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Accueil Autoweb > Essais routiers > Honda > Essai Honda Jazz CVTLibrairie Honda Honda Jazz CVT : Essai Vous le savez déjà si vous nous suivez, Honda est le plus gros motoriste du monde. Mais si la marque fait penser à la Civic ou à quelques autres modèles bien connus, la petite Jazz reste relativement méconnue. En voici la troisième génération. La Honda Jazz, depuis qu’elle existe, n’a jamais fait se retourner les foules. Sans se soucier de cela, elle se renouvelle en restant fidèle à ses principes: une carrosserie de petit monospace 5 portes, ce qui est maintenant de plus en plus rare avec la prolifération des crossovers. La nouvelle venue y ajoute quelques traits caractéristiques des dernières Honda: optiques, calandre, forme des prises d’air… un air un peu plus techno, surtout avec le petit kit carrosserie dont disposait notre exemplaire. Sous le minuscule capot se cache un nouveau moteur, un 1.3 iVTEC développant 102 chevaux pour un couple de 12.6 mkg perché à 5000 tr/min. Des caractéristiques typiquement Honda donc, mais avec deux nouveautés par rapport à l’ordinaire: l’arrivée de l’injection directe (aaaaahh…) mais une zone rouge qui débute à seulement 6500 tr/min (ooooohh…) ! Deux boites pour aller avec ce tout nouveau moteur: une nouvelle boite à 6 rapports, ou une toute aussi nouvelle boite CVT. C’est cette dernière que nous avons testée: les boites à variateur (et les occasions d’en essayer) deviennent rares, ce sont de loin les modèles les plus vendus dans leur pays d’origine, et… non en fait, soyons honnête, nous n’avons pas eu le choix ! La boite offre deux programmes de conduite, le Drive classique (D) et le Sport (S), qui tire le moteur un peu plus haut et offre des variations de régime moteur plus importantes, pour donner l’impression de la présence de rapports de boite. Enfin, des palettes au volant permettent de prendre la main et d’utiliser « virtuellement » une gamme de 7 rapports. Dans la pratique, le faible couple et à la boite CVT ne font pas de la Honda Jazz une voiture de sport. Et malgré notre insistance, aucune version Type R n’est prévue ! Blague à part, cette Jazz se distingue par une grande douceur d’utilisation, que l’on se plait à savourer chaque jour un peu plus. La position D est un peu molle. On dirait un mode Eco, et c’en est un. On peut forcer le tout en recourant aux palettes au volant, mais la boite repasse en tout automatique au bout de seulement 10 secondes. En échange de quoi, combiné au nouveau moteur à injection directe, la consommation est réellement raisonnable: conduire la Jazz nous a coûté seulement 5.8 litres tous les 100 km de route, et un étonnant 6.5 L/100 sur autoroute parcourue au régulateur à 130-135… Chapeau ! La position S fait un peu crier le moteur (un peu trop) mais il rend la voiture autrement plus vive. Là, on a bien les 102 chevaux et il n’en manque pas un seul ! On peut également utiliser les palettes au volant, auquel cas la boite passe dans un mode manuel et y reste. Dans ce cas, la boite à variation continue utilise 7 positions pré-réglés et simule le fonctionnement d’une boite 7 classique. Les réglages de suspension sont fidèles à la philosophie de la Honda Jazz: la tenue de route est saine et efficace, et la suspension offre le confort qu’on est en droit d’attendre de cette voiture moderne. A ce titre, il convient de faire remarquer ceci: la Jazz se distingue de manière générale (donc sauf en cas de grosse accélération ou d’autoroute à grande vitesse) par son silence de fonctionnement. Les sièges sont fermes juste comme il faut, et permettent de rouler pendant plusieurs centaines de kilomètres sans fatiguer. La Honda Jazz ne pouvait faire autrement que de disposer d’un solide côté pratique. La fameuse banquette Magic aux multiples possibilités, des rangements de bonne taille un peu partout… Il y a même 3 porte-gobelets à l’avant. De quoi faire oublier l’absence d’accoudoir central… La position de conduite est bonne. La position légèrement surélevée de la Jazz participe à la visibilité ainsi qu’à l’accessibilité. Et l’ergonomie est, comme d’habitude, très bonne. On y retrouve un certain nombre d’éléments tirés du Honda HRV: l’instrumentation, le nouveau GPS qui équipe toute la gamme Honda, ainsi que les commandes tactiles pour la clim’. L’habitabilité est supérieure à la moyenne, à l’avant et (surtout) à l’arrière. La Honda Jazz n’a pas repris du HRV que certains éléments de bord: elle en a repris certains bagages électroniques. On s’explique. Notre exemplaire d’essai, très bien équipé, disposait de l’avertissement de changement de file, du capteur anti-collision, des phares automatiques avec fonction feux de route automatique… Dans d’autres pays, on aurait dit qu’elle a tout d’une grande ! Une Jazz, c’est une voiture au look personnel qui habille une mécanique très fiable et un intérieur très bien pensé. En cela il n’y a pas de doute: cette troisième génération est bien une vraie Jazz qui ne trahit pas l’esprit des deux précédentes.
Honda Jazz CVT : Fiche technique
Honda Jazz III: voir aussi... Site officiel du constructeur : Honda Les fiches techniques des concurrentes : Nissan Juke (F15) 1.6 (94 ch) Aucun avis posté sur Honda Jazz CVT |