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Accueil Autoweb > Essais routiers > Subaru > Essai Subaru Impreza 2.0D SportLibrairie Subaru Subaru Impreza 2.0D Sport : Essai Elle a 4 roues motrices et son moteur est un 4 cylindres à plat turbocompressé. Mon tout est une japonaise reconnue pour sa redoutable efficacité en rallye. Reconnaissable entre mille, il s’agit de la Subaru Impreza. La nouvelle génération se démarque nettement des versions qui l’ont précédée. Au grand dam des puristes, la berline 3 volumes au caractère bien trempé cède sa place à une compacte. Les pessimistes diront que le nouveau modèle phare de Subaru a un air de Mazda 3. Quoique le jardinier qui officie sur la butte Montmartre, où nous nous sommes arrêtés pour prendre quelques clichés, la compare bien volontiers à une Audi A3 Sportback. On aime ou pas, mais les galbes musclés ne laissent personne indifférent. D’ailleurs, la Subaru Impreza a le don d’accaparer les regards. Dans sa mythique livrée bleu Mica, elle passe difficilement inaperçu. Chaque arrêt donne lieu à des échanges cordiaux avec les passants qui n’ont aucun mal à identifier la marque et le modèle. Sur autoroute, l’Impreza est magique. Telle une fée, elle a le pouvoir de pousser les voitures sur la voie de droite sans klaxon ni appels de phares. Toujours est-il que l’Impreza en jette un maximum avec ces larges boucliers et sa prise d’air démesurée. L’arrière se veut en revanche beaucoup plus sage malgré quelques touches sportives apportées par l’embout d’échappement chromé, les feux arrière à diodes ou le becquet de toit. Arrivé aux stands, en bon français, nous décrochons le pistolet orange... « Hey attention M’sieur, vous vous trompez de carburant ! », nous dit un automobiliste surpris. Quoi ? je ne vous l’ai pas dit ? La belle (ou la bête) carbure au diesel ! Après Saab et Porsche, c’est au tour de Subaru de céder au succès du moteur à combustion spontanée. Pour autant, il n’était pas question de piocher dans la banque d’organe d’un autre constructeur comme l’ont fait le constructeur suédois ou plus récemment l’Allemand pour son Cayenne. Grand apôtre des moteurs à plat, Subaru ne pouvait renier ses convictions et nous offre une première mondiale : une motorisation Boxer Diesel ! Autant vous l’avouer de suite, cette première est une réussite. Moteur froid, les claquements caractéristiques d’un 4 cylindres diesel sont perceptibles mais les vibrations brillent par leur absence. Puis le volume sonore diminue au fur et à mesure que le moteur monte en température. En usage courant, ce 4 cylindres à plat brille par sa discrétion et se paye le luxe d’offrir une sonorité plutôt sympathique à pleine charge. Si un jour j'avais imaginé pouvoir dire cela d'un diesel ! La ville n’est pas le terrain de jeu de la Subaru Impreza 2.0D. Certes la douceur des commandes, la bonne ergonomie et la légèreté de la direction associé à un châssis vif y font merveille. Cependant, le moteur rechigne à reprendre sous 1200 tr/min. Les reprises sur le second rapport depuis le régime de ralenti nécessitent un temps de réponse de l’ordre d’une demi seconde…. à condition de ne pas avoir calé entretemps! Il faudra donc jouer avec la boîte de vitesses et ce n’est pas nécessairement une bonne nouvelle. Cette dernière se montre dure, notamment à froid. A chaud les choses s’améliorent nettement et l’on apprécie la précision du guidage, mais la 1ère et 2ème restent trop fermes. Avec 150 chevaux disponibles au régime paisible de 3600 tr/min et surtout 35,7 mkg de couple entre 1800 et 2400 tr/min, cette singulière motorisation, équipée ici d’un filtre à particules, anime l’Impreza de façon vigoureuse. La japonaise se révèle plaisante à conduire sur autoroute. Nous apprécions son accélération franche entre 1500 et 4000 tr/min, son silence et sa capacité à reprendre en 5ème et même en 6ème. Ces deux rapports sont pourtant surmultipliés afin de réduire les consommations (environ 6,7 litres sur autoroute) et le volume sonore. Et force est de constater que c'est efficace puisqu'à 130 km/h, le moteur se fait presque oublier. Et si le tachymètre flirte avec les 190 km/h, les légers bruits d'air recouvrent la voie du Boxer. Sur les routes secondaires, l’Impreza 2.0D Sport est un pur régal. Surtout lorsqu’elle est titillée sur des voies sinueuses et…. Enneigées ! Outre les qualités déjà énumérées et des relances vigoureuses qui dispensent d’utiliser le levier de vitesse, l’Impreza enchante grâce à sa caisse rigide, son châssis et ses trains roulants réglés « comme nous les aimons ». Et en bonne Subaru, elle dispose d’une transmission intégrale permanente. Les limites d’adhérences sont repoussées à des sommets où 