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Peugeot 607 V6 HDi | |
Peugeot RCZ R | |
Peugeot 308 SW PureTech et BlueHDi | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 115 | |
Peugeot 308 e-HDi |
Peugeot RCZ R (2014) | |
Peugeot 308 SW 2.0 BlueHDi 150 EAT (2014) | |
Peugeot 308 SW 1.2 PureTech 130 (2014) | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 115 (2013) | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 92 (2013) |
Accueil Autoweb > Essais routiers > Peugeot > Essai Peugeot 404Librairie Peugeot Peugeot 404 : Essai Début 1960. Pendant que Renault laisse sa Frégate sans héritière directe, Peugeot se fait fort de ne pas laisser la Citroën DS sans concurrence. A l'aide d'une berline dans la tradition Peugeot, discrète mais moderne, et dont la mécanique est plus une évolution qu'une révolution : la 404. Par tradition, les dirigeants des Automobiles Peugeot sont des gens discrets mais efficaces et cela se sent à leurs autos. La Peugeot 404 a été dessinée, tout comme la 403, en Italie chez Pininfarina et sa ligne reprend d'ailleurs des traits que l'on retrouve également chez la Fiat 2100. Moderne, équilibrée, élancée, elle représente parfaitement l'automobile européenne des années 60, notamment au niveau des feux arrière aérodynamiques qui imitent des dérives aéronautiques. La Peugeot 404 a un capot plongeant. Cela fait rire 50 ans après sa sortie (mai 1960), mais c'est vrai si on la compare à celui d'une 403. Pour faire entrer ce moteur il a donc fallu l'incliner à 45° sur la droite, ce qui est une première. Ce nouveau 1600 dénommé XC développe quelques 72 chevaux SAE et est bien entendu une profonde évolution du 1500 de la 403. Après les 7 CV de la 203 et les 8 CV de la 403, la Peugeot 404 est logiquement une 9 CV ! Tout comme la 203 et la 403, la boite de vitesses de la Peugeot 404 compte 4 rapports. A ceci près que le 4ème rapport n'est pas surmultiplié comme par le passé mais en prise directe. La transmission aux roues arrière (par vis sans fin) et les principes d'essieu arrière rigide n'évoluent pas, tandis que le train avant reçoit des ressorts hélicoïdaux en remplacement de la lame transversale utilisée jusqu'ici. Pour le millésime 1963, une nouvelle version Injection chapeaute la gamme. Doté d'un système d'injection mécanique indirecte Kugelfischer, il permet d'obtenir quelques 85 chevaux SAE du moteur XC. A l'occasion du millésime 1965, le XC devient XC5 et passe à 76 chevaux. La version Injection (XC-KF2 au lieu de XC-KF1) passe pour sa part à 96 chevaux. Pour l'occasion, le système de freinage adopte une servo-assistance Hydrovac mais continue d'utiliser 4 freins à tambours ! Pour le millésime 1967 le XC5 passera à 70 chevaux. Il faudra en fait attendre 1970 pour avoir droit à des freins à disques ! Mais la Peugeot 504 est présentée, et les modèles Injection et break disparaissent de la gamme. La 404 berline perdurera jusqu'au millésime 1975. La Peugeot 403 avait marqué les premiers pas d'un constructeur français dans le domaine du diesel dès 1960 et la 404 D lui emboîte le pas à partir du millésime 1963 avec un 1800 (7 CV) de 55 chevaux SAE, disponible en break uniquement. Une berline apparaît également l'année suivante, mais dotée d'un 1900 (8 CV) de 68 chevaux SAE, soit une puissance équivalente à celle de la 404 à essence. A partir de 1966, et pour simplifier la gamme, toutes les versions utiliseront ce 1900, qui perdra curieusement 3 chevaux en 1972 avant de disparaître en 1975. Comme de tradition chez Peugeot, la gamme comptait une berline, un break à empattement allongé disponible en commerciale et en familiale, un cabriolet et un coupé 2+2. Dessinées par Pininfarina, ces deux très élégantes variantes 404 C ne reprenaient aucune pièce de carrosserie des berlines et étaient construites par Pininfarina en Italie. Par conséquent elles arboraient le sigle du designer italien, une première pour un véhicule de la marque. Ces deux carrosseries seront bien entendu disponibles au choix avec le moteur à carburateur ou à Injection Kugelfischer, et suivront les évolutions de puissance des berlines. Si ce sont les modèles qui ont vos faveurs, il faut sans doute rechercher en priorité les exemplaires produits à partir du millésime 67, qui disposent extérieurement d'une splendide calandre spécifique intégrant une paire de phares supplémentaires, et à l'intérieur d'un tableau de bord à 3 cadrans. Bien entendu, il existera également des 404 U et UD, c'est-à-dire les incontournables variantes pick-up, dont la production ne s'arrêtera pas en 1975 mais continuera jusqu'à la fin des années 70, remplacée là encore par la mise en production de la 504 pick-up. La Peugeot 404 a été victime, comme tant d'autres, de sa réputation : connue par tous pour sa fiabilité sans faille, beaucoup l'ont achetée pour en tirer le maximum sans faire un sou d'entretien dessus. Aujourd'hui, il conviendra donc de faire attention à ne pas en acheter un exemplaire à bout de souffle. Attachante, belle et fidèle, la Peugeot 404 est en train de passer du statut de vieille voiture à celle de voiture de collection. C'est donc peut-être le moment de passer à l'acte, pendant que les pièces restent relativement simples à trouver. Texte: Manu Bordonado Réagir à l'essai de la Peugeot 404 sur notre forum
Peugeot 404 : Fiche technique
Peugeot 404: voir aussi... Site officiel du constructeur : Peugeot Les fiches techniques des concurrentes : Ford Taunus 12M TS Simca 1500 Simca 1501 Volvo (Amazon) 121 Aucun avis posté sur Peugeot 404 |