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Accueil Autoweb > Essais routiers > Mazda > Essai Mazda 6 Skyactiv-D 150 Skyactiv-DrivLibrairie Mazda Mazda 6 Skyactiv-D 150 Skyactiv-Driv : Essai Envie d'une grande berline et marre des trois allemandes habituelles ? Si les français ont jeté l'éponge, il existe chez nos amis japonais quelques modèles tout à fait dignes d'intérêt. Comme par exemple la Mazda6. Les différentes Mazda6 ont toujours été de belles berlines, et la dernière en date fait honneur à cette tradition. Spécialement réussie, elle offre sous certains angles (notamment de 3/4 avant) une ressemblance avec la Maserati Quattroporte. Avouez qu'il y a pire référence ! Sa ligne est basse, mais aussi assez longue (plus de 4.90 m). Les avis ont été unanimes à son sujet pendant notre essai: le Kodo design fait son effet. Sous son capot plongeant, on trouve une mécanique dont Mazda n'est pas peu fier. Un 2.2 Skyactiv-D (les moteurs à essence sont les... Skyactiv-G) au rapport de compression record pour un diesel (seulement 14.0 : 1), gage d'un niveau de pollution réduit au maximum. La preuve, ce moteur est déjà homologué pour la future norme Euro6. Deux puissances sont disponibles (150 et 175 chevaux) ainsi que deux boites 6 rapports (manuelle Skyactiv-MT et automatique Skyactiv-Drive). Nous avons essayé la Skyactiv-D de 150 chevaux avec la Skyactiv-Drive. Vous suivez ? En parallèle, Mazda nous promet un fort plaisir de conduite via sa nouvelle structure de caisse baptisée... Skyactiv. C'est bien là que nous attendions la Mazda6 au tournant. Avec une ligne prometteuse comme celle-ci, pas question de s'ennuyer au volant ! Or les faits sont là, Mazda ne vole pas ses clients, qui lui sont d'ailleurs très fidèles. La Mazda6 n'est pas qu'une berline à admirer, c'est aussi une berline à conduire. Pour plusieurs raisons. Pour commencer, le Skyactiv-D (le moteur) dispose d'un couple de tracteur même dans cette variante de 150 chevaux, avec 38.8 mkg. Et il se montre très bien insonorisé... L'idéal quand on dispose d'une boîte automatique... ...et il faut bien reconnaitre que les boîtes automatiques des voitures japonaises nous déçoivent souvent, par leur gestion lente et leur totale absence d'à-propos. Rien de tout ça ici puisque la Skyactiv-Drive (la boîte) dispose d'une excellente gestion, étant même capable de retaper des rapports sur les gros freinages et/ou en descente. Pas non plus de désagréable patinage du côté du convertisseur de couple, au point que nous avons vérifié qu'il y en avait bien un ! Bref, une boîte tellement bien faite que l'on n'éprouve jamais le besoin de reprendre la main. Il n'y a d'ailleurs ni palette au volant ni position Sport mais ça n'est pas nécessaire. Soulignons tout de même que pour une fois, la commande séquentielle du levier était dans le bon sens (tirer pour le rapport supérieur, pousser pour rétrograder). Preuve que les concepteurs ont pensé à tout... Pour profiter d'un couple moteur-boîte comme celui de la Mazda6, il faut un bon châssis. On l'a. Le Skyactiv (le châssis) offre ce que l'on attend de lui : il permet de se déplacer vite, sans effort et sans que personne ne s'en aperçoive. Un peu comme une berline à la française, la suspension est souple et confortable, mais ça ne l’empêche pas de tenir la route de manière saine et efficace. Arrivé aux limites (éloignées), la Mazda6 se met à sous-virer, il suffit de lever le pied pour récupérer sa trajectoire. En matière de consommation, notre Mazda6 (et sa boite automatique) a produit les chiffres que nous nous attendions à avoir. A savoir des chiffres raisonnables sur route et autoroute, mais sans miracle en ville : on parle d’une grosse voiture à boite automatique… Avec une moyenne de 7.0 litres au 100, et un maxi en conduite sportive de 8.5 litres, le contrat est rempli. Notre