95% de la production automobile aura déjà rendu les armes. Les routes enneigées ne font pas peur à l’Impreza Diesel et il nous faut finalement plus doser la pédale du milieu que celle de droite ! Même dans des conditions d’adhérences précaires, la japonaise vole de virage en virage. Le train avant obéit au doigt et à l’œil, parfaitement secondé par un train arrière bien inspiré. Lorsque les roues n’arrivent plus à transmettre la puissance à un sol où le coefficient d’adhérence est proche du néant, la japonaise part progressivement du train arrière. Un léger contre braquage suffisent alors à la remettre dans le droit chemin. Et dans le cas où vous seriez allé trop loin, l’Impreza dispose d’un système de contrôle de trajectoire entièrement déconnectable, baptisé VDC. Déjà bluffante dans des conditions précaires, nous n’osons imaginer le potentiel de l’auto sur un sol sec. Pour autant, l’Impreza 2.0D n’est exempte de défauts. En effet, la direction est trop peu informative et le freinage nous a laissé un goût mitigé. S’il est parfaitement calibré pour une auto de cette puissance, nous aurions aimé un peu plus de mordant. Mais son endurance à l’échauffement et son dosage facile ont tôt fait de nous consoler. Les réglages de suspension constituent une bonne surprise. La Subaru Impreza ne fait pas payer son légendaire comportement routier au prix d’une fermeté exagérée. Bien au contraire, elle propose un excellent compromis qui permet de contenir le roulis et les mouvements de caisse tout en filtrant efficacement les défauts de la chaussée. On découvre alors des vertus familiales à cette Impreza. 4 personnes y trouveront leurs aises. La garde au toit, comme l’espace aux jambes sont excellents. Sans l’encombrant tunnel de transmission et une banquette (fixe) bombée au centre, il aurait été possible d’accueillir un cinquième passager à bord. Le coffre semble grand et est bien aménagé. Cependant, en raison de la transmission intégrale, il ne peut peu engloutir que 301 litres de bagages (jusqu’à 1216 litres en rabattant les dossiers fractionnables 1/3-2/3). Le cache bagage amovible se montre peu pratique. La présentation de l’habitacle est austère et la qualité des matériaux décevante. Seuls les sièges baquets à l’avant et des compteurs soulignés de bleu égayent l’habitacle en y apportant une touche sport. Cette touche sportive ne va malheureusement pas jusqu’à proposer une instrumentation complète. En effet, la Subaru Impreza 2.0D Sport se contente d’un compte tour, d’un tachymètre et du niveau de carburant. Même l’indicateur de température d’eau a cédé sa place à un simple voyant qui s’allume en bleu lorsque le moteur est froid….et en rouge s’il venait à surchauffer. En revanche l’Impreza Sport bénéficie d’une excellente dotation de série. Certes, elle fait l’impasse sur des gadgets comme les phares et les essuies glaces automatiques et la climatisation bizone n’est pas disponible. Cependant, la climatisation automatique, au demeurant efficace, fait partie de la dotation au même titre que les phares au xénon, un régulateur de vitesse intuitif ou encore de bien agréables sièges chauffants. La gamme Impreza ne s’est jamais contentée des versions les plus sportives. Cette nouvelle motorisation diesel complète intelligemment une offre qui outre la turbulente STI, comprenait déjà un 2.0 essence de 150 chevaux. L’impreza 2.0D Sport est une auto pétrie de qualités. En ce sens, cette attachante automobile constitue un choix qui se veut aussi original que rationnel. Texte & photos: Hatem Ben Ayed Remerciements
Merci à l'équipe du service presse de Subaru pour leur professionnalisme. Notre Impreza ayant été victime d'une crevaison lente et le pneu n'étant pas réparable, l'équipe a tout mis en œuvre afin d'intervenir rapidement pour permettre à cet essai de se dérouler dans les meilleures conditions. Car l'Impreza n'a pas de roue de secours...
Subaru Impreza 2.0D Sport : Fiche technique
Subaru Impreza (2008): voir aussi... Site officiel du constructeur : Subaru Les fiches techniques des concurrentes : BMW E81-E87 118d BMW F20 118d BMW F20 118dA Citroen C4 (2010) HDi 150 Citroen DS4 HDi 160 Ford Focus III 2.0 TDCi 140 Ford Focus III 2.0 TDCi 163 Honda Civic VIII 2.2 i-CTDi Type S Hyundai i30 2.0 CRDi 140 Kia Cee´d A CRDi 140 Kia Pro_Cee´d A CRDi 140 Mercedes Benz CL203 CLC220 CDI Mitsubishi Lancer DI-D Nissan Qashqai 2.0dCi Opel Astra D 2.0 CDTI 160 Peugeot 308 (2007) 2.0 HDI Renault Mégane (X95) dCi 150 Auto Renault Mégane (X95) dCi 160 Volkswagen Golf VI 2.0 TDI 140 Volkswagen Golf VI 2.0 TDI 140 BlueMotion Volkswagen Golf VI 2.0 TDI 140 DSG Volkswagen Golf VI 2.0 TDI 140 FAP 4motion Aucun avis posté sur Subaru Impreza 2.0D Sport |