Essai Seat Ibiza Cupra et TDI Sport

GTI. Trois lettres qui voulaient dire beaucoup de choses il y a 15 ans mais qui aujourd'hui ne valent plus dire grand chose. Quelles voitures le portent toujours ?

Peugeot à l'exportation. Volkswagen sur la Polo et la Golf. Pourtant, beaucoup de voitures pourraient s'appeler ainsi. Les Citroën VTS, les Peugeot RC, les Renault Sport et la Seat Ibiza Cupra.

Seat fut autrefois une filiale de Fiat qui acquit son indépendance au début des années 80 puis fut repris par le groupe Volkswagen. C'est à ce titre que la marque a reprend des éléments Volkswagen. Et c'est ainsi que l'Ibiza, modèle phare de la marque, reprit dans sa deuxième génération la plate-forme de la VW Golf II ainsi que la plupart des motorisations de la Golf III. Là où ça commence à être intéressant, c'est quand on sait que la Golf II était une excellente voiture et que dans la liste des moteurs de la Golf III il y en a deux qui retiennent l'attention. Il faut savoir qu'une Ibiza a la taille d'une Polo et non d'une Golf et qu'elle est donc plus légère que cette dernière. C'est donc devenu intéressant quand la voiture a reçu les moteurs de pointe de la Golf: celui de la Golf GTI 16v, un 2 litres de 150 chevaux, et les TDI 90 et 110 chevaux.

Seat a offert aux versions 150 et TDI 110 chevaux l'emballage que ces moteurs méritaient, à savoir des compteurs sur fond blanc, des sièges enveloppants, un large becquet arrière, et surtout des trains roulants adaptés, dont la modification la plus visible reste l'adoption de jantes de 16 pouces blanches.

D'un excellent rapport prix/équipement, les deux Ibiza de pointe ont beaucoup fait pour donner à Seat une image sportive (soulignée par le nouvel écusson, rouge, plus rond).