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Accueil Autoweb > Essais routiers > Renault > Essai Renault Sport Clio 2.0 16vLibrairie Renault Renault Sport Clio 2.0 16v : Essai Au milieu des années 90, le segment des petites GTI a tout sauf la côte. Du coup, l'offre se tarit chez les constructeurs à chaque renouvellement de gamme. La Clio II doit se passer de version sportive et culmine avec une 1.6 16v de seulement 110 chevaux. Mais Renault Espagne, entre autres, réclame une vraie sportive dans la gamme. Une version musclée sera donc préparée par Renault Sport, qui va avoir justement du temps libre suite à son annonce de retrait de la Formule 1. C'est ainsi que naît en 1999 la Clio Renault Sport 2.0 16v. La clientèle est impatiente, il n'y avait pas eu un modèle avec autant de caractère depuis la Clio Williams dont elle espère bien reprendre le flambeau. Pour cela les ingénieurs se sont retroussés les manches et on tiré 172 chevaux du 2 litres F4R. Dans les GTI de moins de 4 mètres, on devra attendre un moment pour trouver plus puissant si l'on excepte l'anecdotique Seat Ibiza Cupra R. On a affaire à une petite bombe, et ça doit se voir. Mais la précédente Clio avait une ligne dynamique que n'a pas la Clio II, et par conséquent il va falloir rendre tout cela plus viril. On emploiera les méthodes traditionnellesà savoir un becquet arrière et un spoiler avant (qui remonte astucieusement jusque sous les phares en modifiant le regard), des jantes mais aussi des ailes avant élargies, des bas de caisses, et une peinture intégrale. A ce propos, le bouclier arrière est le même que sur le reste de la gamme et sa peinture vieillit mal dans la zone avoisinant le pot d'échappement. A l'intérieur, il fallait faire attention, les clients ne voulant plus d'une voiture inconfortable et mal équipée mais un vrai haut de gamme. La sellerie est mixte cuir/alcantara, on a des appuie-tête arrière, la climatisation, le Radio CD, les airbags et l'ABS, de même que l'ordinateur de bord. Pour la touche sportive, les sièges avant sont bien sur plus enveloppants, le pommeau du levier de vitesses est une belle boule en aluminium assortie à l'habillage de la console centrale et le volant est en cuir retourné pour plus de grip. La deuxième série de celle qu'on appelle Clio "RS" y ajoutera le détecteur de pluie, les phares au Xénon à allumage automatique, les lave-phares, la climatisation automatique et un peu plus tard l'ESP. En 2002 sera également lancée une série limitée Jean Ragnotti qui se distinguera par son dépouillement : phares au xénon, lave-phares, climatisation, détecteur de pluie, ABS (voir l'encadré en fin d'article) et même essuie-glace arrière passeront à la trappe tandis que le châssis sera retouché pour encore plus de caractère. Au volant d'une RS, on sent bien que l'on n'est pas dans une Clio normale. A cause du bruit du moteur et de la sécheresse de la suspension. Le moteur a le ton grave, un rien étouffé mais très flatteur et participe au charme de l'engin. Sur une longue étape d'autoroute il pourra devenir lassant, mais est-ce sa vocation ? A bas régime son couple est intéressant, pas du tout pointu et un embouteillage ne se transformera pas en calvaire. Mais plus on va monter dans les tours plus on va avoir de la puissance et plus le bruit du moteur va devenir rageur. C'est un vrai pousse au crime, Renault Sport a fait du bon boulot. Du reste, la Clio RS ne fait pas semblant face au chrono : avec 220 km/h et 28.5'' au kilomètre départ arrêté, elle se permet de se frotter à beaucoup plus puissant qu'elle, bien aidée par son poids inférieur à 1100 kg (on remercie au passage le capot en aluminium). La deuxième version de RS fera un peu moins bien que la première, un équipement supérieur étant combiné à un réglage moteur différent. La version Jean Ragnotti fait logiquement mieux, frôlant les 28 secondes au km, mais dans un autre (in)confort. Les Renault sont reconnues pour les qualités de leurs châssis et il aurait été dommage de se manquer sur cette Clio RS. Et là on dit chapeau. En effet, tout est bon. La motricité est infaillible, l'équilibre est très bon et pour une fois la maniabilité ne fait pas les frais d'une trop grande stabilité. Fait rare sur une Renault, le train arrière accepte d'engager au levier de pied ou sur un filet de freinage. Du grand art, et sans doute la plus belle qualité de cette Clio, quelque soit l'état de la chaussée. La sécheresse de la suspension en conduite touristique est définitivement pardonnée. Au final, et en mettant de côté l'exclusive version Jean Ragnotti, la Clio RS fait preuve d'une belle homogénéité, tout en étant très sportive si l'envie s'en fait sentir. Cette GTI est restée une référence tout au long de sa carrière, en progressant par petites touches. La 206 RC ne fera pas mieux.
Renault Sport Clio 2.0 16v : Fiche technique
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