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Accueil Autoweb > Essais routiers > Skoda > Essai Skoda Superb 1.4 TSI ACT et 2.0 TDILibrairie Skoda Skoda Superb 1.4 TSI ACT et 2.0 TDI : Essai La grande Skoda Superb nous revient dans une nouvelle génération, la quatrième si l’on compte la toute première apparue en 1934. Ce modèle n’est pas anodin pour la marque, et justifiait largement pour l’essayer que l’on se déplace… en Suède ! La Skoda Superb est un modèle important. Outre le fait qu’elle se vend plutôt bien, elle tire l’image de marque vers le haut et démontre ce que les tchèques sont capables de faire: elle aide donc à vendre les autres modèles de la gamme. Et puis, en imposant avec un certain succès sa grande berline, Skoda réussit là où beaucoup d’autres constructeurs ont échoués: Citroën, Peugeot, Renault, Alfa Romeo, Lancia, Ford, Opel, Honda, Nissan, Toyota… et la liste n’est pas exhaustive ! Enervant pour les autres, n’est-ce pas ? La Skoda Superb a jusqu’ici bâti son petit succès avec la même méthode que les autres modèles de la gamme tchèque: grâce à la banque d’organes fournie le groupe Volkswagen, la Superb est un meccano réutilisant des mécaniques existantes. Elle en profite donc pour abaisser son prix de vente et en offrir un peu plus que les autres. De plus, les clients des premiers modèles étant très satisfait, cela a fait boule de neige: ils en ont racheté d’autres et en ont parlé à leurs amis. Les clients de la marque en sont les meilleurs promoteurs ! Et puis, il y a cette fameuse habitabilité, notamment à l’arrière… Vous vous rappelez probablement de la pub avec Adriana Karembeu ! La toute première Skoda Superb de 1934 (disponible en 6 ou 8 cylindres) s’est vendue à 2500 exemplaires. La Superb II (disponible entre autres avec deux V6) l’a été à 130 000 exemplaires, et la Superb III fraichement arrêtée (qui ne comptait plus qu'un seul V6 dans sa gamme) à 650 000 exemplaires. Vous avez donc compris que moins elle propose de 6 cylindres, plus elle se vend ! A moins que ça ne soit son succès en Chine où elle est vendue depuis 2007 ? En tout cas la nouvelle venue doit nourrir de grandes ambitions, car elle ne propose plus que des 4 cylindres… Au programme, des moteurs déjà connus de la plate-forme modulaire MQB, utilisée aussi par l’Octavia: quatre moteurs à essence, le 1.4 TSI de 125 chevaux, sa variante de 150 chevaux sur laquelle on va revenir, un 1.8 TSI de 180 qui risque d’être fort rare sur notre marché, et le 2.0 TSI de 280 chevaux, qui succède donc au prestigieux 3.6 de la précédente Superb. La gamme diesel propose aussi des valeurs sûres, avec le 1.6 TDI de 120 chevaux et le 2.0 TDI offrant au choix 150 ou 190 chevaux. On a le choix entre boite manuelle 6 rapports ou la boite DSG 7 rapports, à l’exception du 2.0 TSI qui impose une boite DSG 6 rapports. De même, les TDI 150 et 190 chevaux offrent le choix entre la traction avant et la transmission 4x4, imposée sur le 2.0 TSI (280 chevaux oblige). Nous avons essayé et opposé les deux variantes de 150 chevaux. La Skoda Superb ne se destine pas aux petites courses urbaines ni à la conduite le couteau entre les dents: elle sait faire les deux si nécessité, mais elle est un peu (trop) grosse pour cela, et sa suspension est réglée un peu (trop) souple pour cela aussi. Non, son truc c’est le voyage au long cours, avec tous pleins de passagers et de bagages dedans. Car s’il y a de la place à l’avant, la Superb entretient surtout sa légende avec la place disponible à l’arrière. C’est supérieur à ce qu’on peut (ou plutôt pouvait) trouver sur nos C6 et 607, et équivalent à ce qu’on trouve sur une A8, une Série 7, ou une Classe S. Et les prestations ne sont pas en reste, puisqu’on peut ici aussi trouver des stores, les porte gobelets, le support pour une tablette tactile etc. Avec les vitres surteintées, on s’y croit vraiment quand on est installé à l'arrière. La Superb regorge d’ailleurs d’astuces et de détails agréables, qu’un constructeur français aurait qualifié de « voiture à vivre »: le porte gobelet avant bloque les bouteilles et permet du coup de les ouvrir d’une seule main, il y a toujours la raclette pour le givre rangée dans la trappe à carburant, il y a des poches sur les côtés des sièges avant, et en option il y a même le Phonebox, un rangement pour téléphone portable au bas de la console, à un endroit conçu spécialement pour mieux capter, et qu’on peut associer à un relais Wifi embarqué. Et pas de souci en cas de mauvais temps : la Superb cache maintenant un parapluie dans chacune des portes avant. Le coffre, lui, est fidèle aux habitudes de la marque: c’est une malle insondable que vous aurez du mal à remplir. A noter que le système de la précédente Superb, qui permettait d’ouvrir le coffre au choix avec une petite ouverture ou avec un hayon, n’est pas reconduit. La Superb s’équipe désormais d’un très grand (et très lourd) hayon. Il disposait de la commande électrique optionnelle sur nos deux versions d’essai. La Virtual pedal est une option aussi (un geste du pied sous le bouclier et le coffre s’ouvre, pratique quand on a les bras chargés). En tout cas, grand habitacle et grand coffre, ça donne envie de rouler. Pour nous exhausser, la marque nous a organisé une grande boucle en Scandinavie… Pour être franc (et pour vous raconter ma vie), je n’ai pas eu à me servir du coffre: Air France a perdu mes bagages avec appareil