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Accueil Autoweb > Essais routiers > Renault > Essai Renault Sport Clio 2.0 16vLibrairie Renault Renault Sport Clio 2.0 16v : Essai 8 ans après la première apparition d'une Clio Renault Sport au catalogue, le monde de l'automobile est quasiment unanime pour citer celle-ci comme l'une des références du segment, qu'elle a largement contribué à relancer. Voici le test de la quatrième du nom. Lorsqu'on parle de quatrième du nom, nous ne comptons pas les différentes séries spéciales comme par exemple la Ragnotti. Mais cette génération de Clio « RS » ne reprend rien à la précédente puisqu'elle se base sur la Clio III. La caisse est donc nouvelle, mais a été bien plus travaillée que sur les précédentes versions. On ne pourra bien entendu pas passer à côté des ailes sensiblement élargies, des écopes d'air sur les ailes avant, sur la large prise d'air à l'avant ou sur le diffuseur arrière tout droit issu de la Formule 1. L'ensemble est splendide ! A l'intérieur, la fête continue. La finition a progressé une fois de plus et fait elle aussi partie des références dans la catégorie. Certes, les chiffres des compteurs sont inutilement gros, mais les sièges sport sont beaux et soutiennent très bien, à tel point que les Recaro optionnels tiennent sans doute plus de la mode que de la nécessité. Cependant, comme souvent nous sommes assis trop haut et le volant n'est pas réglable en profondeur. Les plus férus d'électronique regretteront l'absence même en option d'un GPS couleur avec cartographie digne de ce nom… Dur à admettre de la part de Renault qui a été l'un des promoteurs de cette technologie. Toutes les commandes tombent bien en main, et l'on n'a qu'une seule envie : allumer le pétard. Le pétard, c'est le 2 litres F4R RS caché sous le capot. Dérivé du moteur qui équipait les précédentes Clio Renault Sport, il a reçu nombre de modifications en arrivant ici : acoustique d'admission, de nouveaux arbres à cames commandant de nouvelles soupapes, de nouveaux pistons, un calage de l'admission variable en continu… On vous fait grâce du reste ! Bref, tout ceci permet d'accrocher les 200 chevaux pile poil à 7250 tr/min. Le couple ? Il n'est pas si mauvais avec 21.9 mkg à 5550 tr/min, mais la concurrence (systématiquement turbocompressée) l'occulte totalement. Pour la première fois, la Clio RS se voit dotée d'une boite à 6 rapports, développée selon un partenariat Renault-Nissan. Pour faire simple: elle est parfaite. Le levier tombe bien en main, les débattements sont courts et les verrouillages fermes, comme on l'attend d'une telle auto. En prime, l'étagement des rapports est parfait et ne laisse aucun temps mort au moteur car le tout est monté assez court, à tel point que les modèles sortis depuis janvier 2008 ont reçu des rapports supérieurs allongés. Notre exemplaire d'essai n'étant pas doté de la carte mains-libres optionnelle, il nous faut encore tourner une bonne vieille clef dans le contact pour pouvoir démarrer. A ce sujet, saluons le constructeur pour sa politique d'équipements qui met de série le minimum en la matière et laisse en option tout ce qui est futile, cher et lourd (rayer la mention inutile). Revenons-en à notre clef. Moteur ! Du fond de son baquet, on savoure immédiatement la sonorité du moteur qui vient tant de l'avant que des échappements. Le levier de vitesses est là où on l'attend, on passe la première et on y va. Dès les premiers tours de roue, on apprécie la direction : du volant à la jante épaisse au toucher de route en passant par la démultiplication, tout est bon. A côté de ça, on reste dans une Clio et l'engin est très maniable en ville… …mais le confort n'a plus rien d'une Clio, une auto généralement citée en exemple sur ce point. C'est ferme, vraiment ferme ! Cela ne gênera pas l'habitué de ce type de voiture détonante, mais cela devrait défriser une personne qui aurait pris la Clio RS pour une citadine un peu plus racée que la moyenne. Ce n'était pas la priorité de la voiture, mais comme souvent le confort augmente avec le rythme. Surtout qu'avec 200 chevaux et une boite 6 courte, il y a matière à augmenter le rythme. En la matière, la Clio RS reste plus que jamais LA référence. C'est vif, incisif, précis, maniable, stable… Tout y est, et tout se passe dans la plus grande facilité. On sent que ça passe toujours, on se présente plus fort au virage suivant mais ça passe toujours aussi facilement, on ne roule manifestement pas assez vite. On en rajoute encore mais la voiture en garde sous le pied ! Clairement, les limites de la voiture seront difficilement atteintes sur le sec. Avec un tel châssis, on en redemande et on loue l'étagement court des rapports. Mais l'impression de facilité de la voiture gomme la sensation de vitesse et du coup les prestations du moteur. Surtout que si ce dernier offre une très belle sonorité, il se montre assez linéaire dans ses réactions. C'est bien dans la conduite de tous les jours, mais il manque du piment pour le pilotage amateur sur départementale déserte. La Clio RS aurait pu facilement encaisser 30 chevaux de plus ! Le chrono laisse de côté les sensations pour s'en tenir aux chiffres : avec 215 km/h en pointe et un peu plus de 28 secondes sur le kilomètre départ arrêté, notre Clio Renault Sport n'a certes rien d'un poumon mais elle ne creuse pas non plus d'écart avec la concurrence, RC et Cooper S en tête. A ce titre, on aurait aimé que la dernière série limitée en date, la Clio Renault Sport F1 Team R27, s'inspire de la Mégane R26 qui avait eu droit à quelques chevaux de plus… Ce n'est pas le cas, mais reconnaissons qu'il est plus difficile d'augmenter la puissance d'un moteur sans turbo. La Clio Renault Sport offre un châssis sans concurrence et un look (intérieur et extérieur) vraiment réussi. Du coup, même si elle développe 200 chevaux, nous en réclamons plus. Malgré cela, elle reste à l'heure actuelle la sportive la plus accomplie et la plus grisante de la catégorie.
Renault Sport Clio 2.0 16v : Fiche technique
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