|
Mitsubishi Space Star CVT | |
Mitsubishi Outlander PHEV | |
Mitsubishi Space Star 1.2 Intense | |
Mitsubishi Lancer Evolution | |
Mitsubishi i MiEV |
Mitsubishi Space Wagon (1985) Turbo D (1990-1992) | |
Mitsubishi Space Wagon (1985) 2000 4wd (1987-1992) | |
Mitsubishi Space Wagon (1985) 1800 (1985-1992) | |
Mitsubishi ASX 2.2 DI-D Automatique (2013-2017) | |
Mitsubishi ASX 1.8 DI-D 150 4wd (2010-2016) |
Accueil Autoweb > Essais routiers > Mitsubishi > Essai Mitsubishi Space Star 1.2 IntenseLibrairie Mitsubishi Mitsubishi Space Star 1.2 Intense : Essai Issue du projet Global Small, la nouvelle citadine de Mitsubishi devait initialement s’appeler Mirage mais un conflit de nom dans les pays scandinaves, sans lien avec Dassault, a contraint la firme japonaise à opérer une modification en catastrophe. La commercialisation de la voiture étant trop proche dans le temps, le service marketing de Mitsubishi a abandonné l’idée de lancer un nouveau processus de baptême. Ils ont donc préféré piocher dans leur bibliothèque interne un nom déjà existant. Pour d’autres raisons (sans lien non plus avec un fabricant d’armes à feu), cette citadine ne pouvait pas reprendre l’appellation Colt et, comme Mini-Evo ou Pajerito étaient exclus, Mitsubishi s’est rabattue sur le nom de son ex-monospace compact. Voici comment la Mirage, descendante de la Colt, s’est vue nommer… Space Star ! La Space Star reste néanmoins un véhicule entièrement nouveau et intéressant à plus d’un titre. Positionné en équilibre entre les segments des citadines et mini-citadines, elle cherche à attaquer simultanément la Up!, la Citigo, la Mii, la Picanto, la Mazda2, la Micra ou même encore la 208 ! Elle appuie cette volonté par trois critères : la taille, le prix et la motorisation trois cylindres. Ses 3.71m font de la Space Star une petite voiture idéale pour la ville. La banquette arrière permet d’asseoir trois passagers et, grâce à un bosselage intelligent au plafond, on sera surpris de caser deux adultes de 1.75 m, avec ce qu’il faut d’espace aux genoux. Trois enfants trouveront donc facilement leur place aussi. A moins de 10.000€ en prix de base (finition In), il ne faut évidemment pas attendre une finition premium. Mitsubishi se refuse à qualifier sa Space Star de « low-cost » mais une comparaison avec Dacia vient pourtant vite à l’esprit. L’univers de plastiques durs, de garnitures déformables et de sièges en tissu informes a de quoi faire grincer des dents tant on a l’impression de revenir quinze ans en arrière. Le milieu de gamme Invite, pour 1200 € supplémentaires, ramène la Space Star dans la catégorie « bon marché » avec un rapport confort/prix correct et un équipement décent : climatisation, radio, appuie-têtes arrière réglables, plage arrière (!), éclairage du coffre, vitre électrique automatique côté conducteur, rétroviseurs électriques, prises USB/AUX, Auto Stop&Go, … On est alors beaucoup plus enclin à accepter les petits défauts de l’habitacle qui, à moins de 11 000 €, s’oublient facilement, d’autant que la qualité d’ajustement est plutôt soignée. Ces deux niveaux de finition s’associent à la motorisation essence trois cylindres 1.0 L de 71 chevaux qui affiche 4,0 L/100 km en cycle mixte avec l’Auto Stop&Go (finition Invite). Nous avons préféré nous pencher sur le troisième et dernier niveau de finition, Intense, qui dispose d’équipements bien plus valorisants, à commencer par le GPS, la caméra de recul, le démarrage sans clef et la climatisation automatique. La Space Star franchit alors un cap et cette montée en gamme s’accompagne d’une augmentation sensible de la qualité perçue grâce à quelques « chromes », des poignées de porte couleur carrosserie ou un volant trois branches gainé de cuir. Malheureusement