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Accueil Autoweb > Essais routiers > Mercedes_Benz > Essai Mercedes Benz CLS350Librairie Mercedes Benz Mercedes Benz CLS350 : Essai En lançant la classe CLS en 2004, Mercedes-Benz a eu le nez fin. Le premier coupé 4 portes moderne a su séduire une clientèle à la recherche d’une auto luxueuse et décalée. Si bien qu’elle a ouvert une brèche dans laquelle la concurrence essaye, tant bien que mal, de s’engouffrer. Il faut bien avouer que le style de cette berline (ou de ce coupé à 4 portes ?) est particulièrement séduisant. Avec son design très fluide, qui manie avec subtilité la sobriété et la sportivité, la Mercedes CLS traverse le temps sans prendre une seule ride. Et ce n’est pas la nouvelle CLS (la C218) qui a démodée notre C219. Avec sa belle gueule, la Mercedes CLS350 semble vouloir mordre la route. Cela tombe bien, nous aussi ! Le V6, pas tout à fait chaud, nous invite à effectuer les premiers kilomètres tranquillement. Respect de la mécanique oblige, nous nous plions volontiers à l'exercice. D’autant plus, que cela nous permet de nous familiariser avec l’imposante largeur de la CLS ! Boîte et suspensions en mode confort, la CLS 350 se montre particulièrement docile. Le pied droit effleure tout juste l’accélérateur que la voiture s’extirpe avec aisance du feu rouge. Et le tout se fait sans à-coup. Dans cet univers feutré, seule la direction peut sembler un peu lourde en manœuvre… De leur côté, les suspensions offrent un excellent confort et filtrent les moindres défauts de la chaussée. Cependant, au fur et à mesure que le rythme s’accélère, ce réglage souple avoue quelques limites en laissant la caisse prendre du roulis. A l’approche des rubans d’autoroute, le mode « Sport 1 » de la suspension Airmatic se montre plus adapté. En offrant un excellent compromis entre fermeté et confort, ce réglage permet à notre CLS de filer en toute tranquillité à des vitesses que n'importe quel ayatollah de la sécurité routière qualifierait de criminelles ! Il faut bien avouer que l’arme du crime dispose d’un cœur particulièrement généreux. Fort de 272 chevaux à 6000 tr/min et d’un couple de 35,7 mkg à 2400 tr/min, le 3.5 litres se montre à l’aise en toute circonstance. D’une grande douceur lorsque le pied caresse l’accélérateur, il sait également satisfaire les semelles de plomb. D’ailleurs les chiffres confirment cette impression. La vitesse maximale est bridée à 250 km/h et il faut moins de 28.0" pour accomplir l’exercice du 1000m départ arrêté. La boîte 7G-tronic – que nous avons laissé en mode confort - égrène les rapports avec aisance et douceur. Cela ne l’empêche pas de se montrer réactive et de rétrograder lorsque cela est nécessaire. La direction, qui nous semblait lourde en ville, se montre sous un meilleur jour sur les voies rapides. Néanmoins, elle présente un flou autour du point zéro… Préjudiciable en conduite dynamique ? Pour le vérifier, nous partons en direction des routes sinueuses de la vallée de la Chevreuse… Cette fois nous optons pour les réglages les plus extrêmes: mode « Sport 2 » pour les suspensions et « S » pour la boîte 7G-tronic. Avec de tels paramètres, la CLS350 trouve encore le moyen de choyer ses occupants, y compris sur des routes défoncées. La suspension est pourtant bien plus ferme et, malgré son poids, la voiture vire parfaitement à plat. Hélas, notre germanique n’a pas l’aisance d’une ballerine. Sa direction et ses 1800 kg donnent l’impression que le train avant peine à s’inscrire en courbe. La CLS350 n’a clairement pas l’âme d’un véritable coupé sportif mais cela ne l’empêche pas d’enchaîner les courbes rapides sans solliciter son ESP qui, cela mérite d'être signalé, est déconnectable. En revanche, la boîte se montre plus joueuse. Elle pousse les rapports haut dans les tours et, cerise sur le gâteau, ne manque jamais de tomber un ou deux rapports dès lors que l’on sollicite l’accélérateur. L’association boîte/moteur est un véritable régal et propose une prestation presque parfaite. Hélas, comme avec bon nombre de boîtes automatiques, la 7G-tronic a parfois la fâcheuse tendance de rétrograder en sortie de courbe, ce qui, ESP déconnecté, pourrait nuire à la stabilité de la voiture... ou lui donner un côté ludique ! Les adeptes de conduite sportive seront alors tentés de passer en mode manuel. Ils en seront pour leurs frais tant celui-ci est superflu. Outre le fait que les deux modes automatiques se montrent parfaitement adaptés à l’usage normal d’une CLS350, le mode séquentiel manque clairement de réactivité ! Que vous utilisiez les palettes situées derrière le volant ou le levier de vitesse, il faudra compter deux secondes (oui, 2 secondes !) pour que la voiture daigne enfin changer de rapport. Enfin, le maniement du levier de vitesses se montre perfectible, puisque chez Mercedes-Benz, il faut pousser le levier de vitesses sur la droite pour monter les rapports et le tirer à gauche pour rétrograder. La CLS350 n’est pas une sportive et son habitacle luxueux vient le confirmer. Bois, cuir et équipement hi-tech (GPS, hifi, téléphone,…) se marient à merveille dans ce cocon homologué pour accueillir (seulement) 4 VIP. La finition et l’ergonomie ne présentent pas de failles, à l’exception de la traditionnelle commande du Tempomat (le régulateur de vitesse) que l’on actionne parfois en voulant utiliser les… clignotants. En revanche, l’habitabilité se montre décevante pour cette voiture construite sur la base de la classe E. L’espace réservé aux jambes des passagers arrières n’a rien d’exceptionnel tandis que la garde au toit se montre limitée aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. C'est un coupé après tout. En ce qui concerne la fiabilité, la CLS350 se montre digne de son blason. S’il n’y a pas de faiblesses particulières connues à ce jour, il convient néanmoins de souligner que l’afficheur au compteur de notre version d’essai a bugué à de nombreuses reprises. En revanche, le coût d’entretien et la prime d’assurance de ce véhicule statutaire seront eux aussi dignes des prestations offertes : à savoir élevés. A cela s’ajoute une consommation moyenne qui, sans avoir le pied léger, s’établit autour de 13.5 Lau 100 km. C’est, à titre de comparaison, un bon litre et demi de plus que la CLS350 CGI à injection directe d'essence qui l'a remplacée à partir de 2006. Sous un look aguicheur, la CLS 350 cache une berline luxueuse et raffinée taillée pour rouler vite sur l’autobahn. Pour autant, elle n’oublie pas de régaler ses occupants tout en leur offrant un confort « pullman ». Et ça, c’est la classe ! Texte & photos: Hatem Ben Ayed Réagissez à l'essai de la Mercedes CLS350 sur le forum
Mercedes Benz CLS350 : Fiche technique
Mercedes Benz C219: voir aussi... Site officiel du constructeur : Mercedes Benz Les fiches techniques des concurrentes : Audi A8 (D3) 3.7 BMW E65 730i Cadillac STS 3.6 Jaguar XJ (X350) XJ8 3.5 Jaguar XJ (X350) XJ8 3.5 L Jaguar XJ (X350) XJ8 4.2 Jaguar XJ (X350) XJ8 4.2 L Lexus LS 430 Aucun avis posté sur Mercedes Benz CLS350 |