|
Renault Mégane E-Tech plug-in hybrid | |
Renault Mégane Blue dCi 115 | |
Renault Clio TCe 130 | |
Renault Kadjar TCe 140 et 160 | |
Renault Clio RS Trophy |
Renault 4cv Décapotable Grand Luxe (1952-1957) | |
Renault 4cv Sport (1958-1961) | |
Renault 4cv Sport (1952-1957) | |
Renault 4cv 1062 Affaires (1958-1961) | |
Renault 4cv 1062 Affaires (1954-1957) |
Renault Clio dCi EDC Initiale Paris | |
Renault Twingo SCe 70 et TCe 90 | |
Renault Clio TCe 90 Dynamique | |
Renault Twizy |
Accueil Autoweb > Essais routiers > Renault > Essai Renault Mégane dCi 110 EDCLibrairie Renault Renault Mégane dCi 110 EDC : Essai Les Renault à boites automatiques sont de longue date des autos de qualité. Nous avons voulu vérifier si cette vieille tradition était respectée avec la nouvelle génération de boites autos, appelées EDC. Texte: Manu Bordonado Les itinéraires parcourus en voiture sont de plus en plus saturés, rendant la conduite d’une boite automatique de plus en plus appréciable. Dans le même temps, l’avenir de l’automobile passe par la réduction drastique des consommations. Or une boite automatique classique, à convertisseur de couple, consomme plus qu’une classique boite mécanique. La boite à double embrayage permet de concilier les deux. En effet, une boite robotisée (à embrayage piloté) permet de s’affranchir du glouton convertisseur et approcher ainsi l’économie de la boite mécanique. Inconvénient : une lenteur relative et une moindre douceur qu’une classique boite automatique. Des inconvénients qui disparaissent avec une boite à double embrayage. Un embrayage gère les rapports impairs, l’autre les rapports pairs (et la marche arrière). A chaque changement de rapport, l’un embraye pendant que l’autre débraye. Ça se fait en continu, c’est fluide, et il n’y a plus le patinage du convertisseur de couple. Le beurre et l’argent du beurre en somme. Inauguré sur la première Audi TT 3.2 Quattro et la première VW Golf R32, cette boite (DSG) a ensuite inspiré beaucoup de marques. Dont Renault, avec l’EDC qui nous occupe aujourd’hui. La marque française associe dans l’immédiat la boite EDC au moteur 1.5dCi 110 mais l’associera à d’autres moteurs par la suite, sans aucun doute. On le trouvera pour l’instant dans la Mégane et ses dérivées, Scénic compris. En ce qui nous concerne, ça sera une Mégane Dynamique et… 5 portes. Deux éléments impossibles à concilier ? Faut voir. C’est parti. Passons sur le look de l’auto : c’est une Mégane 5 portes, ça n’est pas l’auto la plus agressive du monde. Frimeurs, passez votre chemin ! Enfin, il y a quand même bien l’angle de 3/4 arrière qui rappelle un peu la Porsche Panamera depuis leurs sorties respectives… Laquelle a bien pu copier sur l’autre ? L’essai commence avec ce qui fait d’une Renault une voiture à vivre : tout est pratique, à commencer par l’accès mains libres. Quand on y a goûté, il est bien dur de revenir en arrière ! Ça continue dans le parking avec les phares automatiques, qui sont également au Xénon et... directionnels ! Vous n’aurez plus jamais peur dans un parking tellement ils éclairent bien. Pendant ce temps, on écoute la musique diffusée en Bluetooth par son Smartphone. Y a rien, là ? L’intérieur est agréable. Le dessin est plaisant, loin de la monotonie des voitures allemandes, et offre une très bonne ergonomie. La finition est valable et a bien progressé depuis la Mégane II, une bonne cuvée pour les habitués de la marque. Bien sûr, Audi fait mieux mais on ne peut pas tout avoir ! La sellerie est également d’un dessin et d’un confort agréable. Tout n’est pas parfait cependant : la banquette arrière est moyennement confortable pour un adulte, en raison d’une assise un peu courte et d’un dossier trop droit. Bon, assez parlé des généralités de la Mégane III, parlons un peu de la particularité de celle-ci : le dCi associé à sa boite EDC. Le 1.5dCi est parfaitement connu, puisqu’il officie depuis 2001 sous le capot des Clio. Depuis, il a motorisé également les Twingo, les Mégane et Scénic, les Kangoo, la gamme Dacia complète et même la Laguna. On l’a même