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Accueil Autoweb > Essais routiers > Toyota > Essai Toyota Prius IILibrairie Toyota Toyota Prius II : Essai Connaissez-vous son nom, savez-vous à quoi elle ressemble ? Ce n'est pas sur. Pourtant, la Toyota Prius est à la pointe de la technologie, dans toutes ses facettes. Approchons-nous, elle se laisse facilement apprivoiser. Esthétiquement, sa ligne rappelle la Nissan Primera. On aime ou pas, mais il est clair que cette seconde génération de Prius est plus séduisante que la précédente. Ce qui est sur, c'est que l'aérodynamique a été spécialement léchée: le Cx est de seulement 0.26. La voiture s'ouvre sans manipuler la clef sur cette version Linea Sol Pack. Nous nous installons à bord de cette berline pas comme les autres. Il y a de la place pour 4 ou 5 personnes, mais la garde au toit souffre un peu à l'arrière de la ligne descendante de la carrosserie. En y regardant mieux, il y a quelques petites choses qui étonnent: pas de compteurs classiques mais un compteur digital façon Yaris, un frein de parking commandé au pied gauche, et surtout un minuscule levier de vitesses qui nous rappelle une boite présélective Cotal des années 50... Nous décidons de partir sans plus attendre. Pied sur le frein, nous appuyons sur la touche Start du tableau de bord. Là, surprise. Le tableau de bord s'illumine, mais rien d'autre ne se passe, la voiture reste sans bruit. Nous jouons le jeu, retirons le frein de parking, passons la boite en Drive et accélérons. Nous nous élançons alors dans le silence le plus total. Attention aux piétons qui ne font pas attention à vous ! Après quelques centaines de mètres, on remarque que le moteur à essence se lance. L'opération se fait sans l'apparition d'un quelconque voyant, il n'y a aucun à-coup dans la voiture et pour peu que l'on profite de la splendide installation JBL, on ne pourra pas savoir que l'on utilise le moteur thermique. C'est principalement le fait que ce va-et-vient essence/électricité soit imperceptible qui rend la voiture aussi agréable à conduire. Car à toutes les vitesses la Toyota Prius répond bien, les performances chiffrées en attestent. Il y a bien sur toujours un petit temps de réponse, mais pas plus que si l'on utilisait une voiture à boite automatique. Ici c'est soit le moteur électrique qui propulse la berline, soit le moteur thermique (soit les deux) par l'intermédiaire d'un variateur. Dans tous les cas, il n'y a aucun à-coup et la conduite est très fluide. La direction électrique participe à cette conduite antistress. Dans ce contexte de douceur la suspension étonne. Elle est parfaitement amortie, maintient bien la caisse mais reste un poil trop ferme. Cela va parfaitement à toute autre berline mais on s'attend ici à plus de douceur, la voiture n'étant pas faite de toute façon pour être brusquée. Cependant, si tel était le cas un antipatinage et un contrôle de stabilité veillent... Un antipatinage sur une voiture de ce type, ça vous semble idiot ? Et pourtant, il pourrait se révéler nécessaire: si le couple du moteur thermique (issu de la Yaris) n'est que de 11.7 mkg, le couple du moteur électrique est de 40.8 mkg ! De quoi évoluer sur un filet de... kilowatts en centre ville. Il y a un certain nombres de modes de propulsion: mode "EV", où seul le moteur électrique fonctionne (fonction réduite à quelques kilomètres), un autre où le moteur électrique propulse la voiture et où le moteur thermique lui sert de groupe électrogène, un autre où le moteur thermique propulse la voiture, le moteur électrique profitant de l'occasion pour recharger la batterie, un autre où le moteur thermique est aidé par le moteur électrique pour emmener la bête (en cas de forte demande de puissance). Heureusement que le conducteur n'a pas à les choisir lui même ! Au lever de pied, le moteur thermique se coupe systématiquement et le moteur électrique recharge la batterie. Du coup, il n'y a pas beaucoup de frein moteur. Une position "B" de la boite permet d'en créer, en montagne par exemple. L'heure est au bilan: quelle a été notre consommation, alors que nous avons roulé la plupart du temps dans la circulation ? Dégressive au fur et à mesure que la batterie se chargeait. De 7.8 l/100 au départ de notre périple, notre consommation baissera progressivement pour atteindre un étonnant 4.9 l/100. Impensable pour une telle familiale, essence ou diesel. Et ce en polluant un minimum. En prime, essayer cette voiture, c'est découvrir un nouveau plaisir de conduite. Antistress, on vous dit !
Toyota Prius II : Fiche technique
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