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Accueil Autoweb > Essais routiers > Audi > Essai Audi A1 1.6 TDI 90Librairie Audi Audi A1 1.6 TDI 90 : Essai
Audi fait la Une ! Avec l’A1, Audi descend en gamme mais reste bien dans le Premium, comme l’atteste son look à croquer… et ses prix. Chic et choc, l’A1 a pour ambition de concurrencer les stars Mini, Alfa Romeo MiTo et autres Citroën DS3. Elle a le look pour séduire mais en a-t-elle les qualités ? Réponse dans cet essai… La voilà, enfin ! L’Audi A1 aura fait couler beaucoup d’encre avant de descendre dans la rue. Il est vrai que depuis le flop commercial de la petite A2, le constructeur aux anneaux a pris son temps avant de proposer à nouveau une citadine. Mais cette patience est aujourd’hui largement récompensée, car les premières impressions sont bonnes. Excellentes même. Déjà, le charme opère immédiatement lorsqu’on la voit. Nul besoin de se contorsionner pour faire évoluer les reflets de lumière sur sa belle carrosserie pour l’apprécier sous certains angles, comme c’est trop souvent le cas avec certaines voitures. Le style léché de l’A1 séduit au premier regard, sous toutes les coutures. Sous toutes les couleurs même, car même si l’A1 a une identité Audi bien marquée avec sa calandre Singleframe caractéristique et ses optiques à leds en fibre optique au dessin très travaillé façon A8, il est possible de la choisir avec des arches de toit de couleur spécifique. Une manière de séduire une clientèle « bobo » soucieuse de son look, qui pourrait lorgner du côté de la Fiat 500 ou de la Mini, cibles toutes désignées… Car depuis le retrait de l’A2, le PAF (Paysage Automobile Français) a bien changé. Les citadines huppées ont, depuis, pris le pouvoir, mouvement mené par une certaine Mini. Mais contrairement à la petite anglaise (fabriquée par… BMW !), Audi se défend de sombrer dans un design néo-rétro. L’A1 se pose bel et bien comme une nouvelle voiture, qui ne fait aucun clin d’œil au passé. Où plutôt si, mais alors très discrètement. Vous souvenez-vous de la petite Audi 50 lancée en 1974 ? Non ? Normal car elle fut très vite vendue avec le logo… Volkswagen, sous le nom de Polo. Et c’est justement sur la plate-forme de l’actuelle Polo que repose cette A1, longue de seulement 3.95m. C’est pile-poil la longueur de la Citroën DS3, autre rivale potentielle. Proposée pour l’heure uniquement en une version 3 portes au style dynamique (limitée à 4 places), l’A1 connaîtra courant 2012 une déclinaison Sportback plus habitable et comportant deux portes de plus. Une bonne idée, car sur notre A1 normale l’accès aux places arrière reste difficile, même si les sièges avant basculent et s’avancent (système Easy Entry). De plus, l’habitabilité arrière reste limitée au niveau de la garde au toit et de l’espace aux jambes pour un adulte mesurant plus de 1.80m. Une banquette arrière coulissante, façon Renault Twingo, aurait été la bienvenue pour augmenter la capacité d’accueil… ou le coffre d’un volume de 270 litres: honnête, sans plus. Mais comme dans toute Audi qui se respecte, c’est bien aux places avant que l’on se sent le mieux. Cela permet de profiter d’une vue imprenable sur la planche de bord, étroitement dérivée du concept-car avec ses aérateurs imitant une tuyère d’avion. Et comme sur une grande Audi, la finition frise le sans-faute, laissant loin derrière, très loin même, la concurrence. Les plastiques sont moussés à souhait et les ajustages du mobilier impeccablement réalisés. Mieux, dès la finition intermédiaire Ambition, des éléments métalliques placés judicieusement autour des aérateurs viennent rehausser la qualité perçue. Bien que rigoureuse, cette petite allemande n’en oublie pas pour autant de se montrer chaleureuse, en proposant un inhabituel habillage bicolore des sièges et du tableau de bord. Personnalisable à l’envie, l’A1 peut recevoir, monnayant finances bien sûr, de nombreuses combinaisons audacieuses de matériaux et de couleurs, et même un inédit pack d’éclairage intérieur à LED (160 euros). Une ambiance sobre et typée, parfaitement raccord avec le contenu technologique high-tech de l’A1. Encore faut-il éviter l’entrée de gamme Attraction, agréable à l’œil (jantes alu, antibrouillards…) mais privé de climatisation. Il faudra envisager d’opter pour les finitions supérieures (Ambition et Ambition Luxe), et même d’ajouter quelques options indispensables. Si les moyens suivent, tout ou presque est disponible, pour faire de cette A1 une Audi moderne et branchée. Système multimédia MMI, projecteurs au xénon, châssis sport, jantes alu de 18 pouces, hi-fi Bose ou climatisation automatique permettent de se faire une A1 aux petits oignons. Son Audi A1 ! Côté moteur l’offre reste, pour l’heure, moins pléthorique. En essence, seuls un 1.2 TFSI de 86 ch et un 1.4 TFSI de 122 ch sont disponibles, tandis que le rayon diesel se limite à un 1.6 TDI de 90 ou 105 ch. En France, ce sont bien sûr ces derniers qui devraient représenter l’essentiel des exemplaires prévues par Audi. Notre choix s’est porté sur la petite version de 90 ch, qui ne rejette que 99 g de CO2 au km. Discret à l’oreille, ce moteur fait illusion en ville, en dispensant un punch appréciable (23.5 mkg à 1500 tr/mn). Mais à trop vouloir viser une consommation record (3,8 l/100 km !), ce bloc couplé à une boîte manuelle à 5 rapports (ou S tronic à 7 vitesses) manque d’allant dès que l’on envisage de faire de la route. Dommage car, même si les suspensions sont un peu sèches, le comportement reste irréprochable et la direction, bien calibrée, participe au plaisir de conduite. Trop linéaire (0 à 100 en 12.2"), ce TDI pénalisé de surcroît par une boîte trop longue ne nous a pas paru particulièrement brillant. Afin d’en tirer le meilleur parti, il faut rétrograder et appuyer plus que de raison sur l’accélérateur, ce qui met finalement à mal la belle consommation annoncée par Audi. Et pour effectuer un dépassement en toute sécurité, mieux vaut bénéficier d’une route dégagée et être lancé. Inutile de tourner autour du pot plus longtemps : choisissez sans hésiter la version de 105 chevaux, proposée pour seulement 1000 euros de plus à finition égale. Nous avons pu l’essayer brièvement, et elle dispense un tout autre agrément, tout en soignant les rejets polluants (103 g CO2/km) et la sobriété (3,9 l/100 km). De quoi en faire une vraie voiture, douée d’une réelle polyvalence. Malgré ces griefs, cette petite A1 est bien une grande Audi. Ce n’est pas seulement une citadine chic conçue pour être vue, c’est un état d’esprit, une philosophie qui consiste à vouloir rouler différent, sans sombrer dans le déjà vu. L’Audi A1 entend séduire large dans toute l’Europe et ailleurs, mais son principal atout demeure sa propension à fabriquer du rêve. Un rêve abordable, en théorie, dès 16 400 euros (1.2 TFSI 86 ch en Attraction). Mais dans les faits, il y a fort à parier que le prix moyen oscillera plutôt au-delà des 20 000 euros. L’A1 est bien une Audi ! Réagir à l'essai de l'Audi A1 sur notre forum
Audi A1 1.6 TDI 90 : Fiche technique
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