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Accueil Autoweb > Essais routiers > Mercedes_Benz > Essai Mercedes Benz SL63 AMGLibrairie Mercedes Benz Mercedes Benz SL63 AMG : Essai Etoile… filante ! Si pour vous le roadster SL est synonyme de balade tranquille cheveux au vent, il va falloir revisiter vos classiques ! Preuve en est avec la nouvelle SL63, revue et corrigée par le préparateur AMG. De quoi métamorphoser cette Mercedes en étoile… filante ! Souvenez-vous, c'était en 1954. Tout le monde n'avait d'yeux que pour elle. Elle, c'est la première SL de Mercedes, entrée dans l'histoire grâce à ses multiples victoires remportées dans toutes les épreuves d'endurance de l'époque, mais aussi entrée au Panthéon de l'Automobile grâce à ses spectaculaires portes-papillon. Plus d'un demi-siècle plus tard, l'appellation SL est toujours au catalogue Mercedes, sauf que le joli papillon est sorti de sa chrysalide pour se muer définitivement en un séduisant roadster. Enfin presque, car cette ultime génération s'est convertie, pour gagner en polyvalence, au concept très en vogue du coupé-cabriolet. Entretemps, la SL a perdue un peu le sens de ses valeurs initiales puisque ici, avec près de 1900 kg à vide sur la balance, il reste difficile de parler encore de Sport Léger (signification des lettres SL). Mais en se penchant sur son berceau les sorciers d'AMG, le département compétition de Mercedes, ont trouvé une potion magique propre à donner des ailes à ce SL. L'idée ? Greffer sous le capot le monstrueux V8 6.2 du 4x4 ML. Dans une stricte deux places, cela va forcément décoiffer ! Evidemment, pour briller au « top » de la hiérarchie automobile, cette étoile est passée cet été sous le scalpel des chirurgiens plastique, histoire de rester éternellement jeune. Si l'arrière reste quasiment inchangé, ce n'est pas le cas de la face avant, profondément remaniée. Désormais, il faudra compter sur un nouveau regard, plus perçant, inspiré de la CLS avec des phares en boomerang. Bien sûr, la griffe AMG apporte également son lot de modifications, comme l'adoption d'un spoiler taillé en pointe, façon pace-car de Formule 1, surplombé par une entrée d'air majorée. Pour évacuer les calories de la salle des machines, les ailes avant sont garnies d'ouïes latérales. Il vaut mieux, car le cœur de l'ouvrage renferme un moteur qui ne dépaillerait pas à bord d'un muscle-car américain : un V8 6.2 atmosphérique développant la puissance… stratosphérique de 525 ch à 6800 tr/mn ! Un moteur noble, couplé à une innovante boîte Speedshift à 7 rapports. Dotée d'un empilage de disques baignant dans un bain d'huile comme sur une grosse moto, l'ensemble promet des passages de rapports en à peine 100 millisecondes. Un aveu à peine caché de la part de Mercedes qui met pour de bons aux oubliettes les traditionnelles boîtes automatiques à convertisseur, parfaites pour la balade tranquille mais pas vraiment en adéquation avec le tempérament d'une authentique sportive. Bien sûr, pour passer toute cette généreuse puissance au sol, la SL63 AMG peut compter sur la présence de grosses jantes 19 pouces inédites, prêtes à mordre le bitume. L'intérieur évolue plus subtilement, en recevant une instrumentation spécifique en rapport avec les performances supposées de l'engin. Le compteur de vitesse gradué à plus de 300 km/h n'est pas là pour épater la galerie, car si la SL63 AMG est castrée électroniquement de série à seulement 250 km/h, il est possible moyennant un petit supplément (2400 €) de faire sauter cette bride. Un acte qui pourrait bien vous faire inscrire au fichier du grand banditisme en France, mais qui coule de source en Allemagne, pays où il reste possible de libérer sans contrainte toute la cavalerie sur autoroute. En France, on préférera plutôt mettre l'accent sur l'apparition de nouveaux systèmes de confort, comme le diffuseur d'air chaud Airscarf intégré désormais dans les appuie-têtes. Voilà de quoi rouler décapoté, même par une fraîche matinée en hiver. Mais à la mise à feu du V8, la température monte vite dans cet habitacle surchauffé, rendant du coup cet équipement presque superflu ! Evidemment, pour profiter en Dolby Stéréo des vocalises du V8, il convient d'une simple pression sur un bouton d'escamoter le toit dans le coffre. Mais avant de déclencher les hostilités, il est aussi impératif de se familiariser avec la bête. Si trouver une position de conduite idéale se fait en un clin d'œil grâce aux multiples réglages électriques des sièges et du volant, paramétrer l'auto à sa conduite prend un peu plus de temps. Une molette inédite a en effet fait son apparition à côté du levier de vitesses, permettant de sélectionner plusieurs modes. L'éventail est large, allant du mode Confort, déjà très suffisant au quotidien, au mode RS (pour Race Start), mieux approprié pour le Grand Prix des feux rouges ! Histoire d'affiner ces réglages, il est possible de déconnecter partiellement ou totalement, selon votre humeur, l'ESP. Un ange-gardien électronique qui se réactive automatiquement si l'auto prend trop de dérive en virage. Seule déception : l'autobloquant n'est disponible seulement qu'avec le pack Sport (ah bon, elle n'est déjà pas assez sportive comme cela ?). Bien calé dans un siège enveloppant, il ne reste plus qu'à prendre en main ce roadster endiablé. Dans le trafic, la SL63 AMG se montre parfaitement docile, fonctionnant principalement au couple sur un filet de gaz. Il est vrai qu'avec 64.2 mkg disponibles, il y a de quoi enrouler. Mais lorsque la route se dégage enfin, ce roadster laisse exprimer sa vraie nature : celle d'une furie mécanique. Tassée sur ses roues arrière, « catapultor » vous jette sans ménagement vers la ligne d'horizon, quitte à vous faire le coup du lapin. Les accélérations dantesques (0 à 100 en 4.6 secondes), paraissent encore plus impressionnantes tant ce V8 à la sonorité grave vous glace le sang. Après, votre taux d'adrénaline monte de concert vers des sommets, de concert avec l'aiguille du compteur de vitesse, tandis que dans le même temps celle du compte-tours se jette dans la boîte à gants (zone rouge à 7000 tr/mn). Pourtant, contre toute attente, la SL63 AMG reste toujours très prévenante, presque facile à apprivoiser. Rien à voir avec une Dodge Viper ! Le feeling de conduite est excellent, grâce à une direction informative et précise, et un châssis bien équilibré. Mieux, cette « ponceuse à bitume » sait même faire preuve d'un étonnant confort, y compris sur une départementale au revêtement dégradé. Pourtant, cette Mercedes est bien une sportive pure et dure, comme en attestent les vitesses de passage en courbe ou encore l'ardeur qu'elle met à vous freiner fort, avec endurance, sans jamais faiblir. En fait, seul les ravitaillements (fréquents avec une consommation supérieure à 22 l/100 km) vous obligeront à stopper cette chevauchée fantastique. Peut être aussi le veto de votre banquier, car la belle est facturée tout de même 163 000 €. Pas si cher finalement pour une Mercedes enfin ludique à conduire et bien plus efficace qu'une certaine SLR… vendue trois fois plus cher ! Réagissez à cet l'essai de la Mercedes SL63 AMG sur le forum
Mercedes Benz SL63 AMG : Fiche technique
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