photo, caméra, tout. Sans ça, on aurait savouré le fait que le coffre faisait maintenant 625 litres, pu apprécier les éléments repositionnables qui empêchent les bagages de se balader dans le coffre (appelé Cargo-éléments), et découvrir cette éclairage de coffre qui est aussi une géniale petite lampe nomade, à LED, aimantée, qui se rechargera dès qu’on la remettra à sa place. Bien entendu, la Skoda Superb fait le plein d’aides à la conduite: système anticorrosion (Front assistant), régulateur de vitesse adaptatif fonctionnant en fonction de l’option choisie jusqu’à 160 ou 210 km/h (Adaptative cruise assistant) gérant même en cas de bouchon arrêt et redémarrage avec la boite DSG, la surveillance des angles morts (Blind spot detection), l’aide au stationnement (Park assistant 3.0) intégrant l’aide à la sortie de sa place de parking mais surtout la manoeuvre d’une remorque (il nous tarde d’essayer cette fonction), l’aide au maintien de ligne (Lane assistant) et surtout le très intéressant Emergency assistant sur lequel nous revenons plus bas. La plupart de ces aides sont en option. Les routes suédoises choisies nous ont offert bien peu de virages en épingle, et bien peu de relief: le point culminant de notre trajet aura été d’une altitude de… 50 mètres. De très bonnes conditions pour avoir des consommations un peu basses. Ca a été le cas, bien évidemment. Un long trajet avec le TSI 150 nous aura convaincu du bien fondé de ce moteur à la technologie ACT (Active Cylinder Technology), déjà vu notamment dans la Leon. Quand les besoins en couple sont inférieurs à 10 mkg, et si l’on est entre 1400 et 4000 tr/min, la gestion moteur est capable de désactiver les cylindres 2 et 3. Le passage du mode ACT au mode normal est quasiment imperseptible. Et cela nous aura valu une consommation moyenne légèrement inférieure à 7 L au 100. Sacré score pour une berline à essence de près de 5 mètres, d’autant que ça ne l’empêche pas d’avoir une certaine pêche ! On a (presque) le couple à bas régime du diesel, et la santé à haut régime d’un moteur essence, malgré des rapports de boite tout spécialement longs. Le secret de cette conso, c’est aussi un peu le poids plume de la Superb TSI: on l’a mesurée à seulement 1460 kg... Bref, on en était à se dire que le TSI faisait oublier le diesel, tant par son couple que son allonge et son faible appétit, quand nous avons échangé notre monture avec un autre journaliste. Nous voilà maintenant au volant d’un 2.0 TDI de 150 chevaux (lui aussi), mais avec un gros 30% de couple en rab. Moins discret également, mais quand même très bien insonorisé. La même balance que celle de tout à l’heure affiche 1560 kg, pile 100 kg de plus que le TSI. Mais voilà, sur un itinéraire semblable à celui du TSI et sur un rythme équivalent, nous avons tourné à une consommation moyenne d’environ 5.0 L/100. 2 litres d’économisés tous les 100 km mais 3000 euros de surcoût à l’achat. Faites votre calcul… D’ailleurs ne reposez pas votre calculette tout de suite: comme de tradition, Skoda nous propose un « Superb » rapport prix/prestations. Pour le prix de certains petits crossovers, vous pouvez aussi avoir le chainon manquant entre une routière et une limousine ! Même si son look de Jetta géante nous fait préférer le look de l’ancienne… La Skoda Superb reste fidèle à elle-même, avec toutes les qualités que cela sous-entend. Pour le reste, nous verrons si l’imminente Renault Talisman arrivera à s’aligner ou non. Ca ne sera pas forcément facile… Le Lane Assist et l’Emergency Assist
Bon. Là, il faut qu’on vous parle de quelque chose qui nous a favorablement étonné: le Lane Assist et sa sécurité, l’Emergence Assist ! Vous connaissiez les systèmes comme l’AFIL, qui faisaient vibrer le siège ou le volant si vous changiez de file par inadvertance. Le Lane Assistant en est la version beaucoup plus intelligente: le système est capable sur de prendre la main et de corriger légèrement le volant pour remettre la voiture bien au milieu de sa voie. Ca marche en ligne droite, mais aussi en courbe, avec du vent latéral… Ca n’est pas intrusif, on n’a pas l’impression que le volant prend la main. C’est doux et discret, mais terriblement efficace. Associé au régulateur de vitesse adaptatif… On en fait un peu moins mais on vous avoue que c’est très agréable ! L’Emergency Assist, lui, est là pour vérifier que vous n’avez pas fait un malaise ou, plus probablement, que vous ne vous êtes pas endormi au volant à force de ne rien faire ! Si la Superb corrige trop souvent la trajectoire sans intervention de votre part, elle vous demandera de reprendre les commandes (message à l’écran + alerte sonore). S’il n’y a pas de réaction de votre part (il suffit pourtant de bouger le volant d’un centimètre, la Skoda repasse un message accompagné d’un bip. Si vous n’avez toujours pas réagi… La Skoda Superb se met en niveau d’alerte ! La Skoda Superb va appliquer (d’elle même) un très gros freinage, mais pendant une fraction de seconde. Franchement, ça fait un peu peur, et on vous garantit que ça réveillerait un mort ! Puis elle décélère lentement, tout en restant dans sa file, le tout avec une alerte sonore à l’intérieur. Puis très gros freinage, quand on ne s’y attend pas, etc, jusqu’à l’arrêt complet et l’activation automatique des feux de détresse. Impressionnant. Vraiment.
Skoda Superb 1.4 TSI ACT et 2.0 TDI : Fiche technique
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