Le salon de Genève : le salon des plus belles voitures, le salon où a été dévoilé la Jaguar Type E… entre autres. Suite au Covid-19, ce prestigieux rendez-vous avait disparu quelques temps mais le revoici.
La principale information est qu’il s’agissait cette année d’un tout petit salon. On entrait au travers d’une magnifique exposition de véhicules de collection, très complète. On y trouvait une partie supercar composée de Bugatti, de Ferrari et de plusieurs McLaren, autant de bolides aux formes magnifiques et aux reflets de carrosserie carbone coloré.
Avec ce rassemblement de véhicules d’époque, on se replongeait avant-guerre avec des limousines, des voitures sportives, des GT… A noter la présence de préparateurs pour véhicules anciens sur le salon. De magnifiques réalisations qui vont au-delà de la restauration en retravaillant la carrosserie, des intérieurs refaits à neuf et dans l'esprit d’époque.
L’un des coups de coeur du salon était le Dacia Sandrider qui sera engagé dès 2025 au Dakar. « C’est avec ça que l’on va gagner » a déclaré le plus célèbre de ses futurs pilotes, Sébastien Loeb.
La Lamborghini Vision GT présentait l’offre la plus atypique avec ce cockpit rassemblant le pilote et son moteur, avec 4 roues à la place des ailes. Un design très aérien, des lignes tendues comme la marque sait en dessiner, un aileron en forme de Y façon vaisseau spatial, pour une auto venue d’une autre galaxie et animée par une autre énergie…
La star inconditionnelle du salon était bien entendu la nouvelle Renault 5 E-tech Electric, qui elle-même se trouvait sur le plus beau stand, celui de Renault. Car il faut bien dire que Renault et Dacia représentaient près du quart de la surface… sans eux, il n’y aurait peut-être pas eu de salon.
Le losange mettait le paquet pour la présentation de la nouvelle Renault 5 et il y en avait pour tout le monde. Une véritable boutique (attention au budget, nous sommes en Suisse…), un espace ludique avec babyfoot, pleins de R5 pour les admirer sous toutes les couleurs, etc. Il y avait également un espace didactique avec des coupes de taille réelle où l’on voyait l'implantation des batterie dans le plancher. En les voyant accessibles par dessous, comme pour les retirer facilement, nous nous sommes demandés un instant si l’on ne voulait pas reproduire les Fluence électriques israéliennes où l'on changeait la batterie plutôt que d'attendre la recharge. Vous savez, comme les chevaux que l'on empruntait à l'auberge pour continuer son périple.
Pas bien loin du losange se trouvait bien entendu Dacia, qui présentait la Spring revue et corrigée. Nous vous reparlerons bientôt des nouveautés que cette version, qui reste l'électrique la moins chère du marché, amène.
Les autres constructeurs présents, bien plus discrets, avaient tout de même le mérite d’être là : BYD, MG, Lucid… Reste que la plupart des constructeurs étaient aux abonnés absents. L’un de nos confrères rappelait que lorsque la dernière édition du salon de Genève a été annulée tardivement, il n’y a eu aucun remboursement. Certains s’en rappellent encore très bien !
Texte : Cédric Césa & Manu Bordonado
Photos: Cédric Césa