|
Peugeot 607 V6 HDi | |
Peugeot RCZ R | |
Peugeot 308 SW PureTech et BlueHDi | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 115 | |
Peugeot 308 e-HDi |
Peugeot RCZ R (2014) | |
Peugeot 308 SW 2.0 BlueHDi 150 EAT (2014) | |
Peugeot 308 SW 1.2 PureTech 130 (2014) | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 115 (2013) | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 92 (2013) |
Accueil Autoweb > Essais routiers > Peugeot > Essai Peugeot 304 GLD BreakLibrairie Peugeot Peugeot 304 GLD Break : Essai L'un des plus petits breaks au monde, avec sous son capot le plus petit diesel au monde… C'était à l'époque la bien curieuse carte de visite de la Peugeot 304 GLD de notre essai. Retour au moyen-âge. Lorsque la Peugeot 304 GLD Break apparaît en 1977, sa motorisation diesel fait encore figure d'exception dans le PAF (Paysage Automobile Français) : Renault n'en propose bien sur pas, tandis que Citroën n'en propose que depuis un an dans sa CX. Les étrangers ne font pas mieux : chez les allemands, seul Mercedes assure une production régulière, alors que la VW Golf Diesel apparaît en même temps que notre 304. Ailleurs ? C'est du 100% essence, malgré le passage de deux crises pétrolières. En réalité, si la Peugeot 304 Break GLD (Grand Luxe Diesel !) est sortie en 1977, elle n'a vraiment rien d'une nouveauté. Un peu d'histoire : la 304 est née pour combler le trou existant dans la gamme entre la petite 204 et la 404. La 304 n'est en réalité qu'une 204 qui a reçu une calandre rappelant la 504, un coffre allongé et un pavillon maladroitement rehaussé au-dessus des passagers arrière pour en accroître l'habitabilité. Mais, par mesure d'économie, la version Break se contente de la nouvelle face avant, ce qui explique qu'elle mesure du coup quelques 13 centimètres de moins que la berline au coffre allongé, un comble pour un véhicule que l'on choisit pour son volume ! Sous le capot, la Peugeot 204 inaugurait en 1968 alors le plus petit diesel au monde à être monté sur un véhicule de tourisme : un moderne 4 cylindres en ligne à arbre à cames en tête cubant fièrement 1255 cm3. Celui-ci fût réalésé en 1973 pour passer à 1357 cm3, affichant ainsi 45 chevaux et un couple de… 7.8 mkg ! Modeste, il était réservé à l'économique 204 et ce n'est que lorsqu'elle disparût du catalogue en 1977 qu'il fut décidé de le monter dans la 304 tel quel, sans le moindre cheval supplémentaire… Dommage ! Dommage ! Car même sans concurrence, il est bien dur de rouler en Peugeot 304 GLD. Certes, la consommation est ridicule, certes on ne craint pas les contrôles de vitesse qui fleurissent un peu partout, il n'empêche que la 304 Diesel n'avance vraiment pas. Vitesse maximale : 130 km/h chrono. Pas plus… Et même moins si ça grimpe, qu'il y a du vent ou que l'on est en charge. Les 100 km/h sont atteints en 26.8 secondes et le kilomètre départ arrêté est parcouru en plus de 43 secondes. Des valeurs d'un autre temps, définitivement. Qui a dit que c'était mieux avant ? Approchons nous de notre 304 du jour. Mine de rien, c'est vrai que ce n'est pas grand comme break et la 206 SW garée à côté devient du coup impressionnante. Pour entrer, il faut d'abord ouvrir la bête. Sur le jeu de clef, il y a la clef des portes, celle pour la trappe à carburant et celle pour le Neiman, qui est facile à reconnaître car c'est la moins petite. A bord, il n'y a pas énormément de place non plus et l'on se trouve un peu coincé entre le tableau de bord et le siège, qui ne compte pas plus d'appuie-tête que de réglage du dossier. Sur notre exemplaire, il n'y a pas un tableau de bord de 304 mais celui des premières 204 ! Pas doute, il n'y a sans doute pas plus économique dans la gamme… A partir de maintenant, oubliez vos habitudes ! La clef de contact s'insère à gauche du volant et… dans le bon sens s'il vous plait car elle n'est pas symétrique. Tournez la clef à fond et vous verrez un poussoir « Stop diesel » placé sous le tableau de bord bouger vers vous : nous y reviendrons. A gauche des compteurs, il y a deux curiosités : un gros bouton noir et une grille. Le bouton noir devra être tiré à mi-course pour activer le préchauffage. Et vous devrez rester dans cette position jusqu'à ce qu'une résistance, visible à travers la grille en question, devienne rouge. Le temps vous paraîtra long, il y en a pour environ 45 secondes à froid… Et là, tirez à fond ladite manette pour démarrer le moteur XL4D. Comme il est froid, n'hésitez pas à l'aider en augmentant le régime de ralenti, via la molette qui se trouve près de votre genou droit, sous le tableau de bord… Vous suivez ? Ca y est, on a fait le plus dépaysant : on a démarré. Quel bruit ! Qui a prétendu que les moteurs à injection indirecte étaient moins bruyants ? Maintenant, il faut prendre la route. Le moins dépaysant est finalement le frein à main, classiquement placé entre les sièges. Parce que pour les vitesses, c'est au volant que ça se passe ! Il est d'ailleurs rigolo de voir qu'à l'époque, les modèles courants avaient les vitesses au volant et que seule la Peugeot 304 S avait un levier au plancher. De nos jours, ce sont les hauts de gamme qui ont les commandes au volant… Levier vers soi puis vers le haut, la première est passée et c'est parti ! Laborieusement. Et oui, avec 45 chevaux sous le pied droit, il ne pouvait en être autrement. Le moteur monte en régime avec une telle inertie qu'on en vient à se demander si au point mort il arriverait à prendre des tours… Bien évidemment, ça ne s'arrange pas au fur et à mesure que l'on prend de la vitesse et les 130 km/h annoncés par Peugeot étaient vraiment un maximum… Alors, comme il faut bien passer le temps, faisons un état des lieux des éléments de confort à bord. Pas de vitres électriques, pas de compte-tours, pas d'autoradio, la 304 ne disposant de toute façon pas d'emplacement dédié, pas d'appuis-tête (réservés à la 304 S), une seule vitesse, rapide, d'essuie-glace à l'avant, pas d'essuis-glace arrière et de toute façon pas non plus de feux de recul, pas d'antibrouillard ni à l'avant ni à l'arrière, … Le seul luxe finalement, c'est le dégivrage de la lunette arrière, le chauffage et les deux rétroviseurs extérieurs (la réglementation l'imposait sur les breaks). Ca fait pas lourd, mon bon monsieur ! La route s'arrête là pour nous. Nous ne sommes pas allés si loin que ça, mais ça nous a semblé très long ! Pour couper le moteur, il faut repousser sous le tableau de bord le poussoir « Stop diesel », ce qui a pour effet de faire tourner la clef de contact et de la débloquer. Ensuite, il faut finir de la tourner et la retirer... Elle est petite, pratique, économique et ne tombe jamais en panne. C'est tout, mais cela ressemble sans aucun doute à ce que les clients de l'époque cherchaient. C'était l'époque de la seconde crise pétrolière…
Peugeot 304 GLD Break : Fiche technique
Peugeot 304: voir aussi... Aucun avis posté sur Peugeot 304 GLD Break |