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Maserati 424 v (1993-1994) | |
Maserati 424 v (1990-1992) | |
Maserati 422 (1988-1991) | |
Maserati 222 E - SE (1990-1994) | |
Maserati 222 (1988-1990) |
Accueil Autoweb > Essais routiers > Maserati > Essai Maserati 3200 GTLibrairie Maserati Maserati 3200 GT : Essai Dans les années 50, Maserati était l'égal des plus grands, dont Ferrari. Mais à l'approche des années 70 la marque n'eut pas la protection d'un grand constructeur comme Fiat. Car le bref passage chez Citroën ne sera pas une grande réussite… Aussi, à la fin des années 70 on pense à faire table rase du passé et on fait le pari de construire une berline 4 places à hautes performances, la Biturbo. C'est de notoriété publique, la voiture eut peu de succès et ceux qui ont sauté le pas s'en souviennent encore. Sans parler de l'intérieur indigne d'une telle marque, on ne peut oublier le comportement et la fiabilité de la voiture, et les différentes retouches apportées au modèle n'arrangeront jamais vraiment les choses… De reprise en main en bonne intention, la marque va survivre plus ou moins. Au début des années 90, on va progressivement voir arriver de bonnes voitures, comme la Shamal puis la Quattroporte. Et puis la destinée de la marque fut confiée à Ferrari. Première étape, assainir la gamme. La Quattroporte reçoit une Evoluzione et la Ghibli, ultime descendante des Biturbo, disparaît. Le trou laissé dans la gamme par ce modèle ne va pas rester vide longtemps puisque un coupé 2+2, made by Ferrari, arrive. La nouvelle 3200 GT (le matricule fait référence à la cylindrée mais surtout à la 3500 GT, première Maserati produite en série) se distingue nettement des modèles précédents dessinés par Marcello Gandini. Ici, c'est Giugiaro qui nous a concocté une ligne reprenant quelque peu les recettes utilisées par sa concurrente Jaguar XKR, mais avec plus de succès. La ligne devait tout d'abord donner une impression de qualité (lignes épaisses et arrière massif) tout en suggérant la puissance (long capot plongeant). Ici, quelques petits détails soulignent cette magnifique carrosserie, comme les minces feux arrières en boomerang ou les prises d'air sur le capot. Du grand art ! Mécaniquement, on reste en terrain connu. Le V8 est en effet issu de la Quattroporte qui le tirait elle-même de la Shamal. Maserati ne s'en vante pas vu la réputation que la marque traine. Fort heureusement, le moteur a reçu moult améliorations depuis sa sortie, et il est meilleur que jamais. Les deux turbocompresseurs sont toujours présents, mais ils ont été retravaillés pour offrir encore plus de puissance à bas régime. Dans cette optique, l'accélérateur est passé au drive by ware (potentiomètre et non plus cable), ce qui lui permet d'adopter au passage un antipatinage, chose utile dans une GT suralimentée, surtout lorsqu'elle est signée Maserati. Ceux qui ont vu une Biturbo sur revêtement gras comprendront. Bref, si la puissance a bien progressé avec désormais 370 chevaux (pas mal pour un 3.2 litres…) le couple a lui fait un véritable bond, proposant une réserve de 50.0 mkg ! Le bruit est indescriptible, mêlant le grondement du V8 aux sifflements des turbos... il aurait fallu l'enregistrer ! Côté châssis, on constate tout de suite l'arrivée des ingénieurs Ferrari aux commandes. Malgré l'ASR, un différentiel autobloquant asymétrique a été maintenu, alors que Porsche a cru bon de ne plus en proposer. Si le train avant s'est inspiré des précédentes Biturbo, un tout nouveau train arrière a été conçu. Il est censé avoir calmé les ardeurs de l'arrière de la voiture. Néanmoins, nous vous déconseillons de couper l'antipatinage, car le moteur est explosif et a vite fait de faire patiner les roues arrières, même à 50 km/h. Au final, la voiture propose un rare agrément de conduite. Tout n'est pas rose : la transmission manuelle présente parfois quelques à-coups, et la fiabilité reste encore inégale. La version suivante, sans turbo, progresse sur ce point, mais a perdu une partie du charme de la 3200... Celle-ci fera craquer n'importe lequel qui l'essaiera, et propose un compromis plus sportif que les 911 Carrera et XKR, ses deux seules concurrentes…
Maserati 3200 GT : Fiche technique
Maserati 3200 GT: voir aussi... Site officiel du constructeur : Maserati Les fiches techniques des concurrentes : BMW E46 M3 SMG II Chevrolet Corvette C5 LS1 Ferrari 355 Berlinetta F1 Ferrari 360 Modena Ferrari 360 Modena F1 Ferrari 360 Spider Ferrari 360 Spider F1 Mercedes Benz W208 CLK55 AMG Pagani Zonda C12 Porsche 911 (type 996) GT3 Spyker C8 Laviolette SWB TVR Cerbera Speed Six TVR Tuscan 3.6 TVR Tuscan S Aucun avis posté sur Maserati 3200 GT |