Avec des chiffres en augmentation dans tous les secteurs, le Rétromobile continue à fédérer la venue des passionnés. En effet, du 6 au 10 février 2013, le salon de référence des véhicules anciens a réuni 80 000 visiteurs (+5000), 400 exposants (+50), et les ventes aux enchères ont totalisé une somme de... 14.6 millions d’Euros ! Visite guidée en photos.
Texte & photos: Bertrand Viet
Ce n‘est pas encore le printemps mais les Citroën DS s’exposent comme des fleurs ! Un bouquet composé d’une DS 19 jaune jonquille de 1959, d’une ID Luxe de 1957 couleur Capucine avec un intérieur tigré, ainsi que d’une DS 19 vert Printemps de 1957.
La Porsche 911 Carrera RS a quarante ans ! Fabriquée à un peu plus de 1500 exemplaires, cette version sportive de la 911 n’en finit plus d’attiser les convoitises. Résultat : sa côte s’envole, dépassant parfois 200 000 €. Quelques (vrais !) modèles étaient dispersés sur le salon, notamment sur le stand Porsche.
Les 40 ans de la victoire en championnat du monde des rallyes de la berlinette Alpine ont été célébrés sur plusieurs stands de Rétromobile.
Séquence émotion : cette Cisitalia Nuvolari de 1957 a été pilotée par Fangio lui-même. Après le passage d’un tel mythe derrière son volant, une question se pose : faut-il s’engager dans une restauration ?
Semblant sorties d’un cartoon, les formes exubérantes de cette Delahaye cabriolet carrossée par « Falaschi » ne laissent jamais indifférent… Il ne reste plus qu’à installer à son volant un personnage de Tex Avery !
Cette année, Rétromobile mettait à l’honneur le pilote d’avion Roland Garros, en particulier son Maurane type H de 1913 avec lequel il a effectué la première traversée de la Méditerranée.
Eh oui, ce prototype est bien une Xanthia ! Basée sur une Citroën AX 14 de 70 ch, ce concept-car cabriolet fait la part belle à un équipement haut de gamme puisqu’il se pare de sièges électriques à mémoires, d’une chaîne hi-fi, d’un ordinateur de bord et d’un indicateur de pression des pneus !
La marque doyenne Panhard-Levassor était bien représentée dans les allées de Rétromobile en particulier avec cette type A2 Tonneau de 1901. A cette époque, cela faisait une dizaine d’année que Panhard commercialisait des véhicules…
Mais qu’est-il arrivé à cette DS coupé Concorde de 1934 carrossée par Chapron ? Simplement elle a été détruite à la masse par la femme d’un mari qui avait effectué un écart conjugal…Ou comment transformer le « simple » travail d’un carrossier en œuvre d’art…
Les Bentley savent aussi se faire belles comme le prouve cette Bentley 4 litres ¼ Spécial Embirocos de 1938. Celle-ci aurait été réalisée à Paris par Georges Paulin et les carrosseries Pourtout spécialement pour un riche homme d’affaire grec.
Toujours aussi agréable à regarder cette 401 Eclipse de 1935 ! Elle fut, en Octobre 1934, la première voiture de série au monde dotée d’un toit métallique escamotable à commande électrique.
Nous ne la présentons plus, la Peugeot 205. Elle aura marqué plusieurs générations de passionnés, notamment avec sa sulfureuse GTI. Pour fêter les 30 ans du sacré numéro, le stand Peugeot mettait à l’honneur ce cabriolet Roland Garros et cette GTI 1.9.
Fabriquée d’octobre 1952 à avril 1954 à seulement 955 exemplaires, cette Peugeot 203 Coupé fait figure de rareté. Il faut dire qu’à l’époque, son prix était supérieur de 21% à celui de la berline !
Evidemment, quand la Mercedes 300 SL de 1955, construite à 1400 exemplaires, déploie ses portes « papillon », les prix s’envolent…Motorisée par un 6 cylindres à injection directe de 215 ch, la 300 SL peut atteindre, selon la démultiplication du pont arrière, 260 km/h !
Depuis longtemps, Mercedes réalise de jolis cabriolets à l’image de cette DB 300 Sc Roadster de 1957 équipée d’un 6 cylindres 3.0 de 175 chevaux.
Présentée en 1963, la Mercedes 230 SL surnommée Pagode fête déjà ses 50 ans !
Ford GT 40, Lancia Stratos et Porsche 910, autant de voitures mythiques que nombre de passionnés souhaiteraient avoir dans leur garage !
Quel plus bel écrin, pour transporter les réalisations Cartier, que ce camion Unic type L1 de 1923 ?
Cette année, Renault Classic a sorti des véhicules originaux, à l’image de cette Renault Type DG « Victoria Rotschild de 1913.
Motorisée par un 4 cylindres 12 litres de 120 ch à 1500 tr/min, cette Mercedes de 1908 pouvait atteindre 163 km/h. Ce modèle précède la « Blitzen Benz » de 1909 qui, grâce à son 4 cylindres 21,5 l de 200 ch à 1600 tr/min, peut rouler à... 228 km/h. !
En 1903, Spyker avait déjà conçu une voiture à 4 roues motrices, dotée d’un système de freins relié aux 4 roues. Motorisée par un 6 cylindres à blocs séparés, cette Spyker 60 HP pouvait atteindre 110 km/h.
Cette Porsche 911 4 places ne dépassera pas le stade de prototype ! Motorisée par un 4 cylindres à plat 2 litres de 130 chevaux, cette 911 type 754 « T7 » a été dessinée par Ferdinand Alexander Porsche en 1959.
La forme aplatie du pavillon de cette Renault 8 est-elle le résultat d’un tonneau? Non, ce prototype est le résultat du cahier des charges de la Régie qui stipulait de concevoir une voiture capable d’atteindre 155 km/h pour un surcout minimal… Après, pour créer une version sportive, Renault s’est orienté vers le motoriste Gordini…Ouf !
Symbole des véhicules originaux de la collection « Renault Classic », cette balayeuse Type DM de 1913 est présentée comme précurseur de nombreux engins de nettoyage modernes.
Réalisée sur une base de 2400 GTI de 1983, cette CX cabriolet « Orphée » a été fabriquée par Guy Deslandes à 5 exemplaires.
Pour traverser le Sahara, rien de tel que ce Renault type MH de 1924 provenant de la collection Renault Classic ! Ses six roues jumelées (donc 12 roues) permettent à ce camion de mieux « porter » sur le sable.
1 450 000 €, non ce n’est pas le gain du tirage des six numéros du loto, mais le prix que cette Talbot Lago T150 C de 1936 a atteint lors de la vente aux enchères…
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