En ce début de l’année 2013, la France a une fois de plus été prise dans un « fort épisode neigeux », comme dit le monsieur de la télé. Avec tout ce que cela sous-entend comme accidents et comme axes bloqués.
C’est pourtant simple : une bonne partie de ces accidents pourraient être annulés (ou minimisés) si tout le monde prenait la peine de s’équiper en pneus hiver, au lieu de tenter de circuler dans ces conditions en pneus été. Voit-on des joueurs de foot, même des bons, essayer de jouer un match en mocassins ?
En fait, la gomme des pneus « été » durcit avec le froid, jusqu’à devenir plus proche du plastique que du caoutchouc (comme un chewing-gum que l’on mettrait au frigo…). Seulement voilà ce qui arrive quand on met des roues en plastique sur une voiture :
Bref, pour rouler dans l’humidité il faut plus de sculptures, pour la neige ou le verglas une sculpture particulière, et une gomme qui reste souple à basse température. Par chance un pneu réunissant tout cela existe, c’est le pneu hiver. Vous en aurez besoin même s’il n’y a pas forcément de neige là où vous êtes ! Car en dessous de 7°C, le pneu hiver prend le dessus. Et les 7°C, quand on part un matin d’hiver au boulot, on ne les a généralement pas…
En fait, tout le monde ou presque est persuadé de bien conduire… Mais avoir la chance de pouvoir comparer les deux types de pneus est sans appel : on n’aura plus idée de rouler en pneus « été » une fois la mauvaise saison venue !
Voici un exemple qui peut arriver à tous : démarrer sur chaussée enneigée. Pas question de bon ou de mauvais pilote, il faut passer la première et démarrer en douceur. Avec la complicité du Bibendum qui nous a prêté des Michelin Primacy et des Michelin Alpin, voici ce que ça donne, avec une traction et une propulsion :
Dans le même genre… On va vous rappeler que pouvoir freiner c’est important, et que seuls les pneus vous relient à la route. Pour vérifier l’apport des pneus hiver, voici deux Mégane. Toutes deux avec l’ABS bien entendu, mais une en Michelin Primacy « été » et l’autre en Michelin Alpin « hiver ». Comme Michelin annonçait une distance de freinage diminuée de moitié à 50 km/h, nous avons voulu vérifier. Mais à 40 km/h parce que nous la neige ça nous fait peur :)
Le résultat est là, la vidéo parle d’elle-même. Notre mesure n’était pas d’une précision diabolique (les deux Mégane ne roulaient pas parfaitement à la même vitesse) mais il n’empêche que l’une a freiné en précisément 12m et l’autre en 25. La réduction de moitié de la distance de freinage y est bel et bien ! Et surtout, 13m, ça représente la longueur de trois Mégane, imaginez le carambolage évité. Même si vous étiez un fin volant, ces pneus peuvent vous permettre d’éviter quelqu’un moins doué que vous qui s’était placé involontairement sur votre trajectoire…
On vous passe les détails des lamelles Stabiligrip à effet crémaillère, le mélange de gomme Helio Compound 3G breveté intégrant notamment de l’huile de tournesol (!!!), retenez que nos pneus portant le logo (« 3 Peaks Mountain Snow Flake ») spécifique aux pneus hiver transforment une piégeuse route d’hiver en route presque normale, sans autre équipement sur le véhicule. Il faut reconnaitre que c’est plus efficace et moins cher que d’acheter un véhicule à 4 roues motrices ou même que d’avoir à monter des chaines un jour de neige… Ça évite aussi d’avoir à saler les routes, une solution aussi coûteuse que polluante, et grande spécialité française.
Pas étonnant qu’en Europe 30% des pneus vendus soient des pneus hiver. Dans certains pays ils sont même obligatoires les jours de neige, sans quoi vous n’êtes pas assurés. Après tout c’est relativement logique : si vous n’avez pas voulu vous équiper, ne bloquez pas la route à ceux qui se sont équipés !
La gamme de pneus hiver chez nous, ce sont les Michelin Alpin pour les autos classiques, mais aussi les nouveaux Michelin Pilot Alpin pour que votre sportive ne reste pas au garage. Les pays scandinaves ont même droits à de très attirants X-Ice (et X-Ice North cloutés) puisqu’ils ne roulent QUE sur neige…
Au fait, dernière chose… Les pneus hiver, ça se monte par quatre, sinon on a deux roues qui adhèrent et deux roues qui glissent… Voilà ce que ça donne, aux mains d’un pilote chevronné. On imagine le massacre au volant d’une personne moins douée :