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Accueil Autoweb > Essais routiers > Opel > Essai Opel Speedster 2.2 16vLibrairie Opel Opel Speedster 2.2 16v : Essai Curieuse chose que l'image de marque. Prenez un constructeur comme Opel : malgré ses efforts pour dynamiser sa gamme, elle n'apparaît pas comme une marque d'amateurs d'automobile. Pourtant, son histoire compte quelques voitures dont on se souvient encore : Kadett GSi 16v, Omega Lotus, Calibra Turbo 4x4... Mais Opel est bien décidé à mettre son image à la trappe, quitte à aller de plus en plus loin pour se faire remarquer. Cela nous a valu toute une gamme OPC (Opel Performance Center). Mais pour marquer les esprits, il fallait plus fort, plus spectaculaire. Refaire un peu le coup du Spider Renault... L'idéal était de proposer dans la gamme un véhicule très sportif, véritable vecteur d'image, sans vider les caisses du constructeur, qui sont déjà dans le rouge. Pendant ce temps, l'anglais Lotus tire aussi un petit peu la langue et cherche un partenaire pour faire du chiffre. Les deux constructeurs se connaissent pour avoir fait partie autrefois du même groupe et pour avoir eu un premier enfant en commun : la Lotus Omega. Mais alors qu'à l'époque on avait greffé des éléments Lotus dans une Opel Omega, c'est de l'inverse dont il va être question : intégrer des éléments Opel dans une Lotus Elise. De la Lotus Elise on va reprendre la cellule centrale, et les principes de suspension. Cependant, Opel va apporter sa touche à l'ensemble, en rendant la voiture plus prévenante, plus facile à piloter, plus confortable aussi. Côté moteur, on est suffisamment bien équipé chez le constructeur allemand pour ne pas reprendre le Rover "K" 1.8 qui équipe à cette époque l'Elise. C'est le 2.2 16v de 147 chevaux qui est choisi pour ses qualités de puissance mais surtout de couple. Toujours pareil, il faut lisser le caractère très exclusif de l'Elise. Au final, le résultat est tellement convainquant que c'est Lotus qui récupère certains enseignements pour rafraîchir son Elise Esthétiquement, difficile de confondre les deux voitures. Seule la cellule centrale se retrouve, les faces avant et arrière, les jantes et l'intérieur étant spécifiques à Opel. Il ne faut bien sur pas s'attendre à un équipement de limousine. Si on a prévu une voiture aussi petite et légère, ce n'est pas pour tout gâcher avec des équipements inutiles en conduite sportive. Le compteur de vitesse et le compte tours sont là, pour les autres infos il faudra se référer au petit écran disposé sous les compteurs. Une fois que l'on a enjambé le seuil et que l'on s'est glissé dans l'excellent baquet, on se trouve très bien installé, et la place ne manque absolument pas. On peut mettre le contact et enfoncer le bouton du démarreur, disposé au milieu du tableau de bord. Le son est celui d'un 2.2 issu d'une berline moyenne. En clair, passez votre chemin, il n'y a rien à entendre. Prévoir une admission directe et/ou une ligne d'échappement inox pour avoir dans son dos quelque chose de plus expressif. On passe la première et on démarre. A bas régime, le moteur enroule bien, se fait discret, tandis que la suspension se montre étonnamment conciliante. La direction, non assistée, est douce : les pneus avants sont en 175 de large, et il n'y a pas beaucoup de poids sur l'avant. Le Speedster a une garde au sol tout à fait valable, et on aborde les ralentisseurs sans arrière-pensée. On a affaire à une voiture tout à fait utilisable au quotidien, avec un vrai coffre de 206 litres (trois fois celui d'une Alfa Spider). Il est bien évident qu'une telle voiture n'est pas faite pour les longues étapes d'autoroute (la capacité du réservoir en témoigne) mais pour les petites routes. Sur chaussée dégradée, à basse vitesse, la voiture est fermement amortie, mais tout rentre dans l'ordre dès que le rythme augmente. Et on peut ouvrir les gaz sans risque, avec un moteur très linéaire et une motricité absolument parfaite. C'est simple, sur chaussée adhérente, même déformée, il sera très difficile de faire partir la voiture. L'inertie est nulle, la voiture se place parfaitement, et on peut même se permettre de remettre les gaz avant d'être totalement sorti du virage. Attention cependant, la voiture se conduit comme un kart, et si elle tient extrêmement bien la route, elle sera difficile à rattraper en cas de glissade. Mais sur route ouverte, ça ne devrait pas arriver, tant la voiture est équilibrée A noter le freinage bluffant, grâce à de grands freins, et encore une fois au poids réduit. L'adhérence fait que l'ABS ne se déclanche que très rarement. Finalement un tel châssis et un moteur aussi linéaire finissent par donner l'impression que la voiture n'est pas assez bien motorisée. Pourtant, les performances chiffrées parlent d'elles-mêmes. Pour ceux qui restent sur leur faim avec 147 chevaux, Opel a commercialisé ensuite la même voiture mais avec un 2.0 Turbo de 200 chevaux
Opel Speedster 2.2 16v : Fiche technique
Opel Speedster: voir aussi... Site officiel du constructeur : Opel Les fiches techniques des concurrentes : Ariel Atom 160 Ariel Atom 190 Caterham Super Seven 1.8 VVC Donkervoort D8 150 Lotus Elise 111 S Lotus Elise 111 S Aucun avis posté sur Opel Speedster 2.2 16v |