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Accueil Autoweb > Essais routiers > Suzuki > Essai Suzuki S-Cross 1.0 et 1.4 BoosterJetLibrairie Suzuki Suzuki S-Cross 1.0 et 1.4 BoosterJet : Essai Le S-Cross avait bien besoin d’être boosté pour palier son manque de caractère évident. Suzuki a brillamment redressé la barre en intégrant ses nouveaux moteurs Boosterjet de 111 et 140 ch dans le petit SUV qui gagne ainsi en efficacité et en agrément de conduite. Il n’y a pas deux modèles qui se ressemblent dans la gamme Suzuki. On est très loin de la philosophie germanique basée sur une seule calandre derrière laquelle on varie juste le facteur d’échelle. La marque japonaise pourrait être louée pour son originalité et sa volonté de perpétuel renouvellement, mais force est de constater que l’esthétique de ses modèles n’est pas toujours heureuse. Face aux Renault Kadjar, Jeep Renegade et Nissan Qashqai, le S-Cross n’espère pas séduire au premier regard. Néanmoins, un tour à son volant prouve que l’habit ne fait pas le moine et que la passoire ne fait pas le pastafarien. La tristesse des plastiques durs dans l’habitacle ne surprendra pas les amateurs d’auto japonaises abordables, d’autant que la qualité de finition et d’ajustement est palpable (au propre comme au figuré). A son lancement, les tarifs du S-Cross démarraient sous la barre des 20 000 € avec une dotation de série loin d’être ridicule puisqu’elle incluait la climatisation, le régulateur/limiteur de vitesse, les vitres électrique avant/arrière, les connexions Bluetooth/MP3/USB et sept airbags (dont un aux genoux du conducteur). Suzuki utilise encore une fois sa recette commerciale qui repose sur un rapport prix/équipement agressif, avec une liste d’options réduite à la peinture métallisée (530 €) et la sellerie cuir/alcantara (1490 €). Un écran tactile 7", simple et intuitif, fait son apparition sur le milieu de gamme (Privilège) avec les interfaces MirrorLink et AppleCar Play pour connecter son smartphone, ainsi que la caméra de recul. Les places arrière ne sont pas négligées non plus. Outre un espace aux genoux et une garde au toit confortables, les trois occupants de la banquette disposent de leurs propres ouïes d’aération à partir de la finition Privilège (qui ajoute aussi une climatisation automatique bi-zone et les sièges chauffant pour les passagers avant). Enfin, la version Style du S-Cross complète le tableau par un GPS, un régulateur de vitesse adaptatif, un toit ouvrant panoramique et un freinage automatique d’urgence. Le bilan des équipements joue largement en faveur de Suzuki qui propose trois niveaux sérieux et vraiment différenciés, sans jouer la carte des innovations vantées dans les publicités mais confinées au catalogue d’options. La véritable surprise du S-Cross tient pourtant dans ses motorisations. L’arrivée des blocs Boosterjet, déjà aperçus sur la Baleno, rappelle qu’on sous-estime encore trop souvent Suzuki. En effet, que pouvait-on attendre d’un trois cylindres essence, après avoir essayé le 1.2 PureTech de Peugeot ou le 1.0 EcoBoost de Ford ? Grave erreur de jugement. Le 1.0 Boosterjet de 111 chevaux étonne immédiatement par sa vivacité et sa rapidité de réponse. Le couple de 17.3 mkg n’impressionne pas sur le papier, mais le turbo joue son rôle dès 2000 tr/min pour faire du S-Cross un jouet urbain parfait. Une fois sorti de la ville, la boite manuelle à cinq rapports limite son agrément sur autoroute et la présence du trois cylindres est vite trahie par des montées en régime assez sonores. Pour les trajets plus longs, le 1.4 Boosterjet de 140 ch offre l’alternative idéale. Un quatrième cylindre et une sixième vitesse contribuent à une plus grande souplesse et démontrent que le S-Cross est en fait particulièrement bien insonorisé pour un véhicule de ce tarif. Avec 22.4 mkg de couple à 1500 tr/min, son efficacité s’étend sur tous les types de parcours, alliant allonge, réactivité et confort. Cette sensation est renforcée par un filtrage de suspension qui élimine les petits défauts de la route et des chemins. Tant mieux car le S-Cross n’a pas qu’une vocation citadine, comme en témoigne la transmission intégrale Allgrip, disponible pour 2000 €. Le conducteur trouvera alors une molette au centre de l’habitacle pour gérer électroniquement le couple sur les quatre roues avec trois modes prédéfinis : Auto pour les conditions classiques, Snow/Mud pour la neige et la boue, Sport pour modifier les lois d’injection et d’accélération afin de gagner en nervosité. Une option « Lock » permet aussi de verrouiller une répartition égale du couple sur les trains avant et arrière à basse vitesse, dans les situations plus délicates. Le S-Cross n’a pas la prétention de faire du franchissement, mais plutôt d’apporter un surcroit de confort et de sécurité sur les terrains glissants. Texte : Renaud Lacroix
Suzuki S-Cross 1.0 et 1.4 BoosterJet : Fiche technique
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