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Accueil Autoweb > Essais routiers > Mercedes_Benz > Essai Mercedes Benz Vito Tourer 109 CDI et 119 BluLibrairie Mercedes Benz Mercedes Benz Vito Tourer 109 CDI et 119 Blu : Essai Après avoir renouvelé son modèle-phare Sprinter puis introduit dans la gamme un petit ludospace du nom de Citan, il était logique que Mercedes-Benz renouvelle sa gamme « dérivé d’utilitaire » avec un tout nouveau Vito. Le saviez-vous ? Il s'appelle Vito car cet utilitaire est produit dans l’usine de Vitoria en Espagne, devenue propriété de Mercedes quand la marque à l’étoile a racheté Auto-Union, il y a bien longtemps. La marque a ensuite été revendue à Volkswagen (puis rebaptisée Audi) mais pas l’usine, qui est restée propriété de Mercedes. L’usine a depuis fabriquée plusieurs générations d’utilitaires, dont les MB100 puis les Vito. Les premiers Vito (les W638 de 1996) étaient des traction avant, comme les MB100 avant eux, les premiers véhicules traction de la marque d'ailleurs. Les suivants (les W639 de 2003) étaient par contre, tradition Mercedes oblige, de véritables propulsion. Chaque solution a ses avantages, ses inconvénients et… ses fans ! Alors sur le nouveau Vito, les allemands donnent le choix entre traction avant, propulsion et transmission intégrale. Un choix unique dans ce segment qui ne propose par ailleurs que des modèles à traction avant. On retrouve le 2.1 litres bien connu de la marque, qui passe à la suralimentation étagée (2 turbos montés en série, un petit suivi d'un gros) pour plus de couple à très bas régime. Trois niveaux de puissance sont disponibles: 136, 163 et 190 chevaux (114 CDI, 116 CDI et 119 BlueTec), le dernier respectant comme son nom l'indique déjà les futures normes d'émissions polluantes. Ces trois motorisations sont destinées aux lourdes charges et sont en propulsion, le 119 BlueTec pouvant recevoir la transmission intégrale également. Ces trois versions sont disponibles en boîte automatique. La gamme des motorisations se développe également (vers le bas). La grosse nouveauté, ce sont ces versions 109 et 111 CDI. Profitant à plein du partenariat avec un constructeur français bien connu, le Vito s'équipe du 1.6dCi à turbo à géométrie variable. Il sera disponible en 88 et 114 chevaux. Ils s'équipent d'une boîte 6 rapports (de même origine que le dCi) et sont des traction avant. Ce type de motorisation représente un tiers du marché à lui seul... Dans l'affaire, la gamme perd ses deux prestigieuses motorisations: le 122 CDI et le 126, les deux puissants V6 qui équipaient l'ancien Vito. Quelques ambassades, ainsi que le GIGN, devront trouver malheureusement se trouver d'autres véhicules rapides. On a donc une gamme de mécaniques très complète, qui se double de trois variantes de carrosserie: compact, long et extra-long. Une seule hauteur de caisse est disponible mais avec 1.90m, le Sprinter est le plus bas de sa catégorie, ce qui lui ouvrira l'accès à des parkings où d'autres n'iront pas... Quatre types d'aménagements sont disponibles: le fourgon classique, avec ses 3 places avant, le Mixto (une intéressante offre de fourgon double cabine 5/6 places), le Tourer (variante à vitres et banquettes remplaçant la version Combi) et le Marco Polo, qui comme son nom l'indique appelle les aventuriers aux voyages au long cours. Ensuite, trois niveaux d'équipement sont disponibles: Vito, Vito Pro et Vito Select. Ainsi, il sera possible par exemple de rouler avec un Vito Tourer très basique, pour moins cher que ce que l'on trouvait dans le passé. Idéal par exemple pour le mairies, les clubs sportifs etc. Très très basique même, puisque sur cette finition, la version Tourer n'a ni banquettes arrière ni moquettes ! A l'inverse, l'artisan un peu sensible au style de son outil de travail préféré pourra choisir au catalogue de jolies jantes et les phares "Intelligent Light System" pour looker son Vito, ou choisir une finition plus luxueuse par exemple. En passant à la génération W447, le Mercedes Vito met à jour son électronique embarquée (GPS, infodivertissement, connectique...) et fait le plein d'équipements de sécurité. Parmi ceux-ci, notons l'Active Parking Assist (pour se garer MAIS AUSSI ressortir de sa place) et le Cross Wind Assist (pour annuler toute embardée en cas de bourrasque de vent). Pas besoin de vous dire que l'ESP gère les éventuels mouvements de lacet d'une remorque et qu'il tient compte de la charge du véhicule dans ses corrections. Et puisqu'on en est à parler sécurité, signalons que le Vito fait, en option, le plein d'airbags. Tout ceci étant posé, il ne nous restait plus qu’à prendre le volant du nouveau Vito. Notre choix s’est porté sur un 109 CDI dépouillé (pour voir ce dont il était capable) et sur un 119 BlueTec full options, à l’autre extrémité de la gamme. Empattement Long dans les deux cas. Notre 109 CDI était franchement sans option aucune, même pas les poignées de maintien. N’empêche: il nous a favorablement étonnés. Sur les petits trajets, son faible poids et sa boite 6 très bien étagée lui permettent de faire mieux que se défendre ! Bien sur, il ne faudra pas en attendre la même chose sur voie rapide ou sur une autoroute, surtout si celle ci est vallonnée et que vous êtes en charge. Tout a une limite. Mais cette version est destinée à ceux qui, justement, souhaitent du volume mais pas forcément de la charge… Une très bonne surprise, d’autant que l’insonorisation est bonne. Ensuite, itinéraire au volant du 119 BlueTec. Celui-ci était très chargé en options. Système d’infodivertissement Comand, sièges chauffants, double climatisation, portes coulissantes à commande électrique, phares dynamiques ILS… Et boite automatique 7G-Tronic. Une vraie Mercedes, quoi ! Deux fois plus de puissance, propulsion, ça n’est plus le même Vito du tout. Mais la différence entre les deux modèles n’est pas si tranchée à l’usage. Notre 119 BlueTec pèse beaucoup plus lourd, et le fait qu’il ne soit pas chargé n’aidait pas la motricité. Ensuite, la boite 7G-Tronic lissait les choses. Soyons honnête, le compteur de vitesse montait beaucoup plus vite bien entendu, mais au volant on s’attendait à quelque chose d’un poil plus dynamique. Nulle doute que c’est le cas avec la boite manuelle. Jusqu’ici, Mercedes s’est plus concentrée sur la clientèle des artisans que sur les flottes. La donne va changer avec les deux petites motorisations, de faible consommation et faible emprunte fiscale. Les aides à la conduite vont contribuer selon la marque à abaisser les tarifs d’assurance également. Au final, un prix de revient en baisse certaine par rapport au passé, et une valeur résiduelle relativement soutenue. Tout ce dont rêvent les flottes… A l’image des autres modèles de la marque en général, le Mercedes Vito se bonifie avec le temps. On devrait donc en croiser beaucoup sur nos routes, notamment grâce à ses agréables versions d’entrée de gamme. Texte et photos: Manu Bordonado NDLR: les prix indiqués dans la fiche technique s'entendent pour un Vito Tourer châssis Long sans option. L'exemplaire d'essai, en finition haute Select et avec ses options, coûtait 57 700 euros.
Mercedes Benz Vito Tourer 109 CDI et 119 Blu : Fiche technique
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