le prix s’en ressent aussi et bondit à près de 14 000 €. Cet écart non-négligeable peut faire ressurgir le grincement de dents concernant les plastiques et le confort modeste qui, eux, n’ont pas évolué. Toutefois la finition Intense apporte un autre élément capital : le moteur essence trois cylindres 1.2 MIVEC de 80 chevaux. La puissance ne parait pas plus folichonne que le couple de 10.8 mkg mais les deux doivent être reliés à la masse à vide de seulement 845 kg pour prendre toute leur signification. Le dépouillement de la Space Star trouve lui aussi une explication valable car la légèreté de cette citadine se révèle vite comme son atout majeur sur la route. Le bénéfice sur les consommations est accentué par l’extrême longueur des cinq rapports de la boite manuelle. Le 1.2 est officiellement donné pour 4.1 L/100 km en trajet mixte, un score finalement pas si éloigné de la réalité. En effet, notre essai, qui comprenait de la ville, de la route et une bonne portion d’autoroute, s’est conclu par 5.6 L/100 km sans surveiller particulièrement la consommation. A contrario, en pratiquant une éco-conduite poussée, le trois cylindres est descendu sous les 2.1 L/100 km ! Toutefois, conduire la Space Star relève parfois de la gageure car, en l’absence de turbo, le couple maximal se retrouve perché à 4000 tr/min et la moindre côte se transforme vite en montée infernale. La sonorité du petit trois cylindres à l’accélération n’a pourtant rien de désagréable. On notera d’ailleurs qu’il produit un rugissement rauque très personnel, bien différent du tricylindre Volkswagen. De plus, une fois lancé, il sait se montrer discret, notamment sur autoroute jusqu’à 110 km/h où il tient son allure sans faiblir. Toujours est-il que la Space Star s’épanouit d’abord en ville. L’amortissement très souple permet d’avaler les dos d’âne, même les plus vicieux, presque sans cahot dans l’habitacle. Les dimensions extérieures restreintes et le rayon de braquage de 4.60m jouent aussi en sa faveur. On regrettera seulement l’étroitesse des vitres latérales qui limitent la visibilité périphérique lors de manœuvres. Si la Space Star n’a pas la vocation (ni les capacités) d’effectuer des passages rapides en courbe, il faudra tout de même rester vigilant, principalement sous la pluie. En première monte, elle ne dispose que de pneumatiques Yokohama 165/65 R14 ou 175/55 R15 à faible résistance au roulement. Bien qu’ils participent efficacement aux réductions de consommations de la Space Star, ils grèvent aussi son adhérence sur sol mouillé. Il s’agira donc de faire un choix. Le milieu de gamme propose certes un rapport équipement/prix intéressant mais son moteur 1.0 litre n’est pas très engageant sur le papier, avec des rapports de boite identiques à ceux du 1.2 litre pour seulement 71 ch et 9.0 mkg… D’un autre côté, le gain de performance lié au 1.2 L se traduit aussi par un coût bien supérieur à l’achat. Texte: Renaud LACROIXPhotos: Constructeur Réagissez à l'essai de la Mitsubishi Space Star sur le forum
Mitsubishi Space Star 1.2 Intense : Fiche technique
Mitsubishi Space Star (2013): voir aussi... Site officiel du constructeur : Mitsubishi Les fiches techniques des concurrentes : Citroen C3 (2009) PureTech 82 Citroen C3 (2009) VTi 82 Citroen DS3 e-VTi 82 Citroen DS3 PureTech 82 Citroen DS3 VTi 82 DS 3 (2010) PureTech 82 Fiat Panda III TwinAir 85 Fiat Panda III TwinAir GNV Ford Fiesta IV 1.0 SCi Kia Rio C 1.2 Lancia Y TwinAir 85 Mini F56 One 75 Nissan Micra (K13) 1.2 CVT Nissan Micra (K13) 1.2.80 Opel Adam 1.4 Auto Opel Adam 1.4.87 Opel Corsa D 1.2 Peugeot 208 1.2 VTi Renault Clio (X98) 1.2 16v Seat Mii 75 Skoda Citigo 75 Volkswagen Polo V 1.0 75 Volkswagen Up! 75 Aucun avis posté sur Mitsubishi Space Star 1.2 Intense |