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Peugeot 607 V6 HDi | |
Peugeot RCZ R | |
Peugeot 308 SW PureTech et BlueHDi | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 115 | |
Peugeot 308 e-HDi |
Peugeot RCZ R (2014) | |
Peugeot 308 SW 2.0 BlueHDi 150 EAT (2014) | |
Peugeot 308 SW 1.2 PureTech 130 (2014) | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 115 (2013) | |
Peugeot 2008 1.6 e-HDi 92 (2013) |
Accueil Autoweb > Essais routiers > Peugeot > Essai Peugeot 203Librairie Peugeot Peugeot 203 : Essai Au sortir de la deuxième guerre mondiale, chaque constructeur s'est vu confier par le gouvernement français la mission de fabriquer une automobile d'une catégorie bien précise. Pour Renault, ce fut une 4 chevaux. Pour Peugeot, ce fut une 7 chevaux. Elle s'appelait Peugeot 203. C'est au Salon de Paris 1948 que la Peugeot 203 est révélée officiellement au public. Sa ligne ne reprend aucun élément des véhicules précédents de la marque, à part la forme de la descente de toit qui rappelle la 402. La nouvelle 7 CV s'inspire manifestement des américaines de l'époque, et plus particulièrement de la Lincoln Zephyr. Comme toujours chez Peugeot, un grand nombre de variantes de carrosserie seront disponible, la gamme étant lancée avec une Berline Luxe à toit ouvrant. Arriveront ensuite la dépouillée Affaire, la Découvrable, les versions à empattement long Familiale et Commerciale, le splendide Cabriolet, et l'éphémère Coupé. Peugeot était un constructeur très classique, ce qui ne veut surtout pas dire arriéré. Le moteur de la 203 avait les soupapes en tête, et sa culasse hémisphérique présentait la particularité d'être en Alpax. Avec une cylindrée de 1290 cm3 il développait une puissance supérieure à la moyenne de l'époque : 42 chevaux (45 à partir de 1953). Et il allait vite se révéler d'une fiabilité à toute épreuve, encaissant les milliers de kilomètres sans sourciller. Là aussi la concurrence ne pouvait pas toujours en dire autant… Ce moteur aussi fiable se révéla faire l'aubaine des préparateurs qui pouvaient en tirer des chevaux sans danger. On pense par exemple à la version à double carburateur de Darl'Mat (80 ch) ou à la version 1.5 à compresseur de Constantin (90 ch). Tout comme Citroën avec sa 2cv, et contrairement à Renault avec sa 4cv, Peugeot avait eu le bon goût de doter sa dernière création d'une boite de vitesses à 4 rapports. Ce dernier rapport allait d'ailleurs faire parler de lui : il était surmultiplié. La presse le décrivit comme étant trop long (on a vu certains propriétaires passer sous la voiture pour chercher à quel endroit cette boite si longue pouvait bien dépasser, c'est authentique) et trop dangereux car privant l'auto de frein moteur. Reste que ce 4ème rapport est sans doute pour quelque chose dans la légendaire fiabilité de la 203… Pour 1954, une nouvelle boite entièrement synchronisée avec des rapports différents fût installée. La structure de la Peugeot 203 apportait une nouveauté pour le constructeur au lion : sa structure était maintenant autoportante et non plus à châssis échelle séparé. Le pont arrière, toujours rigide bien entendu, se distinguait par sa suspension à ressorts hélicoïdaux, seules les versions longues (Familiale et Commerciale) conservant des ressorts à lames. Sans atteindre les prodiges réalisés par une Citroën 2cv, la 203 pouvait prétendre à une bonne tenue de route pour l'époque. La Peugeot 203 conserve un ligne toujours aussi agréable, une bonne fiabilité et les pièces de rechange sont toujours disponibles. Elle est la voiture idéale pour celui qui cherche à entrer dans le milieu de la voiture de collection, et cela se perçoit à travers sa côte accessible mais est en constante augmentation.
Peugeot 203 : Fiche technique
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