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Accueil Autoweb > Essais routiers > Suzuki > Essai Suzuki BalenoLibrairie Suzuki Suzuki Baleno : Essai La Suzuki Baleno est de retour. La Japonaise, qui avait quitté discrètement la scène automobile européenne en 2003, complète l’offre du constructeur de Hamamatsu au sein du segment B. En plus de la sexy Swift, qui sera prochainement remplacée, Suzuki dispose avec la Baleno d’une offre plus familiale. De quoi s’attaquer frontalement à des références comme la Renault Clio ? Rien de tel qu’un essai pour le vérifier ! Un rapide tour du propriétaire nous met face à un terrible constat : il est difficile de dire que la Baleno suscite l’enthousiasme tant son style est consensuel. Sa face avant dégage bien un petit quelque chose et ses lignes lui permettent de devenir la berline bicorps la plus aérodynamique de l’histoire de la marque. De toute évidence, et contrairement à la Suzuki Swift qu’elle vient seconder, la Baleno ne mise pas sur sa plastique afin de séduire. La Baleno sera donc moins branchée et beaucoup plus familiale que sa sœur. Si la longueur se limite à 3.99m, force est de constater que cette voiture sait recevoir ses occupants. Le conducteur profite d’un volant réglable sur tous les plans et d’une ergonomie assez soignée. Les sièges affichent également un confort satisfaisant même si nous aurions aimé avoir un peu plus de maintien latéral. Les passagers, quant à eux, profitent d’un bel espace. La garde toit est aussi bonne à l’avant qu’à l’arrière tandis que l’espace aux jambes constitue une agréable surprise. L’espace dévolue aux passagers ne se fait pas au détriment du volume de chargement. Le coffre, qui dispose de deux compartiments, affiche un volume de 355 litres. Une valeur qui place la Baleno en tête de sa catégorie ! La vie à bord de la Baleno est plutôt agréable… et elle le serait encore plus avec un habitacle moins sombre et un peu plus gai ! La finition est également moyenne en raison de l’utilisation massive de plastiques durs. Mais la concurrence ne fait pas spécialement mieux… En revanche, l’équipement riche et moderne de cette auto produite en Inde ne mérite que des éloges. Si les essuie-glaces automatiques manquent à l’appel, la climatisation, les phares au xénon, les jantes en alliage de 16", l’écran multimédia tactile, le GPS, le régulateur de vitesse adaptatif ou encore un système anticollision -assez intrusif- sont bel et bien présents. Le Mirror Link est également de la partie, néanmoins ce dernier a refusé de lancer l’application iCoyote pendant que le véhicule roulait. Sur la route, la version 1.2 d'entrée de gamme donne également le sourire. Le bloc K12 de la Swift, qui reçoit ici un système à double injection DualJet, a beau n’afficher que 90 chevaux et 12.2 mkg, il n’en demeure pas moins plaisant à mener. Outre une aérodynamique soignée, la Baleno dispose d’une nouvelle structure qui a permis de partir à la chasse aux kilogrammes superflus. Le résultat est bluffant puisque la Suzuki parvient à ne pas dépasser les 920 kg ! Le 0 à 100 km/h du modèle thermique est annoncé en 12’’3 et la vitesse maximale atteint 180 km/h. Des valeurs qui sont finalement assez proches d’une Renault Clio TCe 90 que nous avions pourtant trouvé mollassonne. Pourtant le 4 cylindres semble ici à la fête. En effet, il affiche une belle santé dans les tours. Du coup, les reprises en 3ème et en 4ème permettent d’envisager effectuer des dépassements en toute sérénité, ce qui ne sera pas nécessairement le cas sur l’ultime rapport où le manque de couple à bas régime se fait cruellement ressentir. La 5ème manque d’allonge et il a parfois été nécessaire de rétrograder pour maintenir un 90 km/h en côte. La version hybride de la Baleno corrige ce défaut. Associant le 1.2 DualJet à un système hybride composé de deux batteries et d’un alterno-démarreur couplé à une boite manuelle à 5 rapports, le système SHVS se veut simple, pratique et léger puisqu’il ne génère qu’un embonpoint de 15 kg ! Cette technologie, qui ne permet pas de rouler en « full electric » se montre particulièrement convaincante en ville. En effet, grâce au SHVS la « motorisation » électrique soulage le bloc K12C lors des phases d’accélérations en lui apportant jusqu’à 5.1 mkg supplémentaires à bas régime. De facto, la Baleno SHVS décolle effectivement d’un feu rouge avec plus d’aisance que la version thermique. Elle se montre également plus souple et plus agréable à utiliser grâce à son supplément de couple à bas régime. Pour rappel, un moteur électrique donne son couple maximal dès l'arrêt, dès 0 km/h ! Cette facilité se ressent également à la pompe, puisqu’en cycle urbain, la version hybride permet d’économiser un demi litre de sans-plomb. Sur route, la version hybride se montre également plus à son aise. En effet, elle gagne 9 précieux centièmes de seconde sur l’exercice du 0 à 100 km/h et parvient à maintenir son allure en 5ème dans tous les cas de figure. La Suzuki Baleno peut également s'équiper d'un tout nouveau moteur BoosterJet. Son petit 3 cylindres allège encore l'auto et produit un son rageur quand on le pousse dans les tours. Et son turbo se charge de propulser efficacement le tout, malgré la présence d'une boite 5 aux rapports très longs. Ainsi motorisée, la Baleno est vraiment agréable à emmener ! Avec elle, on peut compter sur 200 km/h et environ 11 secondes sur le 0 à 100... Ca n'a rien à voir ! Les prestations dynamiques des différentes versions sont proches. Dans tous les cas de figure, Suzuki a concocté des véhicules affichant une tenue de route très saine. La Baleno se place très bien en courbe et profite de surcroit d’une direction assez agréable. La voiture ne se montre jamais piégeuse et vire à plat. Les suspensions offrent un bon niveau de confort… notamment à vive allure où ils maintiennent parfaitement la caisse. Seules les grosses irrégularités qui seront prises à faibles allures feront sentir une certaine fermeté de la suspension… Et encore, on chipote un peu. Le freinage de nos versions d’essais, confié à 4 freins à disque, s’est montré satisfaisant. Quant à la commande de boîte, elle ne souffre d’aucune critique à l’inverse des bruits d’air qui sont trop présents à 130 km/h…
A l’heure du bilan, nous aurions pu nous retrouver face à un dilemme. Dans l’absolue la Suzuki Baleno 1.2 DualJet est un bon produit mais la version combinant son bloc K12C et le SHVS l’est encore plus ! Et on ne parle pas des avantages accordés aux véhicules hybrides... Mais en fait, l'essai de la version BoostJet met tout le monde d'accord : c'est la plus moderne certes, mais surtout la plus ludique ! Texte & photos: Hatem Ben Ayed
Suzuki Baleno : Fiche technique
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