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Accueil Autoweb > Essais routiers > Tesla > Essai Tesla Roadster 2.5Librairie Tesla Tesla Roadster 2.5 : Essai Fin 2008, nous essayions l’une des premières Tesla Roadster arrivées en France, et l’essai nous avait à l’époque semblé concluant. Nous ne pensions pas nous retrouver 2 ans plus tard avec déjà un nouveau modèle à tester. En effet, Tesla présentait au Mondial de l’Automobile fin 2010 la première évolution de sa sportive : la version Tesla Roadster 2.5 (ne pas lire 2 litres 5, mais 2 point 5 comme pour une version de logiciel). En vérité, la première version (la 2.0) n’aura pas eu une grande durée de vie, mais il faut bien reconnaitre qu’en matière de véhicules électriques, les progrès sont actuellement rapides… Les progrès, du reste, ne vont pas forcément très loin. Il s’agit juste d’une foule de détails qui a été revue. Prenez la face avant par exemple : sans être désagréable, elle était sensiblement plus fade que la Lotus Elise dont elle dérive. Avec ses nouveaux boucliers et ses nouvelles jantes, il faut reconnaitre que ce Roadster 2.5 est bien agréable à regarder. Sans doute la patte du nouveau designer, venu récemment de chez Mazda. Mécaniquement, les grandes lignes sont reprises de la version 2.0. Il s’agit donc d’une voiture électrique pure, non hybride, et délivrant une puissance confortable de 292 chevaux. Le couple est disponible dès l’arrêt, à 0 tr/min ! Et l’on peut compter sur 37.8 mkg de couple, et même sur 40.8 sur la version Sport. Le logiciel de gestion moteur-batteries a par contre été revu, notamment en vue d’un meilleur fonctionnement de l’ensemble sous fortes chaleurs. Ce software permet d’utiliser la voiture selon différents profils de conduite, du plus économique au plus sportif. L’autonomie découle de ce choix, et ira de 350 km sur autoroute (ce qui n’est pas mal pour une voiture électrique) à 550 km en ville. Ce dernier chiffre est en l’occurrence bien supérieur à ce que pourrait prétendre n’importe quelle sportive en agglomération ! Il est possible de mettre à jour ce software sur les anciennes Tesla Roadster 2.0… L’habitacle, toujours similaire à celui de la Lotus Elise bien entendu, est bien sûr aussi intime que par le passé. Un peu trop sans doute pour la clientèle américaine d’ailleurs, c’est pourquoi des sièges plus larges ont été installés. Le tableau de bord a également été revu, et peut maintenant recevoir un beau GPS de marque Alpine intégrant la caméra de recul. Contact. Pas de grondement genre Elise avec un gros échappement. Pas de rugissement genre 911. Pas de son caverneux genre Corvette. Rien. La Tesla Roadster 2.0 offrait bien un bruit de ventilateur façon PC qui démarre, mais là même pas. On se demande si on a démarré quelque chose… Mais on appuie sur l’accélérateur et ça part. Sans aucun à-coup ni bruit, à part le son (vraiment lointain) du moteur électrique. Même les bruits de roulements nous ont paru mieux isolés que par le passé, sans que ce soit parfait. Le couple, typique de l’électrique, est présent en quantité et dès le départ. Le démarrage au feu vert n’est qu’une formalité. Le frimeur au dernier feu rouge peut confirmer. Sa bruyante Porsche Panamera n’a pas fait un pli face à notre Tesla 2.5. Bref tellement de couple que, sur route mouillée, l’antipatinage n’est pas un luxe. La vitesse maximale est annoncée à 200 km/h, une belle valeur pour une auto électrique. Malheureusement, nous n’avons pas eu l’occasion de tenter l’expérience, qui doit être assez déroutante. Les accélérations sont velues et instantanées, et nous regrettons de ne pas avoir pu mesurer les reprises : les seraient sans aucun doute excellents ! Mais le freinage n’est pas en reste. D’abord car l’auto reste légère mais surtout car le moteur, qui recharge les batteries au lever de pied, offre un sacré frein moteur ! La dynamique mécanique étant là, il ne restait plus qu’un châssis intéressant pour que le plaisir y soit. En reprenant la base de la Lotus Elise, les ingénieurs US ne se sont pas trompés ! La Tesla est certes bien plus lourde que le véhicule originel, mais reste légère face à certaines autres sportives du marché. La maniabilité est bel et bien présente, le couple omniprésent participant bien entendu à cette sensation. Il faut juste en courbe réussir à "sentir" à quelle vitesse on roule, et ce n’est pas facile quand le moteur ne fait pas de bruit et qu’il n’y a pas de vitesse à passer ! Dernier point : caractéristique d’une authentique sportive, la direction n’est pas assistée. Elle est un poil lourde en manœuvre mais parfaite ensuite : directe, précise, et terriblement informative ! Celles et ceux qui l’ont pratiquée le savent : la Lotus Elise est une voiture assez confortable. La Tesla Roadster 2.5 l’est également. Tout simplement parce qu’en raison de son poids plume et donc de mouvements de caisse limités, il n’était nullement besoin de l’affubler d’un amortissement trop ferme… Ainsi, avec son atmosphère bien spécifique tirée de sa petite taille, on se sent bien une fois dans la Tesla. Pour s’y installer et s’en extraire, en revanche… Bien entendu, la crainte à ce jour concernant la voiture électrique, c’est tout simplement de tomber en panne de batterie, comme avec un bête téléphone portable ! L’autonomie annoncée semble bonne, puisqu’elle irait jusqu’à 500 km. Notre essai n’a malheureusement pas duré assez longtemps pour le vérifier. Cependant, après un certain nombre de kilomètres parcourus principalement en ville, en profitant de la puissance de l’auto, l’autonomie n’avait que peu bougée. Ce n’est pas tout, la Tesla Roadster 2.5 se chargerait en 3 heures seulement. Sans dire que c’est peu, que c'est suffisamment peu, il faut reconnaitre que ça devient assez vivable. En fait, il faut avoir le même réflexe que pour son téléphone portable et mettre la voiture en charge dès que l’on s’arrête… L’ordinateur de bord indique l’autonomie globale restante, ainsi que l’autonomie calculée sur la consommation de 15 derniers kilomètres : très intéressant… Parlons maintenant du prix. Pas de surprise, la Tesla Roadster 2.5 n’a pas vu son tarif fondre avec le temps, et si elle reste infiniment moins chère qu'une Venturi, elle reste dans une certaine mesure un produit d’élite, sans que nous sachions pour l’instant quelle pourrait-être sa valeur de revente… Ce dont on est sûr pour l’instant, c’est du prix d’un plein. Il faut en ce moment compter autour de 3 €… Le diesel peut aller se rhabiller ! La Tesla Roadster 2.5 se bonifie et corrige les quelques défauts de la version 2.0. Elle se rapproche ainsi des attentes de la clientèle, et confirme le fait qu’il s’agit à la fois d’une authentique sportive, en même temps qu’une des voitures électriques les plus abouties. Texte & photos: Manu Bordonado
Tesla Roadster 2.5 : Fiche technique
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