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Accueil Autoweb > Essais routiers > Infiniti > Essai Infiniti G37 CoupéLibrairie Infiniti Infiniti G37 Coupé : Essai Ce n'est pas tous les jours qu'une nouvelle marque fait ses premiers pas en Europe, un marché considéré comme le plus exigeant du monde. Que peut donc bien offrir Infiniti pour se distinguer de la concurrence ? La gamme Infiniti se présente pour l'instant sous la forme d'une berline G37, d'un break de loisirs EX37, d'un SUV FX37/FX50, d'un cabriolet et d'un coupé G37 : l'objet de notre essai du jour. Les dimensions de l'Infiniti G37 Coupé la mettent en concurrence directe avec les coupés BMW Série 3, Mercedes E et Audi A5. Quel heureux hasard ! L'habitabilité est du reste équivalente avec un petit bémol en ce qui concerne les places arrière, qui nous ont semblé un peu moins accueillantes que chez les allemandes. Le look extérieur est des plus importants dans la catégorie des coupés Premium. Et il faut bien reconnaître qu'Infiniti frappe très fort en la matière. Sans jamais essayer de copier aucune des marques références du segment, sans tomber dans le piège d'une ligne insipide, sans tomber dans une agressivité qui passerait pour de la vulgarité, l'Infiniti G37 Coupé allie charme, élégance, avec un parfait mélange de discrétion racée. L'Infiniti dispose d'un élément qu'elle est la seule à posséder : une peinture auto-cicatrisante. C'est-à-dire qu'en cas de rayure peu profonde, le vernis est capable avec le temps de la résorber. Difficile pour un conseiller de la marque de montrer ça à un client, mais ça en vaut la peine. Ca continue à l'intérieur. Là aussi, rien à voir avec ce que l'on peut trouver à la concurrence. C'est sensiblement plus chaleureux que ce que l'on peut trouver chez les allemands par exemple, et cet intérieur se rapproche plus de ce que l'on peut actuellement trouver chez Jaguar ou Lexus, deux marques absentes de la catégorie. Seule chose: la qualité de certains matériaux laisse à désirer.
La qualité des matériaux n'est pas suffisante, le niveau d'équipement est également important. Et ça, c'est généralement le point faible des allemandes et la force des japonaises. L'Infiniti G37 Coupé fait honneur à ses origines. En effet, l'aide au stationnement avant/arrière, le toit ouvrant électrique, le Bluetooth, l'éclairage Bi-Xénon et les sièges avant électriques sont autant d'équipements qui sont le plus souvent livrés en supplément. La finition GT, à peine plus chère, permet de disposer du cuir et des sièges chauffants, tandis que la S y ajoute logiquement des sièges sport aux réglages plus nombreux. Mais ceux qui équipaient notre GT d'essai étaient déjà très bien… Comme le veut la tradition automobile nipponne, les options sont rares. La seule qui nous semble importante est le Pack Multimédia, qui comprend la navigation sur DVD avec reconnaissance vocale, la caméra de recul, et la Hifi Bose. On ne vous a pas dit ? La G37 n'est pas forcément beaucoup moins chère que la concurrence, mais elle offre tout d'origine… Sous le capot de notre Infiniti se cache le V6 « VQ ». Vous savez bien, le V6 que l'on retrouve aussi bien dans un Espace que dans un Murano ou une 350Z. Il est passé ici à 3.7 litres ce qui a eu pour effet, avec sa distribution variable VVEL, de gagner en couple et en puissance. Et avec 320 chevaux pour un couple de 36.6 mkg à 5200 tr/min, la G37 ne manque pas de caractère ! Du coup, elle affronte directement la BMW 335i, en s'éloignant sensiblement des Mercedes E350 CGI et A5 3.2 FSI. Que du beau monde ! Pour relayer la cavalerie aux roues arrière, Infiniti vous donne le choix entre une boite mécanique 6 rapports et une boite automatique. C'est sans doute cette dernière qui devrait faire la quasi-totalité des ventes et c'est du coup celle que nous avons essayée. Cette boite compte 7 rapports, soit autant que ce qui se fait de mieux dans la catégorie. Moteur. La sonorité est grave. On sent le moteur qui en veut mais que la G37 cherche à masquer pour ne pas gêner ses occupants. La manœuvre pour quitter sa place ne peut que bien se passer : le convertisseur de la boite automatique fait une bonne partie du travail en douceur, tandis que la caméra de recul (pack Multimédia optionnel) en fait une autre. Il ne vous reste qu'à tourner le volant. Ca y est, nous sommes libres. Chaud devant ! En attendant que le VQ soit chaud nous savourons notre plaisir, que dis-je, nos plaisirs ! Plaisir de rouler dans un environnement raffiné, plaisir des oreilles à tout instant, et surtout plaisir de rouler avec une voiture que les passants ne (re)connaissent pas. Pas de regard jaloux ou envieux, les gens la trouvent élégante et le font parfois même savoir d'un petit geste. Le moteur étant chaud, les choses sérieuses peuvent commencer. Et l'Infiniti G37 Coupé s'exécute avec le plus grand plaisir. Le couple maxi est disponible à 5200 tr/min mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a rien en bas. Au contraire, la forte cylindrée aide à bas régime à reprendre sans aucune hésitation. Ensuite, le VQ monte dans les tours sans retenue et se déchaîne une fois passé les 4500 tr/min, régime auquel la sonorité bascule vers quelque chose de bien plus rageur. Ensuite, ça n'en finit pas de monter tandis que la boite égraine ses 7 étapes… Les performances sont à l'avenant : outre une vitesse maximale bridée à 250 km/h comme c'est la tradition dans la catégorie et un 0-100 km/h atteint en 5.9 secondes, le kilomètre départ arrêté est parcouru en 25 secondes pile. Des chiffres parfaitement cohérents avec… ce qu'offre la concurrence, BMW 335i en tête. Il faut seulement retenir que l'Infiniti G37 Coupé offre de très bonnes performances et que l'on ne manque jamais de puissance à son volant. On sent en elle des gênes de Nissan 370Z… La tenue de route est à l'avenant, c'est-à-dire que l'on peut librement profiter des 320 chevaux, car le châssis suit avec plaisir. Bien entendu, arrivé aux limites on pourra trouver la suspension un peu trop souple. Mais pour vous, clients exigeants qui ne jurent que par le grip ultime, Infiniti a prévu une déclinaison G37 S : châssis sport, jantes 19 pouces, différentiel autobloquant, gros freins et surtout 4 roues directrices pour la faire tourner. Parce que le bébé dépasse tout de même la 1.7 tonne. Sans la finition S, l'Infiniti G37 chausse déjà de sacrées chaussettes : du 225/50 WR18 à l'avant et du 245/45 WR18 à l'arrière. Idéal pour le grip mais un peu moins pour le confort. Et en effet, si la suspension parait idéalement calibrée, les pneus à taille basse font remonter les petites irrégularités, comme par exemple les plaques d'égout ou les pavés, qu'il faut du coup passer plus vite pour moins les sentir. Comment ça, on cherche des prétextes ? Meuh non… Posséder une Infiniti G37 Coupé ? C'est le plaisir d'avoir quelque chose que les gens ne connaissent pas. C'est un coupé avec un caractère gros comme ça, le tout caché dans un emballage raffiné et très élégant, contre un tarif compétitif…
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