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Accueil Autoweb > Essais routiers > Audi > Essai Audi A3 3.2 Quattro DSGLibrairie Audi Audi A3 3.2 Quattro DSG : Essai Un bon 6 cylindres dans une compacte, c'était l'idée de génie de la Golf VR6. 15 ans après la sortie de cette dernière, ce concept est arrivé à maturité. Les marques du groupe Volkswagen ont été ainsi partagées : à Skoda et Volkswagen le confort, à Seat et Audi le sport. C'est pourquoi le haut de gamme Audi A3 se devait d'être motorisé efficacement, mais avec classe. Pour se faire, l'idéal était bien sur de reprendre le moteur VR6 qui se place idéalement dans les berlines à moteur transversal. Dans son évolution 3.2 litres et 24 soupapes, il délivre une puissance de 250 chevaux. Exactement le même chiffre que sa principale concurrente, la 147 GTA. Mais, on va le voir plus loin, l'Audi se révèle bien plus aboutie. Pour la transmission, Audi oblige, on ne pouvait avoir à faire qu'à une transmission 4 roues motrices en permanence appelée Quattro. Mais attention, si cette transmission porte ce nom prestigieux, elle ne reprend pas les principes développés en rallye depuis les années 80 par la marque. Ici, la voiture est une traction avant qui, en cas de patinage, renvoie du couple sur les roues arrière via un coupleur Haldex. Cela semble moins prestigieux qu'une vraie transmission Quattro « à l'ancienne », mais est-ce finalement moins efficace ? Nous sommes aussi là pour le tester. A noter que la transmission arrière prend la place de la roue de secours. En cas de souci, il faudra réussir à se contenter du kit de dépannage... Bon courage ! Toujours côté transmission, Audi nous réserve aussi une petite solution bien à elle : une boite S-Tronic. Kesako S-Tronic ? Il s'agit d'une boîte robotisée à double embrayage, rien de moins. Un premier embrayage multidisques commande les rapports pairs, l'autre les rapports impairs. Ainsi, lorsque l'on roule, on est embrayé d'un côté, tandis que de l'autre un rapport est en attente, préengagé et débrayé. Le changement de vitesses se fait passant d'un embrayage à l'autre. Sans à-coup et sans interruption de la transmission du couple aux roues. Comme la commande est robotisée, on n'a qu'un sélecteur avec les positions Drive, Sport et Manuelle +/-. Aux yeux du profane, on peut penser avoir ici une transmission Tiptronic. 3 nouveautés en une seule fois, on relève les manches et on y va. Extérieurement il n'y a rien à voir, une Audi A3 3.2 Quattro DSG ressemble à n'importe quelle autre A3. Certains apprécieront cette discrétion, tandis que d'autres trouveront cela un peu dommage. Il semble impératif de choisir la finition S Line notamment pour bénéficier entre autres de jantes plus réussies que celles de la finition Ambition. Ouvrons la porte et installons-nous à bord. Le siège sport cuir et tissu est accueillant et permet de trouver une position de conduite absolument parfaite grâce à ses multiples réglages, complétés par ceux du volant. On se retrouve tout à fait dans cet univers Audi, composé de grands cadrans éclairés de rouge, de touches bien disposées et au contact agréable. En cela, la commande de boite identique à celle des Tiptronic, entourée de chrome, est très réussie, tout comme les applications d'aluminium. La finition est probablement sans équivalent dans sa catégorie. A un détail près : on est tout de même déçus de retrouver le même plastique dur sur toute la partie haute de la planche de bord, ce plastique qui nous avait déjà déçu lors de l'essai de la l'Audi A3 2.0 TDI. Pied sur le frein, boite sur Neutral, et coup de clef, un bruit sourd sous le capot, et le compte-tours fait un bond. Tiens ? Petit coup de gaz pour voir. Enfin, pour entendre. On reconnaît immédiatement le timbre bien particulier de ce moteur, qu'il avait déjà à l'époque où on l'appelait VR6. Assez ri, on y va. Ce n'est pas bien difficile, il suffit de glisser le levier de N à D. On relâche le frein, et la voiture se met à ramper au ralenti. Cela marche très bien, mais dans les manoeuvres difficiles (par exemple pour un créneau en pente) il n'y a pas la progressivité d'une boite auto traditionnelle. On se met à rouler et la fête continue. On appuie doucement sur la pédale et la voiture démarre promptement, sans aucun patinage d'un embrayage. Et la voiture file, égrainant les 6 rapports sans à-coup. Car Audi n'exagère pas en mettant en avant cette particularité. Si ce n'était la musique du 3.2 et les baisses régulières du compte-tours, on penserait avoir à faire à un variateur. La gestion de la boite est fort intelligente (nous sommes toujours en Drive), rétrogradant quand il le faut, mais toujours sans à-coup. A ce sujet, il faut noter que les boites robotisées sont souvent encore plus lentes au rétrogradage afin d'éviter de bloquer les roues. Mais comme ici tout se passe sans à-coup, le problème ne se pose plus. Tout n'est pas parfait : les 6 rapports sont rapprochés mais trop courts selon nous. Sur autoroute, le V6 tourne trop vite et consomme. Que dire d'autre ? Les autres programmes ont été essayés. Le passage en mode S fait immédiatement rétrograder la voiture de manière à se trouver au-dessus des 4000 tr/min. Cette opération se