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Accueil Autoweb > Essais routiers > Peugeot > Essai Peugeot 406 Coupé 2.2 HDiLibrairie Peugeot Peugeot 406 Coupé 2.2 HDi : Essai Les puristes ne la regardent même pas. Les radins applaudissent. Les cartésiens demandent à voir. Nous, on a demandé à essayer cette 406 Coupé HDi. Depuis toujours les coupés ont une bonne place chez Peugeot. De la rare 203 à la racée 406 en passant par la belle 404, le constructeur a toujours su faire tourner les têtes. Dans un genre différent, depuis les années 50, c'est avec Mercedes le grand spécialiste du moteur diesel. Quant à faire un coupé à moteur diesel, il fallut attendre 2001 pour le croisement entre le monde de l'élégance et celui de l'économie. Ce n'est pas le premier constructeur a faire un coupé diesel, Renault et sa Fuego Turbo D sont déjà passés par là. Ne riez pas, elle faisait partie des diesels les plus rapides du monde à son époque. Extérieurement, rien ne permet à l'oeil de distinguer une motorisation diesel: les roues et les freins sont repris de la 3.0e V6, aucun logo ne trahit la supercherie. En cherchant mieux, il y a bien un détail. Comme toute 406 Coupé, la ligne d'échappement se termine par un bel embout chromé. Sauf qu'ici, le vrai pot crache sa fumée vers le bas, et que l'embout est factice. Il faut le savoir. Une fois en route, l'oreille confirmera aisément. Même encapsulé un diesel à injection directe, à froid, ne fait pas le même bruit qu'un moteur essence. Pas grave. Quand vous regardez votre voiture, elle tourne ? Non. Quand elle tourne, vous êtes dedans ? Oui. Ca tombe bien, sa carrosserie nous invite à prendre la route... A l'intérieur, porte fermée, il y a toujours du bruit. Peu, mais présent. Nous allons bien voir si ça perdurera, moteur chaud. En route. Ce qui surprend tout de suite, c'est le couple à bas régime de la bête. Ca tombe bien, le moteur est encore froid et il ne faut pas taper dedans. Mais même froid, à 1500 tours, on peut enrouler sans problème. Puisqu'on doit laisser le moteur monter en température, et que de toute façon la route est encombrée, on observe autour de soi. Celle qui va être notre pendant quelques heures est une 406 Coupé HDi Sport. Sport ? Un diesel, dans un coupé Sport ? A ce stade, le puriste est déjà parti... La finition Sport se place entre celle de base et la Pack. Elle se distingue de la première par sa sellerie cuir/tissu, son installation JBL, et les jantes Nautilus inaugurées par la série limitée Settent'anni l'année dernière. Par rapport à la finition Pack, qui ne dispose du système JBL qu'en option, il lui manque les lave-phares, la sellerie tout cuir, les sièges électriques chauffants, et quelques autres détails. Mais revenons à nos moutons: ce coupé à moteur diesel. Moteur auquel on ne fait maintenant plus attention. Le moteur est chaud et se fait oublier. Nous arrivons sur une route aussi tortueuse que peu fréquentée. Gaaaaaaaaaaaaaaaaaz. En troisième, à 1200 tr/min, ça repart tout de suite. A 2000 tr/min, ça pousse bien. Les 32.3 mkg sont bien là. On passe de suite la 4°, ça pousse presque autant. La différence entre la 2° et la 3° n'est pas très grande non plus. Du coup, sur ce trajet, on se retrouve à tout enrouler sur la 3°. On en prend vite l'habitude, il suffit d'appuyer et ça repart. Sur route dégagée, c'est pareil mais sur le dernier rapport. Difficile de rester aux 90 km/h légaux. A cette vitesse, la voiture ne fait pas de bruit, mais on pourra alors regretter la suspension sport, sans reproche sur itinéraire tourmenté (l'ESP monté d'office ne sert jamais ?), mais tout de même un peu ferme lors de cette séance de cruising. Toujours est il que lorsqu'il devient nécessaire de doubler, ce n'est qu'une formalité: les reprises en 5° sont amplement suffisantes. Et pas question de tirer sur les rapports. Vous pourrez toujours essayer si vous ne nous croyez pas: à 2000 tr/min ça pousse comme à 4000 tr. Ca ne sert donc à rien de tirer dessus, à part entendre le moteur et consommer. Dans la mesure où la 406 Coupé HDi risque d'être utilisée pour de longs trajets d'autoroute (le cruise-control est d'ailleurs monté d'office), elle devrait s'y montrer souveraine. Notre conscience nous a poussé à aller dans un pays où les radars n'ont pas droit de cité: une portion d'autoroute sans ligne droite ni grande descente et donc sans intérêt pour les forces de l'ordre. Là encore, on entre sur l'autoroute et on reste en 5°. De 90 à 180 km/h, la voiture ne faiblit pas. Etonnant ! Le tracé utilisé ne permettra pas de dépasser 200, mais sachez qu'à cette vitesse la voiture n'est pas aux bouts de ses réserves moteur, et que le châssis permet d'aborder les courbes à grandes vitesses en toute sérénité. Finalement, la suspension sport remonte dans notre estime. En revanche si on peut regretter quelques bruits de vents qui apparaissent à partir de 150 km/h, le moteur reste relativement discret. Et à 130 avec le cruise-control, on doit pouvoir rouler indéfiniment sans se lasser... La 406 Coupé HDi roule bien, très bien même, une fois qu'on a compris qu'il faut enrouler. La voiture est complète, elle est toujours aussi belle et fait tourner les têtes. Pas étonnant donc qu'elle se soit bien vendu et qu'elle ait fait des émules chez les concurrents...
Peugeot 406 Coupé 2.2 HDi : Fiche technique
Peugeot 406 Coupé: voir aussi... Site officiel du constructeur : Peugeot Les fiches techniques des concurrentes : Aucun avis posté sur Peugeot 406 Coupé 2.2 HDi |