Les dernières annonces dans les médias ne laissent aucun doute là-dessus : l’hybridation des automobiles devient une nécessité pour les constructeurs. Nous avons dès lors essayé un véhicule qui se distingue par ses choix techniques…
Les dernières annonces dans les médias ne laissent aucun doute là-dessus : l’hybridation des automobiles devient une nécessité pour les constructeurs. Nous avons dès lors essayé un véhicule qui se distingue par ses choix techniques…
Un véhicule hybride se compose de deux sources d’énergie distinctes, le plus souvent un moteur thermique et un moteur électrique. Le plus souvent, ledit moteur électrique et le moteur thermique fonctionnent en parallèle (indépendamment) ou en série (ensemble). Le Ford Transit utilise un autre principe, semblable à ce qui existait sur le couple Chevrolet Volt/Opel Ampera.
Le Ford Transit est un PHEV (Plug-in Hybrid Electric Vehicule), ce que l’on appelle chez nous un hybride rechargeable. Pour s’en servir, on le débranche donc de la prise de courant et l’on s’en sert comme un véhicule électrique. On a alors une autonomie d’une cinquantaine de kilomètres, suffisant pour la tournée d’un véhicule de livraison par exemple.
Lorsqu’on a épuisé les batteries, le moteur thermique prend le relais. Il s’agit du 1.0 EcoBoost, un excellent 3 cylindres qui développe ici 120 chevaux. Sa particularité est qu’il n’entraine pas les roues puisqu’il sert uniquement de groupe électrogène. On se passe donc d’embrayage et de boite de vitesse. Bien entendu, au lever de pied les batteries se rechargent. Pour notre part, on aurait apprécié un poil plus de frein moteur, à la fois pour mieux recharger et pour économiser les freins.
A l’usage, plus on aura besoin d’électricité et plus le moteur EcoBoost accélère pour en produire. Plus on va rouler vite, plus cela va ressembler à la conduite d’un véhicule à variateur. En clair et en décodé, en ville et en conduite zen c’est très agréable. Sur autoroute en conduite nerveuse, les montées en régime deviennent caricaturales et la consommation aussi. Bien évidemment, le Ford Transit PHEV est plutôt prévu pour la ville. D’ailleurs, il est bridé à 120 km/h. Pour les trajets au long cours, il y un mHEV équipé d’un Diesel de 150 chevaux…
Notre court essai ne nous a pas permis de vider la batterie entièrement ni surtout d’effectuer une charge, on ne pourra donc pas vous raconter si c’est long ou pas ! De son côté, le GPS du Ford Transit PHEV est capable d’établir des stratégies : il est par exemple capable de déclencher plus tôt le moteur EcoBoost pour préserver assez de batteries puis de traverser un peu plus loin une zone LEV comme il en fleurit un peu partout.
Dans son élément (la ville et les petits parcours) le Ford Transit PHEV est un plaisir à conduire. Il est très facile à emmener car il se montre maniable, doux, coupleux… et silencieux : il faudra donc que la charge soit fixée faute de quoi vous l’entendrez en permanence balader à l’arrière. C’est du vécu !
Au volant, l’ergonomie est bonne. Le volant est réglable dans toutes les positions. Côté équipement, nous avons pu apprécier au quotidien les phares automatiques ainsi que l’aide au stationnement automatique, un vrai plus sur ce genre de véhicule. En revanche, on s’étonne sur notre exemplaire de l’absence de système de recharge de téléphone par induction ainsi que du manque de rangement : ni dans le pavillon, ni entre les sièges.
On se fait la réflexion à chaque essai d’hybride ou d’électrique : loin de toute considération écologique, ce sont des véhicules agréables à utiliser. C’est particulièrement le cas de ce Ford Transit PHEV, qui est extra dès lors qu’on le tient éloigné des grands parcours.