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Accueil Autoweb > Essais routiers > BMW > Essai BMW 120dLibrairie BMW BMW 120d : Essai Les VW Golf, Audi A3, Alfa Romeo 147 et autres compactes haut de gamme n'ont qu'à bien se tenir face à une BMW qui apporte au segment des arguments traditionnels chez le constructeur bavarois : un moteur longitudinal et des roues arrière motrices. La Série Une se veut une digne héritière du style BMW. Le long capot avant permet de sortir de la tendance du segment qui se veut proche des monospaces, tout en laissant de la place pour un Six en ligne sous le capot. Le profil de la BMW 120d se veut très dynamique grâce aux jeux de la luminosité sur les flancs concaves et sculptés comme c'était déjà le cas sur le roadster Z4. La découpe des portes arrières reprend le fameux angle BMW visible sur toutes les productions munichoises. Comme toujours, un large choix de jantes est disponible. Notre version Confort est montée en 16 pouces, mais les clients les plus sportifs pourront opter pour une finition encore plus dynamique avec des roues au diamètre majorée de 17 pouces qui remplissent, il est vrai, mieux les passages de roue, tout en dégradant le confort. A bord, l'ambiance est relativement triste. Seuls les inserts décoratifs ornant le tableau de bord, les poignées intérieures et la console centrale égayent les lieux. La sellerie, sans vraiment manquer de maintien, ne semble pas soulager les lombaires du conducteur au cours de longs trajets. Les tissus de teinte grise qui enveloppent les sièges de notre modèle d'essai ne participent pas à la gaieté de l'ensemble. Le dessin et l'agencement de la planche de bord sont, quant à eux, à la fois sérieux et pratiques. Les commandes sont intelligemment regroupées, BMW n'a semble-t-il pas succombé à la multiplication du nombre de boutons comme certains de ses concurrents. Dommage cependant qu'il faille se plonger dans la liste des options pour profiter d'équipements tel que l'allumage automatique des projecteurs et des essuie-glaces. La qualité des plastiques est correcte mais elle semble en retrait par rapport au standing de la marque BMW. On pourra regretter l'emploi d'un matériau dur pour la casquette des compteurs et un assemblage peu flatteur des montants intérieurs de portes. Enfin, pour les amoureux de la traditionnelle clef de contact, il faudra s'y faire, elle a été habillement remplacée par une radiocommande à mi chemin entre la clef ordinaire et la carte, avec un bouton "Start/Stop" pour mettre en action le moteur. Comme sur une Mégane. Depuis maintenant de nombreuses années, BMW met un point d'honneur de proposer sur son catalogue des blocs Diesels de premier plan. Le 2 litres, déjà présent sur l'ancienne Série 3 (E46), se voit ici porté à 163 chevaux. Son efficacité et son élasticité s'en trouvent encore augmentées, et apportent un agrément de conduite rare pour un 2 litres Diesel. A froid, sa présence ne se fait remarquer que par de légers claquements, caractéristiques de ce type de motorisation, mais ils tendent à disparaître une fois que le moteur est monté en température. Très généreux dans les bas régimes, la 120d profite d'un couple de 34.7 mkg dès 2000 tr/min, permettant au conducteur de doubler en toute tranquillité sans avoir à jouer du levier de vitesse. Sa souplesse est, quant à elle, très appréciable lors de parcours urbains permettant ainsi au conducteur de reprendre sur un filet de gaz. Impérial sur autoroute grâce à ses reprises et à son insonorisation soignée, ce bloc Diesel est ici accouplé à une boîte 6 vitesses à l'étagement parfait et au maniement précis mais ferme. Avec 220 km/h de vitesse maximale, un 0 à 100 km/h en 8.8 secondes et le kilomètre départ arrêté en 30 secondes pile, nous sommes dans des valeurs exceptionnelles pour un Diesel de cette catégorie. La 120d fait preuve, par ailleurs, d'une présence impressionnante dans les tours pour un Diesel. Ce dernier ne s'essouffle qu'à l'approche de la zone rouge, c'est-à-dire bien après le régime de puissance maximale fixé à 4000 tr/min. On ne peut que regretter un temps de réponse un peu long en deçà de 2000 tr/min, mais c'est le lot de nombre de ses concurrentes. La BMW 120d affiche une répartition des masses idéales de 50/50 entre les essieux avant et arrière garantissant ainsi un comportement parfaitement neutre en virage. Cette répartition exemplaire, associé au contrôle de trajectoire DSC monté de série, permet de manœuvrer en toute sécurité la Série 1 jusqu'à la limite d'adhérence. De plus, la transmission aux roues arrières, indissociable depuis toujours du plaisir de conduite BMW, renforce la maniabilité et l'agilité de la 120d, tout en offrant une motricité incomparable alliée à une direction ne connaissant pas les remontées de couple désagréables. La 120d incite à emprunter les départementales les plus tortueuses. En revanche, l'absence d'autobloquant sur toute la gamme est regrettable pour une auto à la prétention sportive. La direction est à assistance hydraulique et supprime l'absence de feeling que certaines concurrentes offrent à travers leurs directions assistées électriquement. Le type de gomme utilisé, en l'occurrence du Continental, contribue à l'efficacité globale. Cependant sa tendresse obligera les papas les plus pressés à les renouveler fréquemment… La plus petite des BMW est particulièrement réussie. Le constructeur est parvenu à concevoir une petite automobile qui conserve l'identité et les qualités intrinsèques de la marque, faisant même de la 120d une référence dans son segment, en matière de plaisir de conduite et de performances. Reste le tarif, largement plus élevé qu'ailleurs… Olivier.
BMW 120d : Fiche technique
BMW E81-E87: voir aussi... Site officiel du constructeur : BMW Les fiches techniques des concurrentes : Fiat Stilo 3p Mjet 150 Fiat Stilo 5p Mjet 150 Opel Astra C 1.9 CDTI 150 Opel Astra C GTC 1.9 CDTI 150 Renault Mégane (X84) 2.0dCi Seat Leon 2005 FR TDI 170 Volkswagen Golf V GT TDI 170 Aucun avis posté sur BMW 120d |