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Accueil Autoweb > Essais routiers > Audi > Essai Audi TT RS RoadsterLibrairie Audi Audi TT RS Roadster : Essai Le roadster au cœur de rocker Le TT RS, c’est l’enfant terrible de la gamme Audi, avec un bouillonnant 5 cylindres turbo de 340 ch sous le capot. Lorsqu’il tombe le haut, c’est pour mieux faire chavirer ses nombreux fans, amateurs de concert en plein air et de jolies groupies. Ce TT RS roadster, il est terrible ! Comme notre Johnny national, l’Audi TT n’a pas d’âge. Il traverse les années sans prendre une ride, loin des préoccupations de la dernière mode. Logique, car c’est lui qui fait la mode ! D’ailleurs, la plus belle démonstration est sans doute que cette génération apparue en 2006, reste une copie presque conforme à l’original. Presque mais pas tout à fait, car contrairement à son ancêtre ce TT repensé de fond en comble a massivement recours à l’aluminium. En tout cas, avec ce TT à la ligne pure et très simple en apparence, superbe, Audi semble bien avoir trouvé son élixir de jouvence, comme Porsche l’a fait sans le savoir à l’époque avec la 911. Mais pour rester en haut de l’affiche une star, aussi talentueuse soit-elle, doit savoir renouveler ses gammes sans pour autant trahir ses fondamentaux. C’est l’objectif avoué par la volcanique version TT RS, déclinée désormais en Roadster. Le prochain tube de l’été ? Sans doute ! RS ? Résolument Sportif ! Comme se plaît à le chanter Jacques Dutronc, ce roadster n’est pas destiné aux petits minets mangeant leur ronron au drugstore. Autrement dit, les inconditionnels de la balade tranquille coude à la portière feraient mieux de passer leur chemin. D’ailleurs, le musclé TT RS affiche clairement la couleur, quitte à heurter les âmes sensibles, en exhibant un gros aileron fixe à l’arrière. Une touche un brin tapageuse (ou tuning, c’est selon), qui casse il est vrai la pureté de la ligne, mais nécessaire aux vues du haut niveau de performance atteint par ce TT griffé « RS ». Chez Audi, qui connaît bien la musique, ces deux lettres magiques étrennées sur la RS2 en disent plus qu’un long discours. Elles sont aussi synonymes de finition sur mesure, avec un habitacle full options résolument sportif, équipé de baquets siglés TT RS très enveloppants, habillés de cuir. Ce sigle prometteur se retrouve aussi sur les seuils de porte, les compteurs spécifiques (à cadrans noirs et aiguilles rouges), le pommeau de levier de vitesses en aluminium brut ou encore le volant multifonction à méplat, à la prise en main parfaite. Afin que le show soit inoubliable, les 4 roues motrices figurent bien évidemment aussi au répertoire. Un répertoire légèrement revisité pour les circonstances, car outre cet aileron imposant, le TT RS a droit à quelques aménagements inédits. Ainsi, en plus d’un châssis sport collé au ras du sol, il reçoit 2 grosses sorties d’échappement ovales, de belles jantes en alliage de 18 pouces et des boucliers profondément retravaillés. Celui placé sur la poupe intègre un diffuseur d’air, tandis que celui situé à l'avant donne plutôt dans le sourire carnassier, avec ses entrées d’air majorées privées d’antibrouillards. Logique, car ce roadster au cœur de rocker a bien besoin de ça pour respirer et s’éclaircir la voix. The show must go on ! Boîte à rythme Dès le contact, le TT RS donne le la. Un la sportif, avec un timbre grave et métallique, qui plaira assurément aux mélomanes. Logique car le clou du spectacle, pourtant bien à l’abri des paparazzis puisque caché sous le capot, vaut le détour. Il s’agit d’un volcanique 5 cylindres turbo 2.5 TFSI de 340 chevaux. Un moteur noble et pointu, qui évoquera aux nostalgiques celui qui équipait la mythique Audi Quattro Sport, par ses