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Peugeot 607 V6 HDi | |
Peugeot RCZ R | |
Peugeot 308 SW PureTech et BlueHDi | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 115 | |
Peugeot 308 e-HDi |
Peugeot RCZ R (2014) | |
Peugeot 308 SW 2.0 BlueHDi 150 EAT (2014) | |
Peugeot 308 SW 1.2 PureTech 130 (2014) | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 115 (2013) | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 92 (2013) |
Accueil Autoweb > Essais routiers > Peugeot > Essai Peugeot 308 SW PureTech et BlueHDiLibrairie Peugeot Peugeot 308 SW PureTech et BlueHDi : Essai Fière d’une longue tradition de breaks, et malgré le succès des crossovers et SUV, Peugeot place une grande confiance dans la 308 SW. Celle-ci devrait d’ailleurs représenter un tiers des ventes de 308. Sa construction lui confère en effet les avantages du break, tout en conservant les qualités de la berline. Peugeot ne s’est pas contentée d’un simple gonflement de l’arrière-train, elle a tiré parti de la nouvelle plateforme modulaire EMP2 sur laquelle est bâtie la 308. La SW a donc non seulement allongé son porte-à-faux arrière de 22 cm par rapport à la berline, mais elle a aussi augmenté son empattement de 11 cm. Le volume de chargement monte donc à 610 L en configuration normale et 1515 L (jusqu’aux vitres) en rabattant la banquette arrière dont les dossiers s’inclinent complètement pour former un plancher plat. Les passagers arrière en profitent autant et gagnent de l’espace aux genoux grâce au recul de la banquette, tandis que l’accès est facilité par des ouvertures plus larges des portes arrière. A l’avant, rien ne change et on retrouve le Peugeot i-Cockpit qui, sous un nom inutilement anglicisé, regroupe le petit volant, le combiné d’instrumentations surélevé, une console centrale haute et un écran tactile de 9,7’’. Tout comme sur la berline, celui-ci s’avère lisible et bien positionné. Il centralise toutes les interfaces de la navigation, de la radio, des applications, des informations de conduite et même de la climatisation. La quasi-absence de boutons apparait comme un grand progrès par rapport à certaines concurrentes, mais il aurait néanmoins été plus pratique de laisser une commande directe pour l’aération. Bien qu’elle soit plus imposante que la berline, la 308 SW reste relativement légère : sa masse varie de 1075 à 1420 kg selon les motorisations et les transmissions. Elle hérite ainsi des mêmes qualités routières, à commencer par une formidable agilité dans les virages serrés et les enchainements de courbes. L’amortissement présente un bon équilibre entre dynamisme et confort, à tel point qu’on ne regrette presque pas l’absence d’une suspension pilotée ou, au moins, paramétrable, comme dans le groupe Volkswagen ou chez Honda. La 308 SW dispose en revanche de l’option Driver Sport qui, via un bouton, modifie la réponse de l’accélérateur, amplifie le son du moteur de l’habitacle et éclaire les compteurs en rouge. Inutile mais, à 280 €, sacrément rigolo. Ce Driver Sport Pack s’accorde particulièrement bien avec le moteur essence turbo 1.2 e-THP. Cette curiosité à trois cylindres délivre 130 chevaux et 23.5 mkg de couple à 1750 tr/min, pour une masse à vide de seulement 1090 kg. Le résultat est sans commune mesure avec les autres trois cylindres du marché : vif, nerveux, avec des reprises et des accélérations dignes de blocs plus musclés, ce 1.2 e-THP affiche une polyvalence insoupçonnée. Même sa sonorité a été travaillée pour le rendre aussi valorisant que possible et le Driver Sport Pack est un prétexte pour limiter les efforts sur l’insonorisation. La 308 SW dispose aussi de toute la famille des diesel PSA : HDi, e-HDi et les nouveaux BlueHDi répondant à la norme Euro 6. Le bloc 1.6 BlueHDi se décline en 100 ou 120 ch, tandis que le 2.0 culmine à 150 ch. Il présente la particularité de s’accoupler à une boite manuelle ou à la nouvelle boite automatique EAT 6, toutes les deux à six rapports. Pour 1200 € de plus que la boite manuelle, l’EAT6 marque un net progrès par rapport à la boite robotisée BMP6 qui représentait jusque-là la seule alternative. Finies les montées de rapports précoces au milieu d’un dépassement, ou encore le manque d’anticipation d’un rétrogradage à l’approche d’un rond-point. La souplesse des passages de rapports et la réactivité générale de l’EAT6 doivent beaucoup aux 37.8 mkg de couple offerts par le 2 litres. Ils contribuent à faciliter toutes les manœuvres, notamment en reprise, ce qui incite à doser son accélération et se traduit par une sobriété convaincante. Dommage qu’il n’y ait pas de palettes au volant ! Texte : Renaud Lacroix
Peugeot 308 SW PureTech et BlueHDi : Fiche technique
Peugeot 308: voir aussi... Site officiel du constructeur : Peugeot Les fiches techniques des concurrentes : BMW F20 118iA Citroen C4 (2010) PureTech 130 Citroen C4 (2010) PureTech 130 Auto Dacia Duster (2010) TCe 125 DS 4 (2011) PureTech 130 DS 4 (2011) PureTech 130 Crossback Ford Focus III EcoBoost 125 Infiniti Q30 1.6T Kia Cee´d B 1.0 T-GDi 120 Kia Cee´d B 1.6 GDi 135 Kia Cee´d B 1.6 GDi 135 DCT Mercedes Benz X156 GLA180 Mercedes Benz X156 GLA180 Auto Opel Astra E 1.4 Turbo 125 Renault Mégane (XFB) TCe 130 Seat Toledo 1.4 TSI Suzuki S-Cross 1.6 Volkswagen Golf VII 1.4 TSI Volkswagen Golf VII 1.4 TSI 122 Volkswagen Golf VII 1.4 TSI 125 Volkswagen Golf VII Multifuel Aucun avis posté sur Peugeot 308 SW PureTech et BlueHDi |