La Honda Jazz Hybrid existait de longue date mais l’arrivée massive de concurrentes oblige la petite Honda à évoluer. Retour sur une pionnière du genre.
Honda est un constructeur qui fabrique des modèles pas comme les autres. La Jazz est de longue date un astucieux minispace... et elle est l’un des derniers modèles à conserver ce principe, toute la concurrence s’étant depuis déguisée en crossovers divers.
Rouler dans la nouvelle Jazz permet d’ailleurs de se rappeler tous les avantages du minispace : un rapport volume à bord / emprise au sol canon, une modularité exemplaire, une visibilité et une luminosité record. Être à bord de cette Honda est un réel plaisir pour le conducteur comme pour ses passagers, y compris à l’arrière. Mention spéciale pour la fameuse banquette magique qui offre plus de possibilités que n’importe laquelle de ses concurrentes.
La sellerie est agréable à l’œil comme au toucher. Elle semble de qualité et sa couleur claire apporte encore plus de lumière à un intérieur qui n’en manquait déjà pas. Les porte-gobelets et les prises USB sont disponibles en quantité. Et cela tombe plutôt bien car rien n’est prévu pour recharger son téléphone par induction.
La précédente Jazz Hybrid était motorisée par un 1300 essence auquel le module hybride IMA (Integrated Motor Assist) apportait son aide : la voiture était incapable de se déplacer sur la seule force électrique. Rien de tout cela désormais puisque la Jazz devient une full hybrid, capable selon le cas de circuler à l’électricité ou à l’essence.
Le moteur thermique est désormais un 1500 de 97 chevaux (13.4 mkg) tandis que l’électrique offre 80 chevaux 25.8 mkg là où l’IMA n’en développait que… 14 chevaux ! Cela change tout !
En ville, la Honda Jazz se déplace principalement sur sa seule force électrique, aidé lorsque c’est nécessaire par le moteur thermique pour la production d’électricité. La conduite est douce, agréable, sans stress… les bienfaits de l’hybride, en somme !
Plus une voiture hybride se sert de son moteur électrique, moins elle a recours à son moteur à essence bien évidemment. Et plus la consommation baisse. Ici, on découvre donc des consommations beaucoup plus basses que celles des modèles précédents. Notre essai s’est soldé par une moyenne de 5.0 litres.
La Honda Jazz Hybrid dispose d’une bonne pêche. Elle est plus vive que ce que sa fiche technique laisse croire ! La transmission à variateur est très agréable. Elle seconde très bien le moteur et fait le job sans donner l’impression de faire mouliner le moteur. Bravo.
Deux aides à la conduite manque à l’appel : il n’y a pas de système de caméra 360° et pas plus de stationnement automatisé. Rassurez-vous, il y a tout de même le régulateur de vitesse adaptatif mais nous l’avons trouvé un peu plus brutal que sur la Honda e.
La Honda Jazz n’a jamais été aussi pertinente, avec cette motorisation hybride. Et elle n’a jamais été aussi aboutie, tant pour la motorisation que pour le reste du véhicule. Un très bon choix !