caractéristiques et son rendement très proches. Toute comparaison s’arrête bien évidemment là, car en 30 ans d’écart, un boulevard sépare ces 2 icônes. Cela se vérifie dès les premiers kilomètres… Autant la Quattro Sport est une voiture d’homme, physique à conduire, autant ce TT RS malgré son répondant encore plus probant, reste bien plus accessible pour le commun des mortels. La direction assistée est douce et précise et le confort très acceptable, malgré des suspensions plus sèches. Quant à la boîte manuelle à 6 rapports, seule transmission disponible, elle est correctement guidée et parfaitement étagée, et l’embrayage, bien qu’un poil ferme, ne requiert pas de faire de la musculation toute la journée. Et puis le TT RS est une voiture d’aujourd’hui, avec un équipement de série archi-complet, participant au bien-être à bord. Ainsi, une simple pression sur un bouton permet en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire de décapoter électriquement. Avec majesté, la traditionnelle capote en toile s’escamote sous le couvre-tonneau ce qui, au passage, ampute le roadster des deux petites places d’appoint présentes sur le coupé. Mais c’est d’abord comme cela que l’on apprécie cette « boîte à rythme », toujours partante pour vous jouer un morceau endiablé dont elle a le secret, pour peu que vous lui demandiez gentiment… et que la route s’y prête ! Si ce TT RS sait parfaitement se fondre en toute discrétion dans la circulation, en évoluant tranquillement sur un filet de gaz, il change promptement de registre dès que l’on enfonce la pédale de droite. Toute la puissance (340 ch à 5400 tr/mn) passe au sol sans aucune perte de motricité, ce qui a pour effet immédiat de vous tasser au fond du baquet. L’accélération, sans être violente, est néanmoins plus que convaincante, avec un 0 à 100 km/h couvert en 5.1 secondes. La poussée est franche et linéaire, accompagnée par la bourrade du turbo qui siffle sa hargne jusqu’aux oreilles lorsque l’on est décapoté. Le TT RS ne semble jamais s’essouffler (km départ arrêté chronométré en 24.8"), du moins jusqu’à la bride des 250 km/h. Vous aussi, vous trouvez ça un peu juste pour tracer sur la file de gauche d’une autobahn ? Rassurez-vous, pour la modique somme de 1950 € (!!) Audi peut la supprimer, ce qui propulse cette fois ce TT RS à la vitesse plus honorable de 280 km/h. De quoi redonner le sourire et décoiffer votre banane, et même tant qu’on y est de coller au train d’une 911 Turbo des années 90 ! Mais contrairement à une ancienne Porsche, le TT RS sait se tenir sur la route, y compris à vive allure. Trop d’ailleurs peut être, tant il se montre rassurant en toutes circonstances. D’une neutralité absolue, il tourne immédiatement là où on le veut lorsqu’on le lui demande, et freine comme il faut, sans faiblir, même sans avoir à recourir à des freins carbone-céramique. Pas très rock’n roll cette Audi mais efficace, diablement efficace, surtout pour une version Roadster censée être moins rigide qu’un coupé ! Alors, parfait ce TT RS ? Presque, à un détail près. Comme toutes les grandes stars internationales, le TT RS est hélas coupé du monde réel, loin des préoccupations du fan de base. Car à ce tarif, l’Audi TT RS a l’audace de se frotter à d’autres pointures du marché, comme le redoutable et ludique Porsche Cayman S. Souhaitons tout de même au talentueux TT RS de trouver un large public...
Audi TT RS Roadster : Fiche technique
Audi TT (A5): voir aussi... Site officiel du constructeur : Audi Les fiches techniques des concurrentes : Porsche Boxster (987) S Black Edition Porsche Boxster (987) S Black Edition PDK Porsche Boxster (987) S PDK Porsche Boxster (987) Spyder Porsche Boxster (987) Spyder PDK Aucun avis posté sur Audi TT RS Roadster |