Si la MG ZS rencontre un certain succès sur notre marché, il ne vous aura sans doute pas échappé que la MG 4 se vend bien aussi. Suffisamment pour que nous nous en fassions notre propre idée. Essai.
Vous le savez : si la marque MG vient de Grande-Bretagne, la gamme actuelle est asiatique. Et si cela ne se remarquait pas sur le ZS, assez bien dessinée, les origines chinoises de la MG 4 se remarquent à son design un peu… particulier.
Il en est de même à l’intérieur. L’habitacle est épuré avec un tableau de bord bas et un tunnel central permettant carrément de poser un sac à mains entre les sièges avant. On a un réel sentiment d’espace, confirmé par une très bonne visibilité : une qualité qui se fait rare de nos jours.
Fait rare, les places arrière sont elles aussi assez habitables. On retrouve ici la culture chinoise, où les clients préfèrent se faire conduire que conduire. En prime, l’arrière des dossiers avant disposent de plusieurs poches de rangement. Simple, efficace et peu coûteux. Simply clever aurait dit un concurrent.
Il faut en revanche s’habituer à l’ergonomie. Nous n’avons pas eu le temps de nous y faire durant notre rapide essai. Certaines fonctions de la voiture sont bien cachées. Le Bluetooth n’est pas facile à configurer, par exemple. Heureusement qu’on ne le fait qu’une fois pour toute ! A noter que l’on peut enregistrer son compte Amazon Music directement dans l’autoradio.
La MG 4 est une voiture bien insonorisée mais notre exemplaire souffrait de bruits de vent qui venaient de la porte passager. Le système d’infodivertissement a présenté pendant notre court essai les mêmes bugs que ceux que nous avions eu pendant l’essai de la MG ZS. La lecture des panneaux de signalisation est parfois un petit peu exotique. La dalle tactile ne répond pas toujours, ou ferme parfois une fenêtre trop rapidement pour que l’on puisse agir dessus et… il reboote parfois, sans raison apparente. En manoeuvre, on pourra compter sur la présence d’une caméra 360°.
L’équipement de notre version Luxury est très complet et devrait satisfaire les clients exigeants. Elle dispose d’un régulateur de vitesse adaptatif qui va vous mâcher le travail dans les embouteillages. Avec en prime une petite fonctionnalité exclusive : quand le feu repasse au vert et que la voiture de devant redémarre, le régulateur de vitesse adaptatif fait sonner un petit carillon pour vous prévenir. Spéciale dédicace aux distraits qui sont plongés dans leur téléphone au feu rouge.
La MG 4 offre un grand plaisir de conduite. Elle produit un agréable sentiment de dynamisme car son moteur a une santé certaine. Ou est-ce le poids de l’auto qui est vraiment réduit ? Ou est-ce sa tenue de route plaisante et un peu joueuse ? La direction est assez directive et la voiture ne prend pas de roulis. Ce dynamisme devenu rare dans les autos modernes nous a séduit.
MG n’en est pas à sa première voiture électrique et la ZS nous avait déjà fait bonne impression. Tout comme cette dernière, l’autonomie de la MG 4 est au-dessus de la moyenne pour un véhicule électrique.
La MG 4 ne nous a pas séduit par son look mais… pour un peu tout le reste, si. Dynamique, habitable et bien équipée, elle se présente à un tarif bien étudié. Pas étonnant que l’on en croise autant !