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Accueil Autoweb > Essais routiers > Renault > Essai Renault Twingo RS GordiniLibrairie Renault Renault Twingo RS Gordini : Essai Les petites sportives de Renault, c’est une histoire qui ne date pas d’hier et qui a souvent donné des résultats enthousiasmants. La Twingo en est l’actuelle version d’accès. Et la Twingo version énervée, c’est la Renault Twingo RS Gordini ! Déjà, commençons par ce qui fâche : nous avons là une Renault Twingo RS… Gordini. Gordini, oui. Amédée Gordini doit se retourner dans sa tombe. Il a construit des monoplaces, affûté des moteurs, participé à la création de légendes comme la Renault 8 Gordini et… Ça ne nous fait pas rire de voir un nom si prestigieux utilisé pour désigner une variante plus luxueuse d'une Twingo, même RS. Ca se serait justifié sur une version plus extrême, comme à l'époque de la Clio RS Ragnotti. Pas là. Cela dit, il faut bien reconnaitre que… Elle en jette quand même un peu, notre Twingo RS Gordini, avec sa robe bleue Malte. Il faut dire qu’elle dispose de tous les accessoires qui vont bien : les grosses ailes, les bas de caisse, l’aileron, le bouclier avant agressif… Tout y est, ainsi que les fameuses bandes blanches et des roues 17 pouces qui paraissent énormes sur cette petite auto : du plus bel effet. Cette Renault Twingo RS Gordini (sic) plait, éveille un réel mouvement de sympathie et nous avons remporté un réel succès à son volant ! A l’intérieur, la fête continue ! Les sièges sport sont tout simplement splendides, surtout avec la sellerie cuir des Gordini. Le tableau de bord reprend le design original des autres Twingo bien entendu, mais avec quelques différences tout de même : la visière centrale abritant les compteurs est ici revêtue de cuir tandis que volant, pommeau et soufflet du levier de vitesses sont également spécifiques. Signalons au passage que le plastique du tableau de bord est flatteur à l’œil, un peu moins au toucher. Bref, l’intérieur est vraiment sympa. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de défauts ! Pour commencer, l'interrupteur du régulateur/limiteur de vitesse est mal placée, en bas à gauche du tableau de bord ! Et puis on est mal installé dans cette sportive : comme dans toute Renault, on est assis beaucoup trop haut, malgré le siège réglable en hauteur. A ce sujet, soulignons que ces sièges sport étaient aussi confortables qu’élégants ! On ne revient pas sur les qualités reconnues des Twingo, notamment en matière d’habitabilité. Même si la première génération faisait mieux… L’équipement est un peu à la carte sur la RS, mais assez complet sur cette RS Gordini: clim' auto, régulateur/limiteur de vitesse, Bluetooth audio… Pour notre part, on a apprécié de rouler avec une auto qui ne propose pas de gadgets. C’est une sportive après tout. Et dans les sportives, on apprécie d’avoir... au moins un thermomètre d’eau. Ça fait partie du strict minimum et ça manque cruellement. Sous le capot de notre Twingo RS Gordini se trouve le 1.6 16v bien connu des Clio, Mégane, Scénic et Laguna. Il est pour l’occasion revu en profondeur et poussé à quelques 133 chevaux à presque 7000 tr/min, pour un couple de 16.3 mkg disponibles à… 4400 tr/min. Un moteur de caractère donc, ce qui n’est bien évidemment pas pour nous déplaire. Dès le démarrage, le 16 soupapes annonce la couleur en émettant une sonorité grave on ne peut plus réussie. Décidément, Renault Sport a bien fait les choses ! En ville, nous avons en main une Twingo, avec tous les avantages que ça implique en termes de maniabilité. Bien entendu, le moteur est un peu creux à bas régime, mais il est en revanche très souple, et la boite courte permet de rouler en 5ème à 50 km/h… En raison sans doute des grosses roues (17 pouces), le diamètre de braquage nous a par contre semblé moins bon que sur les autres Twingo. Mais le plaisir commence dès que l’on dispose d’un peu de place. Vrai 16 soupapes oblige, il ne faut pas en attendre grand-chose en dessous des 4000 tr/min. Ça se réveille ensuite, jusqu’à la zone rouge où un voyant vert invite à passer le rapport supérieur. Que le moteur soit creux en bas n’est pas grave dans le cas d’une sportive. Qu’il manque un peu de rage aux alentours de 6000 tr/min est par contre dommage, on s’attendait à encore mieux puisque la puissance maximale est annoncée encore plus haut. Il n’empêche que plus on tire sur le 1600, plus on se régale ! Il a quand même de la rage, et surtout… Quel son ! Quel plaisir ! Pas de doute, de ce côté-là c’est du 20/20. Il faut dire que la boite 5 est une parfaite alliée : elle est courte. Très courte même. Très très courte ! Et du coup elle va comme un gant à cette Twingo RS badgée Gordini. On en redemande, mais visiblement elle aussi ! Evidemment, sur autoroute ça mouline. En fait, on a l’impression de rouler en 4ème ! Mais avec le régulateur-limiteur de vitesse, on s’y fait. Et puis, ça n’est pas le terrain de jeu d’une GTI… Non, son terrain de jeu se composerait plutôt des itinéraires secondaires, aussi sinueux que possible. Et là… Révélation. Comment peut-on autant s’amuser avec une Twingo ? Plus on passe fort, plus elle en demande. Ce qui était valable pour le moteur et la boite l’est aussi pour le châssis : c’est même mieux, là c’est vraiment parfait ! La consistance de la direction est parfaitement dosée, et le train avant est des plus précis. Le train arrière, lui, reste rivé au sol jusqu’à ce qu’on lui demande de bouger, sur un gros transfert de masse en appui : ça se place alors comme une GTI de la grande époque ! On n’attendait pas la Twingo RS Gordini à pareille fête ! La motricité est parfaite, l’adhérence est dingue… Sur chaussée déformée en revanche, on voudrait un amortissement encore plus ferme. Le châssis Cup optionnel est là pour ça. En prime, il permet de rendre l’ESP déconnectable… Bon, mais le tarif me direz-vous ? Et bien… Il est sans concurrence ! Enfin, c’est plutôt la Twingo RS Gordini qui est sans concurrence depuis la disparition des Citroën C2 VTS et Suzuki Swift Sport. Ne restent dans la course à la limite que les Citroën DS3 VTi, Mini Cooper et Abarth 500. En termes de budget, la Renault Twingo Gordini est à chaque fois en dessous ! Même si elle se montre sensiblement plus chère que la Twingo RS plus chichement équipée… Cette Renault Twingo est sympathique, joyeuse, vivante, joueuse… Et elle demande que l’on s’occupe d’elle un minimum. Nous avons retrouvé une vraie joie de vivre avec cette auto, qui nous a ramené quelques années en arrière. Finalement, elle mérite peut-être bien le nom de Gordini ! Texte et photos Manu Bordonado Réagir à l'essai de la Renault Twingo RS Gordini sur notre forum
Renault Twingo RS Gordini : Fiche technique
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