelle maniabilité ! Une vraie puce qui saute de virages en virages… 15 km plus loin, ça vire carrément au rallye ! La CR-Z se régale manifestement autant que nous car elle en redemande. En prime, la circulation dans cette section de la N7 est réduite. Là aussi, il y aura bientôt un nouveau tracé, celui de l’A77… D’ailleurs quelques kilomètres plus loin la nationale 7 devient une voie rapide. Du coup on en sort, pour plutôt continuer sur la… D9007. Une fois dessus, on verra également quelques panneaux N2007, mais la plupart des panneaux continuent d’afficher N7… Une joyeuse panique qui nous aura fait sourire. Il arrive même parfois que les panneaux, la carte routière et le GPS utilisent 3 matricules différents pour cette route. C'est trop d'honneur ! A Roanne, on abandonne bien évidemment le contournement pour entrer dans le centre-ville par la D207 (hop, un nouveau matricule...) qui porte également le nom, pour changer, d’avenue Charles de Gaulle… C’est à Roanne que l’on verra enfin le premier panneau LYON. Si le temps et le budget le permettent, pensez bien évidemment à vous arrêter déjeuner chez Troisgros, non pas sur la N7 mais en face de la gare : le détour en vaut la peine ! Ensuite, on traverse la Loire, pour la 2ème et dernière fois. On attaque ensuite le très sinueux dans les monts du Lyonnais. Un endroit où il y a (eu) un certain nombre d’accidents, mais là aussi une voie rapide est en construction… Pendant ce temps, une Citroën DS4 fait la course avec nous. Mais la Honda CR-Z a plus d’un tour dans son sac malgré sa boite très longue (la 3ème peut monter à plus de 130 km/h !). On peut compter sur le mode Sport dans lequel les batteries boostent le 16 soupapes, un peu comme la nitro dans les jeux vidéo… La Citroën, bien plus puissante, ne suivra pas la cadence et devra s’incliner face aux vitesses de passage en courbe du petit coupé nippon. Nous passons le col du Pin Bouchain au kilomètre 425, l’occasion de passer le point culminant de la balade avec 759m d’altitude. C’est également également la ligne de partage des eaux : à partir de maintenant, on descend sur la Méditerranée ! Après notre arsouille, la consommation moyenne s’établit à 6.3 L, un record pour une sportive ! A 470 km, on entre dans Lyon par le 5ème arrondissement. La N7 utilise désormais le tunnel de Croix Rousse où elle y retrouve la N6 que l’on avait quittée à Fontainebleau. Nous snobons cette nationale 7 là et suivons une fois de plus l’ancien tracé (D407), plus typique et… moins embouteillé, qui franchit Croix Rousse avant de redescendre sur Perrache, pour traverser la Saône puis le Rhône. Après 10 km dans Lyon, nous tournons à droite pour mettre le cap au sud, plein sud jusqu’à Avignon. On ressort de la ville par des banlieues sans charme, comme souvent malheureusement le long d'un gros axe routier. On réalise que traverser les agglomérations sans autoroute devait être une vraie épreuve à l’époque. Pendant que nous pensons à cela, nous arrivons au bien nommé Relais des 500. C’est officiel, nous sommes à la moitié de la route et… Il reste encore la moitié ? Gasp ! Petite note en passant : il ne faut pas se fier parfaitement à notre kilométrage, qui varie en fonction des évitements pris ou non. Et comme les bornes kilométriques en béton ont disparues depuis longtemps… En arrivant sur Vienne, nous passons devant une superbe station-service convertie en concession Renault. C’est de loin, de très loin, la marque automobile la plus répandue le long de la nationale 7. Il y en a absolument partout ! Un peu plus loin, nous passons également devant un garage Fiat style art-déco parfaitement restauré, splendide ! A partir de maintenant, nous longerons le Rhône pendant quelques centaines de kilomètres. Nous franchissons le 45ème parallèle à hauteur de Pont de l’Isère. Désormais, nous sommes géographiquement dans le sud de l’hémisphère nord ! Le paysage commence à changer, on voit enfin des platanes en nombre. Arrivé à Valence, une nouvelle déviation. Définitivement, il faut absolument une carte (papier ou numérique) pour pouvoir repérer les anciens itinéraires, car les panneaux encouragent bien entendu les évitements et on ne peut donc pas se fier à eux. Anecdote : au début du XXème siècle, et avant l’ère des panneaux indicateurs (on ne vous parle même pas de GPS), Michelin avait invité le bureau des itinéraires : vous écriviez une lettre à Michelin pour expliquer où vous vouliez aller, et le manufacturier vous répondait par courrier également, en vous expliquant l'itinéraire à suivre. En quelque sorte l'ancêtre de ViaMichelin.com ! Dans Valence, on ne pourra en réalité pas rester sur l'itinéraire historique, en raison de sens uniques et de parties piétonnes ! Car aujourd’hui, la route nationale 7 contourne le centre-ville par les quais du Rhône, baptisés « avenue Tricastin » comme la centrale nucléaire la plus proche. Brrr… Voilà un nom qui ne fait pas rêver. On sort de la ville en passant devant le futur « parc d'activité nationale 7 », dont le logo est une Simca Aronde ! Ensuite, nous passons devant un (très rare) garage DAF. Nous sommes bientôt aux deux tiers de la route, il est temps de faire une pause. La suite: Nationale 7, de Valence à Menton Anciens dossiers |