|
Opel Astra 1.2T 130 et PHEV 180 | |
Opel Corsa OPC | |
Opel Adam S | |
Opel Grandland X 1.5 et 2.0 CDTI | |
Opel Mokka X 1.6 CDTI 4x4 |
Opel Monterey 3.2 V6 LTD (1993-1995) | |
Opel Monterey 3.1TD LTD (1993-1995) | |
Opel Monterey 3.1TD RS (1993-1995) | |
Opel Astra F Electric (2023) | |
Opel Astra F 1.5 Diesel 130 Auto (2022) |
Accueil Autoweb > Essais routiers > Opel > Essai Opel Insignia OPCLibrairie Opel Opel Insignia OPC : Essai Opel a pour tradition de décliner depuis toujours chacun de ses modèles en un dérivé sportif. L’insignia OPC respecte ainsi cette très agréable tradition. Même si, cette fois ci, on dirait que les ingénieurs se sont vraiment énervés. Texte Manu Bordonado L’insignia doit absolument être l’Opel du renouveau, celle qui effacera tous les cauchemars de ces dernières années. Cauchemars de fermeture, d’arrêt de la production, du dépôt de bilan, de fermetures d’usines… Allez, parlons d’autre chose ! Il faut reconnaitre que l’Opel Insignia OPC permet facilement de se changer les idées. Quelle gueule, mes amis ! Spoiler type Airbus, prises d’air de Boeing, extracteur arrière de Tomcat, échappements format poids lourd, cette auto ne fait pas dans la discrétion. Ca tombe bien, personne ne le lui avait demandé après tout, bien au contraire ! Les autres sportives allemandes comme l’Audi S4, principale cible visée, ne le sont pas non plus ! Pour faire court, l’Insignia OPC plait beaucoup. Les allemands ont tenu à ce que le ramage soit à la hauteur du plumage : jamais une Opel n’a été aussi affutée et aussi puissante ! Le V6 Turbo nous est déjà connu, que ce soit de la Saab 9-3 Aero X ou de la précédente Vectra OPC… Mais il est ici revu, et à nouveau dopé. Nous pourrons compter dans les kilomètres à venir sur quelques 325 chevaux ! Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, ce bouilleur s’accouple à une bonne vieille boite mécanique. Coup de clef. Ca gronde, tant sous le capot qu’à la sortie des échappements. C’est parti. On ne passe pas inaperçu, car les amateurs averti par cette formidable sonorité se tournent et observent passer la belle. En toute logique, l’Insignia OPC se conduit facilement, comme n’importe quelle autre auto. Ou presque… Presque, car ce V6 Turbo a quelque chose en plus par rapport aux autres. Il a juste 325 chevaux, quoi ! Et le conducteur et les passagers peuvent en attester : sans aucune hésitation, ils sont tous présents ! Il faut reconnaitre que les Opel sportives ont toujours eues de sacrés moteurs, et celle-ci ne fait pas exception. Quelle santé ! Les chiffres le confirment : 6.4 secondes pour accrocher 100 km/h, 26.6 secondes pour parcourir le kilomètre et, bien entendu, une vitesse maximale limitée à 250 km/h. On enfoncerait une porte ouverte en disant que par le passé les anciennes Opel sportives avaient… de gros soucis pour passer la puissance au sol, et d’autres pour passer les virages ! Mais on vous le rappelle, il s’agit là de l’Opel du renouveau ! La transmission est intégrale pour la motricité, mais ce n’est pas tout : il y a une surprise, une bonne surprise. Il y a un différentiel vectoriel, à l’arrière ! Oui, tout comme un BMW X6 ou une Nissan GT-R… Le résultat est largement à la hauteur des attentes, et largement à la hauteur des performances. Si le moteur permet d’envoyer du gros, la tenue de route permet de passer très très fort en courbe ! Et dans les virages serrés, sa transmission sophistiquée permet d’enrouler comme il faut. Du grand art, et l’on n’attendait surtout pas cette grosse berline à pareille fête. Enfin une Opel qui permet de profiter du moteur dans de bonnes conditions ! Tout serait donc parfait ? Non. Notre Insignia OPC qui affichait seulement 10 000 km, sans doute maltraitée par un certain nombre de journalistes avant nous, avaient des freins qui agonisaient très rapidement. Et il y avait un jeu inquiétant dans la transmission, façon vieux Range Rover… A vérifier sur un autre exemplaire, mais notre exemplaire digérait manifestement mal la conduite sportive à haute dose. Dommage, c’est un peu son fonds de commerce… L’intérieur de l’Opel Insignia, en digne haut de gamme de la marque, est très réussi. Le dessin du tableau de bord ainsi que son ergonomie nous ont tout de suite plu, et se sont révélés agréables à l’usage. L’équipement est pour sa part des plus complets, à l’exception de l’instrumentation qui est limitée au strict minimum. Bien évidemment, l’OPC se distingue par certains éléments, notamment des sièges qui nous ont particulièrement plus. On l’a dit, l’Opel Insignia OPC est le haut de gamme de la marque. Haut de gamme, ça implique un équipement des plus complets. 1.8 tonne d’équipements et de raffinements, même… Et donc un tarif lui aussi haut de gamme. Nous sommes effectivement en présence de l’Opel la plus chère, et d’assez loin ! Mais… Elle est en même temps affichée à un prix discount par rapport à ses rivales : 2000 € de moins qu’une Infiniti G37 X, 3000 de moins qu’une BMW 335i xDrive et… 14 000 de moins qu’une Audi S4 !!! La messe est dite, c’est l’une des moins chères du genre avec la Passat R36 et la S60 T6. L’Opel Insignia OPC est sans doute la berline sportive la plus réussie jamais lancée par la marque au Blitz. Ca ne lui monte pas à la tête pour autant, et son tarif est très honnête. De quoi largement compenser une revente incertaine. Réagir à l'essai de l'Opel Insignia OPC sur notre forum
Opel Insignia OPC : Fiche technique
Opel Insignia: voir aussi... Site officiel du constructeur : Opel Les fiches techniques des concurrentes : Audi A4 (B8) S4 S-Tronic Infiniti G 37S Mitsubishi Lancer Evolution X GSR Mitsubishi Lancer Evolution X MR SST Porsche Panamera (970) Porsche Panamera (970) 4 Porsche Panamera (970) PDK Subaru WRX STI Subaru WRX STI S Volkswagen Passat V R36 Aucun avis posté sur Opel Insignia OPC |