trouvé sous le capot du Suzuki Jimny… Il se trouve ici dans sa définition la plus puissante, 110 chevaux pour 24.5 mkg à 1750 tr/min. Ce 1.5dCi nous a une fois de plus conquis, par sa rondeur mais aussi et surtout par sa relative discrétion. Discrétion sonore, mais aussi discrétion à la pompe en raison d’une consommation réduite : en ville, sans recherche d’économie, nous étions en dessous des 6 L/100. En prime, cette Mégane dCi marche bien ! La boite EDC se commande bien entendu comme une autre boite automatique, et se caractérise par sa grande douceur. Elle réagit bien à propos et se trouve toujours sur le bon rapport. Rien à dire donc, ou presque. La boite serait parfaite si l’on n’avait pas essayé la boite DSG ! En effet, en comparaison la boite EDC se montre au moins aussi douce, presque autant à propos mais… largement moins rapide ! En effet, si la boite convient parfaitement en conduite calme, tant en agglomération que sur route, le conducteur deviendra sans doute un peu impatient dès qu’il souhaitera rouler vite. De la vigueur, que diable ! En fait, il manque sans doute la position S (sport) que propose ladite boite DSG… A sa décharge, la Mégane dCi 110 EDC n’entend pas se faire passer pour une voiture de sport. Pourtant elle aurait presque pu, car son châssis nous a plu. La direction est relativement directe, douce, et l’assistance est calibrée bien à propos, ce qui n’était pas le cas de l’ancienne Mégane. Bien entendu, comme toujours avec une direction à assistance électrique, on reste un peu sur sa faim pour le retour d’information sur l’adhérence des roues avant. Cette direction commande un châssis précis et incisif. Nous avons même, sur un malentendu, fait glisser le train arrière sur un virage gras ! Sur une Renault, cela fait plaisir ! Heureusement, l’ESP veille… De toute façon, comme vous le savez déjà : la Mégane dCi 110 EDC n’entend pas se faire passer pour une voiture de sport ! Contrepartie à cette tenue de route ludique : l’amortissement est assez ferme. Une particularité de la finition Dynamique peut-être ? En termes de tarif, la Mégane dCi 110 EDC se tient dans un mouchoir avec ses concurrentes, les C4 et 308 HDi BMP6, ainsi que la Focus Powershift. C'est-à-dire que seule la vieillissante Seat Leon à l’excellente boite DSG se trouve (bien) mieux placée en prix. Deux étages au-dessus, on trouve les prétentieuses Audi A3 S-Tronic, Golf DSG et Delta Selectronic… Rien à reprocher à la Mégane côté budget donc, au contraire : on soulignera notamment la navigation Tomtom disponible contre un tarif très honnête. On aurait juste apprécié que la roue de secours ne soit pas une option. Renault offre avec la Mégane EDC une très bonne boite automatique moderne, une fois de plus. Dommage simplement que sa grande douceur se fasse au détriment du dynamisme, alors qu’une boite DSG sait combiner les deux. Réagir à l'essai de la Renault Mégane dCi 110 EDC sur notre forum
Renault Mégane dCi 110 EDC : Fiche technique
Renault Mégane (X95): voir aussi... Site officiel du constructeur : Renault Les fiches techniques des concurrentes : Audi A3 (A5) 1.9 TDI e Audi A3 (A5) Sportback 1.9 TDI BMW E81-E87 116d BMW F20 116d Citroen C4 (2010) e-HDi 110 Citroen C4 (2010) HDi 110 Citroen C4 AirCross HDi 115 Citroen DS4 e-HDi 110 Citroen DS4 HDi 110 Fiat Bravo (2007) 1.6 MultiJet 105 Fiat Bravo (2007) 1.6 MultiJet 120 Ford Focus II 2.0 TDCi 110 Ford Focus II ECOnetic 110 Ford Focus III 1.6 TDCi 115 Ford Focus III 2.0 TDCi 115 Ford Focus III ECOnetic Kia Cee´d A CRDi 115 Kia Cee´d B 1.6 CRDi 110 Kia Pro_Cee´d A CRDi 115 Kia Pro_Cee´d A CRDi 115 Lancia Delta 3 1.6 Mjet 120 Opel Astra C GTC EcoFLEX Opel Astra D 1.7 CDTI 110 Peugeot 308 (2007) 1.6 e-HDI Seat Leon 2005 1.6 TDI 105 Seat Leon 2005 Ecomotive Seat Leon 2005 Ecomotive Seat Toledo 1.6 TDI 105 Seat Toledo 1.6 TDI Ecomotive Volkswagen Golf VI 1.6 TDI 105 Volkswagen Golf VI 1.6 TDI BlueMotion Volkswagen Golf VI 1.6 TDI BlueMotion 99g Volkswagen Golf VI 2.0 TDI 110 Volkswagen Golf VII 1.6 TDI Volvo V40 D2 Aucun avis posté sur Renault Mégane dCi 110 EDC |