Créé en 1981 à quelques minutes d’Aix en Provence, le circuit du Grand Sambuc fait peau neuve pour fêter ses 35 ans. Avec quelques nouveautés à la clef.
L’inauguration était belle. Réuni en un même endroit, le créateur du circuit, Henri Pescarolo qui y venait pour la première fois, et Stéphane Ortelli qui alignait les tours au volant d’une Lotus Exige V6 Cup R de 370 chevaux au poids plus que réduit.
A l’entrée du vaste domaine où le circuit se cache, une exposition annonçait la couleur: Ferrari F40, Lamborghini Countach… De quoi éclipser la Gallardo garée juste à côté ! Mais ça n’est pas pour ça que nous venions.
Schumacher, Hakkinen, Coulthard, tous sont venus tourner sur le circuit pour régler leur Formule 1. Mais ceux qui connaissent le circuit comme nous vont être surpris: le circuit a été complètement refait, et des rails ont notamment été déplacés pour améliorer la sécurité. Mais surtout, il accueille désormais une école de pilotage. Et pas n’importe laquelle.
Lotus. 7 titres mondiaux et 80 victoires en Formule 1. Lotus est une légende du sport automobile. L’école de pilotage Lotus, elle, est une vraie école de pilotage, c’est le moins qu’on puisse dire ! Et elle va faire vivre le circuit à l’année.
La Lotus Driving School compte deux niveaux de formation, de la formation de base au perfectionnement avancé. En Angleterre y a même trois niveaux, mais le troisième étant la visite de l'usine Lotus, cela n’était pas possible sur le circuit du Grand Sambuc !
A sa naissance, le Circuit du Grand Sambuc était le terrain de jeu privé d'un collectionneur. Quel chemin parcouru depuis ! L’installation de la Lotus Driving School est une très bonne nouvelle car elle pérennise les lieux. Le jour de l’inauguration, beaucoup de clients ont pu tourner sur la nouvelle version de ce circuit, auquel on souhaite une longue existance.
En repartant, la navette était… un taxi anglais. En plus d’avoir un cadre de rêve et de partager avec leurs élèves leur coup de volant, « ils » ont de l’humour…
Texte : Manu Bordonado & Régis Laporte
Photos: Régis Laporte