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Accueil Autoweb > Essais routiers > Audi > Essai Audi A3 2.0 FSILibrairie Audi Audi A3 2.0 FSI : Essai
C'est en 1994 que BMW créa ce que l'on appelle aujourd'hui le segment A Premium, en occupant une place de prestige parmi les voitures compactes.
C'était avec une Série 3 Compact assez simpliste techniquement. Audi tira bien plus fort,
2 ans plus tard, en introduisant son A3. Elle inaugurait la plate-forme utilisée
ensuite par la Golf IV, et vieillissait prématurément
la BMW. Elle prit la tête de ce nouveau segment, pour ne plus la quitter.
Esthétiquement, on ne peut confondre l'actuelle Audi A3 avec la précédente. Mais en même temps, on sait tout de suite quelle est cette voiture. C'est la force du design Audi : progresser dans la continuité, ce qui permet notamment aux anciens modèles de bien vieillir. Certains constructeurs feraient bien s'inspirer de ce principe Plus longue, plus large, plus basse, avec une calandre plus marquée, un capot fortement nervuré, un regard saillant, une lunette arrière plus inclinée, la nouvelle venue rappelle qu'Audi fait partie de la branche sportive du groupe VAG. A l'intérieur aussi, on change dans la continuité. Chez Audi, les habillages sont souvent moins tristes que chez d'autres constructeurs allemands. Ici par exemple, les portes reçoivent des placages de bois en forme de boomerang, le tableau de bord a droit à quelques touches chromées, et on retrouve des éléments inspirés par la TT : les ouïes de ventilation rondes et les poignées à hauteur du levier de vitesses, par exemple Tout ceci est parfaitement fini, et les commandes sont idéalement placées. Mention spéciale pour l'éclairage des compteurs, splendide ! Audi a profité aussi du renouvellement de la voiture pour revoir la quasi-totalité de ses moteurs. Exit donc le 1.8 turbo qui existait en 3 niveaux de puissance, il est remplacé dans sa version 150 chevaux par un 2.0 atmosphérique, avec 4 soupapes par cylindre et non plus 5, mais qui gagne en échange une injection directe d'essence. Comme sur un moteur diesel, celle-ci est là tout à la fois pour gagner en couple et en consommation. L'essai ne nous a pas permis de contrôler cette dernière, mais l'on sait par ailleurs que ces moteurs à injection directe d'essence ne font la différence en économie qu'à la condition de rouler sur le couple, et non en tirant sur les rapports. Et c'est dans ces conditions que l'on apprécie le caractère rond de ce moteur, qui reprend toujours de bon cur, bien aidé par la boite 6 rapports bien étagée. Ce moteur est tellement coupleux qu'on en vient à lui reprocher un manque de caractère une fois dans les tours. Mais la clientèle qui recherche une version sportive ne s'orientera de toute façon pas vers la 2.0 FSI, mais vers des versions plus hautes en gamme, donc le problème ne se pose pas. Sans jamais être dangereux, le châssis de la première Audi A3 n'était pas exempt de critiques. Comme souvent chez VAG, la voiture était confortable tant que la route était roulante et en bon état, mais ça se corsait lorsque le revêtement se dégradait et/ou lorsque l'on décidait d'augmenter le rythme. La suspension pompait, arrivait parfois en butée, et la voiture prenait du roulis en même temps qu'elle sous-virait. Oubliez tout cela, on l'a dit plus haut, Audi fait partie du groupe sportif de VAG. La voiture est maintenant très bien amortie, ferme juste comme il faut, prend très peu de roulis, et par conséquent se révèle sous un tout autre jour : le train avant est vif, le train arrière jamais paresseux, et il devient possible d'aller vraiment très vite sur un itinéraire sinueux. Arrivé aux limites de la voiture, celle-ci prévient progressivement par un sous-virage discret. L'ESP est livré en série mais n'est pas là pour cacher des carences du châssis : il ne se déclenche presque jamais. La motricité est très bonne, bien aidée dans sa tâche par le caractère linéaire du moteur 2.0 FSI. Avant de clore le chapitre châssis, soulignons le caractère particulièrement agréable du train arrière : il n'hésite pas à aider la voiture à s'inscrire en virage, sans jamais se révéler brutal : du grand art. Ceci s'est curieusement fait remarquer sur les exemplaires chaussés en Michelin Primacy, ceux en Bridgestone semblant nettement moins insisifs. Enfin, vu les qualités intrinsèques de la voiture, le châssis sport ne nous semble pas être une option nécessaire. Côté équipement, l'essentiel est présent sur la finition intermédiaire Ambiante : jantes aluminium, accoudoir central avant, allumage des feux automatique et climatisation automatique bizone. Cependant, nous avons relevé quelques mesquineries : les antibrouillards et la possibilité de désactiver l'airbag passager qui restent des options, principalement. Même si cette Audi est globalement une excellente voiture, on ne peut que se poser la question : qui va acheter une Audi A3 2.0 FSI ? Dans la gamme se trouve en effet une version 2.0 TDI tout à la fois plus plaisante à conduire, aussi silencieuse, plus économique à l'achat, et vendue légèrement moins chère...
Audi A3 2.0 FSI : Fiche technique
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