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Accueil Autoweb > Essais routiers > Citroen > Essai Citroen DS5 HDi 160Librairie Citroen Citroen DS5 HDi 160 : Essai Il y a un monde d’écart entre les lignes C et DS, à tel point qu’on se demanderait presque si Citroën se trouve à l’origine des deux. Inutile donc de chercher à comparer la C5 et la DS5 qui n’affichent leur parenté qu’avec le double chevron exagérément mis en valeur sur la calandre. DS représente le luxe, le haut de gamme, le « premium » à la française sur un marché où nos cousins germains ont trop tendance à croire que le vocabulaire automobile ne s’orthographie plus qu’en allemand. Malgré un chiffre qui évoquerait plutôt le segment des berlines, il n’est pas évident de classer la DS5. Plus courte de 25 cm par rapport à une C5, elle présente un profil ramassé qui donne une impression immédiate d’équilibre. Il contraste avec la position de conduite haute offrant une excellente visibilité périphérique, un atout majeur dans une voiture qui mesure quand même 1,87 m de large. La finition intérieure s’accorde avec la philosophie DS, qualitative et novatrice. Pourtant la DS5 n’ose pas aller jusqu’au bout des choses et, bien qu’elle place la barre haut à chaque fois, on sent qu’elle pourrait facilement faire mieux. Les plastiques moussés de la planche de bord sont agréables au toucher mais manquent de caractère. Les compteurs sont d’une lisibilité et d’une clarté magnifiques mais dévalorisent l’Affichage Tête Haute qui en devient redondant. Beaucoup de boutons poussoirs et de molettes parsèment les panneaux de commande, ce qui souligne le riche équipement de la DS5 mais fait en même temps regretter l’absence d’une interface tactile pour regrouper les commandes du GPS et alléger toute la zone centrale. Par ailleurs, un deuxième panneau de commandes se situe au plafond et permet d’actionner les volets du toit vitré et, bizarrement à cette position, de régler l’Affichage Tête Haute. Le toit Cockpit se divise en trois sections vitrées : une pour le conducteur, une pour le passager avant et une au-dessus de la banquette arrière. Une large zone vitrée unique aurait sûrement permis de contrer la sensation d’écrasement inhérente à la ligne de toit assez basse mais elle le compense par une individualisation pratique. Enfin, les passagers arrière seront confortablement assis mais regretterons de n’avoir pas plus d’espace à la tête et aux genoux. Loin d’être rédhibitoires, ces « mais » nous laissent seulement un peu sur notre faim. On attendait peut-être un pas décisif qui aurait ébranlé la concurrence « premium » sur tous les tableaux. La DS5 n’en demeure pas moins originale et agréable à vivre. Citroën propose le choix entre deux moteurs essence THP de 156 et 200 ch ainsi que deux moteurs diesel e-HDi 110 et HDi 160. Nous avons choisi ce dernier, accouplé à la boite manuelle à six rapports, pour un parcours varié de plus de 600 km comprenant majoritairement de l’autoroute mais aussi des nationales, des départementales, des voies rapides et de la ville. Ce 2 litres Diesel développe sa puissance maximale de 163 ch à 3750 tr/min, mais l'on ne dispose sans doute que de 90 à 115 ch entre 2000 et 2500 tr/min, les régimes où l’on se trouve le plus souvent. Cela confère à la DS5 à la fois une grande souplesse mais aussi un comportement parfois quelconque. A contrario, l’important couple de 34.7 mkg est atteint dès 2000 tr/min. La constance du couple entre 2000 et 3000 tr/min autorise des dépassements faciles en 5ème ou 6ème, mais le HDi 160 montre paradoxalement son potentiel en ville lors des accélérations ou des manœuvres d’insertion sur les rapports inférieurs. La boite manuelle se montre d’ailleurs assez plaisante à manier grâce à son verrouillage ferme et son levier court surmonté d’un pommeau travaillé ne négligeant pas la prise en main. La consommation mixte officielle tourne autour de 5.0 L/100 en fonction des tailles de jantes. Au cours de notre test, nous avons enregistré des consommations de 8 à 9 litres en ville et de 5.5 à 7.0 L/100 sur autoroute, sans se restreindre dans notre conduite. On peut donc espérer descendre jusqu’à 6,5 L/100 en trajet mixte, ce qui reste encore un peu élevé pour un diesel avec une boite manuelle. Côté trains roulants et réponse du châssis, on retrouve tout le savoir-faire de Citroën qui s’est pourtant passée de ses suspensions hydraupneumatiques. Bien qu’elle pèse près de 1,5 tonne sur la balance, la DS5 se mène facilement et sûrement, quel que soit le type de routes empruntées. On ne lui reprochera qu’une direction lourde et « caoutchouteuse » autour du point milieu qui nuit à sa précision et au retour d’informations sur les corrections légères de trajectoire. Texte: Renaud Lacroix Réagir à l'essai de la Citroën DS5 HDi 160 sur notre forum
Citroen DS5 HDi 160 : Fiche technique
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