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Lotus Elise SC (2008-2011) | |
Lotus Evora (2009) | |
Lotus Elise 111 R (2005) | |
Lotus Exige S (2006) | |
Lotus Exige (2005) |
Accueil Autoweb > Essais routiers > Lotus > Essai Lotus Elise SCLibrairie Lotus Lotus Elise SC : Essai Chez Lotus, on ne cesse plus de faire évoluer L’Elise. Si le châssis et la finition (si on peut parler de finition) restent identiques à la R, c’est côté moteur que se trouve la bonne surprise de la SC… Au fil des ans, les moteurs de Toyota Celica n’ont fait que plus ou moins combler la prise de poids de cette barquette, en prenant simultanément 70 chevaux et… 200 kg. L’ajout sur cette SC (SuperCharged) d’un compresseur permet de faire passer le couple du 1.8 VVTL-i de 18.5 mkg à 6800 tr/min à 21.6 mkg à 5000 tr/min, pour une puissance maximum de 220 chevaux à 8000 tours. Avec un rapport poids/puissance de 4.5, cette Lotus Elise devient la plus performante jamais produite et vient directement concurrencer sa grande sœur l’Exige S qui partage la même mécanique. Agréable au quotidien pour une sportive aussi dépouillée, moins inconfortable qu’une Caterham, l’Elise sait se montrer douce en balade sur la route avec madame, à condition bien sûr d’accepter le style de vie de ce genre d’engin. Dans le cas contraire, gardez votre Scénic ! Reste que cette Elise SC nous a étonnés, par son confort de suspension notamment : mais après tout, les amortisseurs n’ont pas besoin d’être fermes puisqu’il n’y a pas une grosse masse à contenir ! Notre modèle, avec cette livrée rouge, ne passe pas inaperçu sur les côtes de Provence une fois décapoté, attirant la sympathie des touristes : le charme à l’Anglaise dans toute sa splendeur. Facile à prendre en main, elle avale les petites routes de la région avec facilité, laissant perplexes bon nombre de motards adeptes du déhanché en courbe. Notre modèle d’essai, équipé de l’échappement Evo Race Stage 3 de Lotus, chante dans les graves dès les plus bas régimes, donnant une impression flatteuse de grosse cylindrée qui n’est pas pour nous déplaire. Le catalogue d’option Lotus est d’ailleurs bien sympathique ! Mais ce genre de missile trouve tout son intérêt sur un circuit. Alors direction le Luc, pour voir enfin ce que l’engin a dans le ventre… La prise en main s’avère tout aussi facile que sur route, la direction (non assistée) est précise, le freinage (non assisté) très puissant rassure, l’ABS ne se faisant même pas remarquer. Les premiers tours se font avec l’ESP. Vous lisez bien, il y en a un sur notre Lotus d’essai ! C’est là une aide bien calibrée, très utile pour débuter car elle permet de placer l’auto sans trop castrer son comportement. La boite 6 est rapide, mais il convient de s’habituer au débattement ultra court pour ne pas commettre d’erreur de sélection. Puis le rythme augmente avec une facilité déconcertante pour peu que l’on ait bien compris le mode d’emploi de l’Elise. Comme toute bonne propulsion à moteur central arrière, il convient de placer son train avant très léger sur les freinages, sous peine de voir la trajectoire s’élargir. Il faut dire que les pneus avant d’origine, en 175/55 R16, n’aident pas vraiment. Une fois l’Elise en appui, la corde se trouve aisément, l’arrière déleste légèrement pour aider à tourner, c’est une voiture qui se vit, qui se sent, une osmose parfaite avec le pilote est nécessaire. La reprise de gaz en sortie de virage est un jeu d’enfant, le compresseur de la SC donnant à ce moment tout son potentiel pour s’extraire des courbes en profitant d’une excellente motricité. Pas besoin ici de jouer sur les régimes comme sur une Elise R, le couple généreux permettant de jouer sur la fluidité, ce qui la rend encore plus efficace. Les accélérations sont un pur plaisir, et le sifflement du compresseur dans les oreilles est tellement agréable que l’on se retrouve vite piégé par le rupteur, pourtant perché à 8500 tours. Ce moteur est vraiment plein et convient parfaitement à la légèreté de l’Elise. Très saine, cette SC se met en dérive facilement si on la pousse dans ses retranchements. La puissance du moteur permettant de doser efficacement les gaz, on s’extrait des courbes avec cette sensation de glisse légère qui donne la banane à son pilote. Attention quand même, car le rythme à ce moment est relativement élevé sans que l’on s’en rende vraiment compte, et la moindre erreur du pilote se paie cash par un joli 360° ! Une fois chaussé de semi-slick, avec une monte majorée à l’avant, ce gros kart devient encore plus redoutable. Ultra efficace sans forcer, elle n’a que peu de rivales sur un circuit comme le Luc. Ce ne sont pas les propriétaires de sportives présents ce jour-là qui diront le contraire, les Mégane RS, Focus RS et autres Impreza faisant office de chicanes mobiles… Sur des circuits plus rapide comme le Castellet, son allonge lui permet même de tenir en respect des GT, au moins deux fois plus puissantes et aux noms fabuleux, que nous tairont ici sous peine de froisser l’égo de leurs riches propriétaires. Attirant la sympathie, cette anglaise a beaucoup de charme sur route et saura satisfaire les plus sportifs qui voudront aller taper un chrono le week-end. Aucun doute que pour environ 50.000€, elle est un rapport prix/performance/plaisir difficile à égaler. Texte: Romuald Guinoiseau Réagir à l'essai de la Lotus Elise SC sur notre forum
Lotus Elise SC : Fiche technique
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