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Accueil Autoweb > Essais routiers > Toyota > Essai Toyota Land Cruiser Série 40Librairie Toyota Toyota Land Cruiser Série 40 : Essai Les plus grandes lignées de 4x4 trouvent leurs origines à la fin des années 40. La Jeep bien évidemment, qui est passée à la postérité durant le conflit mondial et qui va donner des idées, entre autres, à des anglais de chez Rover et à des japonais de chez Toyota, qui vont d'abord faire des copies plus ou moins ressemblantes mais qui au cours des années se perfectionneront... La théorie de l'évolution ? Quand on voit un BJ40, on voit un 4x4 comme on les imaginait il y a 20 ans, capot rectangulaire et ailes rapportées. Mais que signifie BJ40 au fait ? Toyota est en effet friand de ce genre de prénoms. Dans BJ40 il y a B, qui désigne une génération de gros diesels (les gros essence sont les F). J désigne un Land Cruiser. 4, c'est la génération du Land Cruiser. 0, c'est la variante du châssis. Ainsi, un BJ40 est un ancien Land Cruiser motorisé par un gros diesel et monté un sur châssis court. Un FJ73 aurait été un modèle à essence plus récent et en châssis de longueur intermédiaire. C'est au Salon de Paris 1973 que Toyota nous présente sa gamme Land Cruiser, les FJ40 et FJ45. Ils sont animés par des moteurs à essence mais un an plus tard apparaissent les diesel BJ40 et BJ45 qui vont vite intéresser les professionnels, si bien que les FJ disparaitront du catalogue en 1976, au moment où apparaît un modèle à châssis moyen, le BJ43. En 1980 le châssis long devient disponible avec un 6 cylindres diesel: c'est le HJ45. En 1981 toute la gamme évolue, le 4 cylindres diesel passant de de 3.0 à 3.4 litres. C'est l'occasion d'adopter une boite 5 et des freins à disque à l'avant. Le BJ40 devient alors BJ42, et le BJ43 se renomme BJ46 tandis que les châssis longs (BJ45 et HJ45) disparaissent. Une fois installé au volant le BJ40 semble viril, de par ses sièges fermes, sa direction et ses freins (à 4 tambours) non assistés. Son tableau de bord n'est qu'une planche métallique peinte avec le reste de la voiture et où l'on a intégré un combiné assez complet (compteur, jauge, thermomètre, voltmètre et pression d'huile) que complètent différentes tirettes (préchauffage moteur, feux, warning, essuies-glace et chauffage). Le frein à main se présente comme beaucoup de véhicules de cette époque sous la forme d'une tirette sous le tableau de bord. La conduite du BJ40 réserve quelques bonnes surprises. Tout d'abord la direction, non assistée, est très démultipliée. Elle est donc légère et préserve des retours de volant en tout terrain. L'embrayage n'est pas trop dur et les freins non plus, alors qu'ils ne sont pas assistés. Le bon diesel, coupleux à souhait, anime aisément le lourd 4x4. Certes on ne doublera pas tout le monde sur la route, mais il reprend aisément à bas régime et il procure finalement un certain plaisir de conduite. Rien à voir avec la paresse d'un Peugeot P4 par exemple. La tenue de route est saine, tant que la route est plane. En effet, tous les BJ disposent d'une suspension à ressorts à lames, et celle ci nous rappelle féquemment par des coups de raquette que nous sommes vertébrés. En tout terrain on a affaire à un vrai franchisseur. Bien évidemment les angles caractéristiques sont tout ce qu'il y a de plus dégagés et on n'est limité que par les croisements de ponts réduits par les lames de ressort. Le couple à bas régime et la qualité de la réduction faisant le reste. Sur piste on évitera de trop accélérer, car le châssis très court associé aux ressorts à lames donne des résultats imprévisibles. Côté fiabilité, pas de soucis à se faire. On a là affaire à du matériel japonais surdimensionné. Comme tout nippon de cette époque, la rouille est ici très agressive, mais on peut à présent trouver des spécialistes capables de reproduite des pièces en inox... Enfin, comme tout véhicule résistant, il faut veiller à ce que le(s) précédent(s) propriétaire(s) n'en ai(en)t pas profité pour ne pas l'entretenir...
Toyota Land Cruiser Série 40 : Fiche technique
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