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Accueil Autoweb > Essais routiers > Renault > Essai Renault Mégane 1.5dCiLibrairie Renault Renault Mégane 1.5dCi : Essai C'est avec la 19 que Renault a commencé à séduire des gens soucieux de la qualité de leur auto. Aussi, lorsqu'il fut question d'en remplacer le modèle, la marque au losange déclina le modèle Mégane sous une multitude de carrosseries (berline, coupé, cabriolet, break et monospace), tout en conservant une allure trop proche de la Renault 19 en ce qui concerne la berline. En voyant la Renault Mégane II, on se dit tout de suite que Renault n'a pas voulu refaire la même erreur : la nouvelle ligne n'a rien de la fadeur de l'ancienne. Au contraire, elle aurait tendance à choquer, comme le constructeur aime le faire actuellement. Est-ce une mini-Vel Satis, ou une Avantime écrasée ? Ni l'un ni l'autre. L'avant est toujours plongeant, le capot bien rempli, l'arrière à vitre verticale et à coffre en biais, mais tout cela semble plus homogène que sur ses grandes sœurs. Néanmoins, la ligne est particulière, nous vous laisserons seul juge. A l'intérieur en revanche, c'est plutôt pas mal. Les compteurs sont à la mode, c'est-à-dire qu'il y en a 2 gros principaux, la jauge et le thermomètre étant intégrés à ceux-ci. Leur lecture est agréable. L'ordinateur de bord, livré en série sur toutes les versions est logé entre tout ceci. Le volant est réglable dans tous les plans, les sièges, notamment celui du conducteur qui est réglable en hauteur, sont bons et le conducteur se sent immédiatement bien. Sur la console centrale, toutes les commandes sont bien placées, et certaines se distinguent par leur prise en main aisée : les commandes de chauffage en font partie. Ca a l'air idiot, mais sur la route, on est content de les trouver facilement et de les manipuler facilement. Sous le capot, chez Renault comme ailleurs, l'époque des gros diesels sans turbo genre 1.9D est révolue, place aux petits moteurs turbocompressés. Pour deux principales raisons. La première est que ces moteurs trouvent aussi leur place sur des modèles plus petits (Clio en l'occurrence), la seconde est le bilan consommation et pollution, plus favorables ainsi. Ainsi, la gamme des Mégane diesel commence avec ce 1.5dCi, dans sa version à intercooler. Cela nous donne 80 chevaux, mais aussi 18.9 mkg à 2000 tr/min. Ce qui nous change réellement des 1.9D précités. Cette présentation statique passée, nous pouvons prendre la route. Il va donc falloir utiliser la fameuse carte de démarrage. Théoriquement, elle a un format carte de crédit, mais dans la pratique, on ne risque pas de la ranger avec les autres cartes vu son épaisseur. En tout cas, ça reste nettement plus petit qu'un jeu de clefs ou qu'une télécommande classique, et elle ouvre la voiture d'assez loin. Une fois installé dans son siège, on glisse « ça » sans résistance dans la fente adaptée, et on appuie sur Start/Stop. Ca ne démarre pas tout de suite. D'abord, ça déverrouille le Neiman (qui ne s'appelle sans doute plus comme ça), ça met le contact puis ça démarre enfin (il n'y a heureusement plus de préchauffage sous des températures usuelles). Ca doit prendre une seconde tout au plus, mais le fait que le moteur ne démarre pas à l'instant où l'on appuie reste curieux même s'il est en réalité logique. Au volant, deux choses étonnent. D'une part, le niveau de bruit très faible du 1.5dCi, que nous avions déjà constaté dans la Clio. D 'autre part, la direction à assistance électrique, toujours douce. Avec les autres commandes qui sont douces aussi, la conduite de la Mégane 1.5dCi se présente bien. En ville, le moteur est suffisamment puissant, et son couple bien placé est impeccable. En agglomération, la Mégane 1.5dCi est la reine. On ne lui reprochera alors que sa visibilité 3/4 arrière entravée par le montant épais qui s'y trouve. Sur route, son compromis confort/tenue de route est idéal, et l'ESP ne manque à personne. Le freinage, lui, est aussi puissant qu'endurant. De quoi bien s'amuser, ce que le moteur ne permet pas totalement. Tant qu'on roule normalement, ou un peu plus rapidement, il suffit, mais dès qu'on a besoin de plus de puissance, on s'aperçoit qu'il n'a rien de plus à offrir. Idéal en conduite familiale, il ne plaira pas aux sportifs. Bien sur, c'était prévisible, mais il faut savoir qu'on n'attendait pas de ce petit moteur un tel agrément. Si vous ne cherchez pas la performance, il sera largement suffisant ! Sur autoroute, même commentaire. Le silence et la stabilité sont les deux qualités de la Mégane, et avaler du kilomètre est un plaisir… économique. La voiture est capable d'atteindre des vitesses illégales et de les maintenir. Même s'il ne s'agit évidemment pas d'une concurrente à par exemple une Audi A3 2.0 TDI, nous avons été plusieurs fois surpris par la vitesse affichée au compteur. Là aussi, largement suffisant pour la majorité de la population. Au final, que reprocher à la Mégane 1.5dCi ? A part la taille de son coffre et la garde au toit aux places arrière, pas grand-chose. Son style ? C'est affaire de goût. Ses performances ? Achetez une 1.9dCi ! Réagissez à cet essai sur le forum
Renault Mégane 1.5dCi : Fiche technique
Renault Mégane (X84): voir aussi... Site officiel du constructeur : Renault Les fiches techniques des concurrentes : Fiat Stilo 5p JTD 80 Hyundai Accent 1.5 CRDi Nissan Almera B 1.5dCi Opel Astra B 1.7 DTI 16v Opel Astra B 1.7 DTI 16v Eco 4 Opel Astra C 1.7 CDTI 80 Seat Cordoba 2003 TDI 75 Volkswagen Golf V 2.0 SDI Aucun avis posté sur Renault Mégane 1.5dCi |