grande berline profite (et c’est bien le minimum finalement) d’un grand coffre, capable d’absorber près de 500 litres de bagages. Bien évidemment, le dossier de la banquette se rabat et libère un plancher plat, ce qui est de plus en plus rare. En revanche, il y a peu de rangements dans la Mazda6. Un accoudoir central cachant un vide-poche, deux porte-gobelets et une très grande boite à gant. Mais pas de fourre-tout pour son portable ou ses clefs, et des vide-poches qui n’accueilleront qu’une bouteille d’eau, même pas une simple feuille A4. Dommage. Notre Mazda6 se consacre avant tout au transport de personnes. Et elle sait faire. Il y a de la place à l’avant, mais également à l’arrière. La voiture est certes basse, mais ses grandes portes s’ouvrent largement, rendant l’accès à bord facile. La qualité de fabrication est bien évidemment impeccable, et l’on peut ajouter à cela la présence de matériaux de qualité. La console centrale notamment, est sobre et élégante. L’équipement de notre version Dynamique est très complet et pourtant… incomplet. Explication. Le démarrage est sans clef. Classe, mais le déverrouillage de la Mazda6 se fait malgré tout à la télécommande. Aussi, une fois que vous avez fouillé vos poches pour ouvrir la voiture et que vous montez à bord… Vous n’aurez nulle part ou poser la clef. Les rangements absents, toujours… Tiens, en passant : pourquoi il n’y a pas de verrouillage automatique quand on roule ? Il n’y a pas non plus de stationnement automatique comme sur certaines allemandes, mais des radars avant et arrière avec visualisation sur l’écran du GPS. C’est suffisant. La Mazda6 bénéficie dès la finition Elégance de la navigation Tomtom avec molette de commande HMI, pas mal inspirée de la... MMI Audi. Avec l’inconvénient d’une bien moindre intuitivité : les deux fonctions les plus utilisées, le volume et la recherche, ne sont pas directement accessibles depuis la molette. Il y a en revanche l’avantage de disposer d’un écran tactile. Et même si les graphismes Tomtom sont un peu vieillots maintenant, la partie navigation est toujours aussi efficace ! A noter que l’on peut connecter en Bluetooth plusieurs appareils en simultanés : un pour téléphoner, et un second pour la musique… Pas mal du tout ! La finition dynamique dispose également des phares bi-Xénon adaptatifs (AFS) avec gestion automatique des feux de route (HBCS). Ce binôme, qui a l’air d’un gadget présenté comme ça, est en réalité bien plus qu’agréable : il se fait vite indispensable, comme un itinéraire auvergnat nocturne nous l’aura démontré. C’est un réel agrément, mais aussi un vrai plus en matière de sécurité. En matière de sécurité, on peut aussi compter sur le RVM et le LDWS. En passant, on ne félicite pas ceux qui inventent tous ces matricules impossibles à mémoriser. Bref. Le RVM indique par un symbole dans les rétroviseurs (doublé en cas d’urgence d’une alerte sonore) de la présence d’un véhicule. Le LDWS est par contre un avertisseur de changement de file involontaire et… son fonctionnement nous a vite agacés. Heureusement, tout cela se déconnecte. Par contre, s’il y a bien un régulateur de vitesse, il manque un limiteur. Il existe même un régulateur de vitesse actif (MRCC, sic…), mais il se réserve aux 2.5 Skyactiv-G et Skyactiv-D 175 chevaux… La Mazda6 tient les promesses faites par sa ligne. Offrant tout ce qu’on est en droit d’attendre d’une grande berline en termes de confort et d’espace à bord, elle offre également un plaisir de conduite digne de ce nom, avec un couple moteur et une boite auto étonnants. De quoi faire oublier l’absence de 2-3 gadgets à bord… Textes: Manu Bordonado Réagissez à l'essai de la Mazda 6 Skyactiv-D 150 Skyactiv-Drive sur le forum
Mazda 6 Skyactiv-D 150 Skyactiv-Driv : Fiche technique
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