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Accueil Autoweb > Essais routiers > BMW > Essai BMW 320d 2012Librairie BMW BMW 320d 2012 : Essai Après l’E90, voici la F30. Cette sixième génération de BMW Série 3 remplace sa devancière en reprenant la même recette du succès. Difficile de lui faire des reproches si ce n’est que, justement, elle ne surprend guère. On l’excusera vite. Extérieurement, cette toute nouvelle Série 3 ressemble dans ses grandes lignes à sa devancière qui affichait elle-même une ressemblance marquée aux Série 5 et Série 7. Avec le temps, on a cependant cessé d’attendre des constructeurs automobiles allemands premium qu’ils prennent des risques dans le dessin de leurs modèles de grande série. La clientèle semble d’ailleurs adhérer parfaitement à cette philosophie si l’on en croit le nombre de 12,5 millions de Série 3 vendues dans le monde depuis le lancement de la première génération en 1975. L’originalité se situe plutôt dans l’habitacle avec les différents niveaux de finition qui correspondent à trois clientèles distinctes : Sport (inserts rouge et aluminium poli), Modern (avec du bois véritable du plus bel effet) et Luxury (statutaire, pour ne pas dire vieillot). Les petits joueurs pourront aussi bien se contenter de la version basique Lounge, assez impersonnelle, qui gagne quand même de série des éléments absents de la génération précédente : démarrage sans clef, commande de régulation du comportement dynamique, accoudoirs avant coulissant et central arrière, aide au stationnement arrière, climatisation automatique, commandes au volant pour le régulateur de vitesse, interface Bluetooth, etc.. La nouvelle Série 3 a grandi. Les 93mm de plus en longueur la font passer à 4.62m tandis que l’empattement n’a gagné que 50mm. Les porte-à-faux ainsi gonflés permettent notamment au coffre d’atteindre 480 litres, soit 20 de mieux que sur l’E90. L’augmentation de hauteur de 9 mm a majoritairement profité à la garde au toit qui accapare 8 mm à elle seule. Si les passagers avant sont tout à fait à l’aise, les occupants des places arrière mesurant plus de 1.75m devront toujours prendre garde à ne pas se cogner à l’endroit où le plafond plonge vers la lunette arrière. En revanche l’espace aux jambes agrandi de 15mm corrige bien ce qui avait été reproché à BMW par le passé. Le catalogue de motorisations de la Série 3 F30 a de quoi rassurer l’habitué de la marque, surtout le Français qui retrouvera le diesel 320d tant répandu sur nos routes. Développant toujours 184 ch à 4000 tr/min et 38.8 mkg entre 1750 et 2750 tr/min, il fait légèrement mieux en consommations (4.5 L/100 en normalisé) et en émissions de CO2 (119 g/km), ce qui n’était pas évident étant donné les excellents scores de la précédente 320d (4.7 L/100 km et 125 g de CO2). BMW conserve aussi la 320d EfficientDynamics Edition. Le bloc quatre cylindres 2 litres TwinPower Turbo se voit limité à 163 chevaux mais reçoit une chaine cinématique revue pour la réduction de frottements internes. Avec en plus un pack aérodynamique spécifique, la 320d Efficient Dynamics descend à 4.1 litres en normalisé (pour 109 g de CO2), que ce soit avec la boite manuelle à six rapports ou avec la nouvelle boite automatique à huit rapports (à 2300 €). Elle est disponible au même tarif que la 320d normale. Le test routier montre que les 163 chevaux sont largement suffisants pour toutes les utilisations tant la gestion de la puissance a bien été calculée par BMW. Les démarrages et reprises s’effectuent sans brusquerie mais une attaque franche de la pédale d’accélérateur permettra à la Série 3 de bondir pour doubler ou s’extraire d’une situation délicate. Cette polyvalence s’accorde parfaitement avec la commande de régulation du comportement dynamique qui permet de modifier la réponse du moteur, de l’accélérateur, de la boite de vitesses et de la direction Servotronic. Le conducteur peut choisir entre Eco Pro, Comfort, Sport et même Sport+ selon les options choisies. Ces modes, dont on devine aisément le but, ont un effet notable sur le comportement de la Série 3, ce qui permet de ne pas assimiler cette commande à un simple gadget. Quel que soit le type de comportement choisi au niveau de l’électronique, la F30 se conduit avec une remarquable facilité. La répartition égale des masses entre les deux trains lui confère une agilité indiscutable qui est encore accrue par la précision de la direction. On oublierait presque d’en parler mais la Série 3 dispose de plusieurs autres motorisations, diesel et essence, qui élargissent encore les perspectives des futurs acheteurs. Côté diesel, ils pourront opter pour le 316d ou le 318d tandis que les (trop rares) amateurs d’essence auront le choix entre la 320i, la 328i et la 335i avec ses 306 chevaux. Les tarifs démarrent à 30 500 € pour la 316d et à 35 600 € pour la 320d. Il faudra compter 4 600 € de plus pour une finition Sport ou Modern et encore 3 150 € supplémentaires pour la Luxury, sans les options. On aura beau dire que la nouvelle Série 3 n’est pas chère au regard de la richesse de son équipement et du niveau de performances, la note finale reste tout de même salée si on veut profiter du meilleur de la technologie BMW... Texte & photos: Renaud Lacroix Réagissez à l'essai de la BMW 320d sur le forum
BMW 320d 2012 : Fiche technique
BMW F30: voir aussi... Site officiel du constructeur : BMW Les fiches techniques des concurrentes : Ford Mondeo III 2.2 TDCi 200 Honda Accord VIII 2.2 i-DTEC 180 Mazda 6 (B) 2.2 MZR-CD 180 Skoda Octavia III 2.0 TDI 184 4x4 Volvo S60 D4 Aucun avis posté sur BMW 320d 2012 |