fait évidemment sans aucun à-coup, seul le bruit du moteur confirmant l'opération. A chaque ralentissement, les rapports retombent, de manière à rester au-dessus des 4000 tr/min et garder tous le jus du moteur. Nous y reviendrons. Et le mode manuel ? On regrette d'une part qu'au levier il faille pousser pour passer le rapport supérieur, soit l'inverse d'une vraie boite séquentielle. Mais il faut avouer qu'aujourd'hui, la plupart des boites sont prévues dans ce (mauvais) sens, il apparaît donc peu probable de voir cette mauvaise idée changer un jour, les conducteurs s'y étant habitués. Autre solution, utiliser les palettes au volant, qui, elles, sont bien placées: fixes sur la colonne de direction, avec le + à droite comme l'accélérateur et le – à gauche comme le frein. Dans les faits, la position D est très agréable mais n'offre AUCUN frein moteur alors que la position S est trop sportive, faisant parfois inutilement mouliner le moteur. Sur cette boite, les rapports passent donc de manière très agréable mais parfois mal choisie. Ainsi, on roule en D en conduite cool et en manuel en conduite rapide, le S étant selon nous à réserver à la très grosse attaque. Avouez qu'il aurait été dommage d'accoupler une boite aussi performante à un moteur quelconque. Pas de ça chez nous, mon bon monsieur ! Avec 3.2 litres, 24 soupapes, un double arbre à cames en tête (un seul pour les deux rangées du V, angle de 15° oblige) avec calage variable en continu (à l'admission et à l'échappement) et un collecteur d'admission à longueur variable, Audi avait mis toutes les chances de son côté. Et le résultat est là, ce moteur est discret et rond à bas régime et rageur dans les tours. Il faut dire que cette impression, finalement assez subjective, est donnée également par la sonorité du moteur. Audi a recours pour cela à une petite astuce : un clapet modifie l'acoustique en fonction du régime moteur. N'y aurait-il que du bon dans l'Audi A3 3.2 Quattro ? Non. Par exemple, la consommation n'est pas celle d'une Subaru mais elle ne laisse tout de même pas sa part, notamment en ville et sur autoroute. La plate-forme est commune à pas mal de voitures chez VAG. Citons la Golf, l'Octavia et l'Altea principalement. Nous en pensions déjà beaucoup de bien depuis l'essai du 2.0 TDI, qui ne disposait pas de la suspension Sport. Soyons clair, vous ne retrouverez pas le confort de votre Série 7 ou de votre E350. Mais c'est le prix à payer pour avoir une compacte de 250 chevaux. Ferme mais jamais inconfortable, la suspension de l'A3 réalise un bon compromis. Surtout lorsque le rythme s'accélère. Sur le sec, le châssis est facile, juste comme il faut, avec une motricité jamais mise en défaut, grâce aux 4 roues motrices et à la transmission sans à-coup (on vous en avait déjà parlé ?). Sur le gras, la voiture se met à faire la différence par rapport à sa seule concurrente actuelle, l'Alfa 147 GTA. Entre le système Haldex, l'antipatinage et l'ESP, il faudrait s'endormir au volant ou vraiment arriver vite pour sortir de la route. Attention aux excès de confiance, ces systèmes sont là pour vous protéger et pas pour combler vos carences de pilotage ! En sortant la très grosse attaque, Les limites arriveront plus vite qu'avec une Mégane RS ou une S3 : le train avant est malheureusement trop lourd. Notez que le compteur n'est pas très visible depuis la place passager... Que dire de cette Audi A3 3.2 Quattro S-Tronic ? La marque aux 4 anneaux a réussi à créer une compacte capable d'étonnantes performances, avec une boite qui combine les avantages d'une manuelle et d'une automatique, une bonne ambiance (finition, équipements, sonorité), et sans créer une pure sportive qui aurait sans doute été dépouillée et inconfortable dans la vie quotidienne. Si elle ne rivalisera pas avec une Impreza STI sur une spéciale de rallye, elle n'en sera pas si loin, tout en offrant bien d'autres choses. Son seul défaut reste ce plastique de tableau de bord, indigne. Car on en finit même par penser que le prix est justifié, et on a bien envie d'en avoir une à soi, bientôt… Réagissez à l'essai de l'Audi A3 3.2 Quattro S-Tronic sur le forum Le centre Audi Quattro
Audi développe depuis 1998 un outil de formation à la conduite. Que vous soyez ou non propriétaire d'une Audi, on vous y expliquera aux cours des différents stages quels sont le fonctionnement et les bienfaits des aides à la conduite. Mais ce n'est pas tout, le Centre Audi Quattro propose des stages pour apprendre la conduite de véhicules à hautes performances (TT V6, S4, RS6...), ainsi que des stages de conduite tout-terrain. Il existe deux centres Audi Quattro en France, le premier au CERAM de Mortefontaine, en région parisienne, le second au pôle mécanique d'Alès, au-dessus de Nîmes. C'est sur la piste routière, l'anneau de vitesse et la surface à faible adhérence du premier que nous avons testé l'Audi A3 3.2 Quattro DSG. Pour plus de renseignements:
Audi A3 3.2 Quattro DSG : Fiche technique
Audi A3 (A5): voir aussi... Site officiel du constructeur : Audi Les fiches techniques des concurrentes : BMW E81-E87 130i Volkswagen Golf IV R32 Volkswagen Golf IV R32 DSG Volkswagen Golf V R32 Aucun avis posté sur Audi A3 3.2 Quattro DSG |